Après le ras le bol qui a commencé début juillet 2014 avec l’ex-ministre Montebourg et qui a connu son apothéose le 30 septembre dernier nous gâchant les congés d’été, en attendant le jour d’après la marge pour s’orienter vers une part d’honoraires fixes, il existe un moment qu’en France, nous appelons la trêve des confiseurs.
Au temps de la Troisième République, à la charnière de 1874 et 1875 ou les débats à l’Assemblée Nationale étaient particulièrement passionnés et intenses, d’un commun accord, les groupes parlementaires décidèrent de ne pas s’envoyer leurs gracieusetés en travers de la gueule entre Noël et Jour de l’An car les idéologies de l’époque étaient multiples et antagonistes entre monarchistes, bonapartistes et républicains.
Suite à cette volonté unanime d’une trêve parlementaire entre Noël et Jour de l’An, un journal satirique de l’époque appela cela: la trêve des confiseurs
Nous pourrions penser que cette trêve des confiseurs n’a plus lieu d’être puisque nos députés actuels, au lieu de s’entre-tuer verbalement, ont essentiellement tendance à dormir quand ils sont présents ou, pire, à oublier le peuple en raison de leur absence presque permanente des bancs parlementaires.
Mais, par pitié, gardons cette tradition de pause de fin d’année car nous, pharmaciens, avons bien besoin qu’on nous laisse un peu tranquille pour passer les fêtes en famille.
Philippe LANCE et le Conseil d’Administration du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’année.
P.L