Communiqué de presse de la FSPF

Communiqué de presse de la FSPF

COMME SI LA MENACE DE DEREGLEMENTATION DE LEUR EXERCICE PROFESSIONNEL NE SUFFISAIT PAS, LES PHARMACIENS D’OFFICINE DEVRAIENT ETRE DUREMENT ET INJUSTEMENT FRAPPES PAR LES MESURES CONTENUES DANS LE PLFSS POUR 2015.

La FSPF appelle donc les pharmaciens à manifester une nouvelle fois aux côtés de l’UNAPL.

La concertation avec le ministre de l’Economie est terminée. Tout en reconnaissant l’esprit d’écoute d’Emmanuel MACRON, la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) constate qu’aucun arbitrage n’a été rendu au terme de discussions bien mal engagées
et exprime les plus grandes inquiétudes pour le devenir des professionnels de santé qu’elle représente.

La FSPF rappelle son opposition à toute déréglementation aveugle du monopole officinal garant de sécurité sanitaire, à l’ouverture du capital des officines ainsi que son soutien à la loi de répartition des officines sur le territoire, gage de proximité avec les patients.
Par ailleurs, la FSPF condamne avec la plus grande fermeté les dispositions du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2015. Après 9 années d’efforts demandés aux
pharmaciens d’officine, le PLFSS pour 2015 prévoit une baisse de la rémunération du réseau officinal de plus de 300 millions d’euros supplémentaires qui va mettre en difficulté de nombreuses entreprises officinales.

En dépit de la mobilisation du 30 septembre dernier, le Gouvernement n’a pas, à ce jour, infléchi sa position.

Dans le prolongement du conseil national de l’UNAPL qui s’est tenu le 9 octobre, la FSPF appelle donc à :
intensifier la pétition UNAPL ou toute autre forme de pétition déjà initiée et d’en centraliser le décompte dans les syndicats départementaux qui lui sont affiliés ;
maintenir les affiches dans les vitrines ;
poursuivre l’interpellation des patients, parlementaires et élus locaux sur les risques induits par la déréglementation et la diminution des ressources affectées à la santé.

Enfin, la FSPF demande à ses adhérents et à la profession de se tenir prêts à une manifestation nationale à Paris. La date de cet événement sera fixée par l’UNAPL, en fonction de l’évolution du projet de loi relatif à la croissance.

La FSPF rappelle au Gouvernement que 95 % des officines étaient en grève le 30 septembre dernier. Cette mobilisation record tient à la pression économique extrême subie par les pharmaciens en même temps que se prépare, au mépris de toute une profession, une déréglementation dangereuse autant qu’inutile.

Les Pharmaciens du Sud

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