L’essentiel : en raison des événements tragiques de ces derniers jours, la seconde journée « sans professionnels libéraux » programmée le 22 janvier 2015 à Paris, a été suspendue. La FSPF ne relâche pas sa vigilance et sera attentive à l’évolution parlementaire des dispositions du projet de loi MACRON.
A l’occasion du Conseil d’administration du 7 janvier 2015 et dans le prolongement de l’Assemblée générale de novembre dernier, un consensus s’est dégagé en lien avec la problématique des professions réglementées, sur les modalités de participation des pharmaciens d’officine à la manifestation organisée par l’UNAPL le 22 janvier 2015.
Lors du comité exécutif de l’UNAPL qui s’est tenu en décembre, j’ai relayé la décision prise par l’Assemblée générale de la FSPF selon laquelle les pharmaciens d’officine, solidaires des autres professions libérales, soutiendraient par leur participation la manifestation. Ce comité exécutif faisait suite au 22ème congrès de l’UNAPL au cours duquel Monsieur MACRON était intervenu (compte-rendu joint).
Eu égard aux événements tragiques de la semaine passée1 et après avoir consulté hier ses adhérents, l’UNAPL a décidé de « reconsidérer les moyens de son action » et de « surseoir à manifester le 22 janvier ». Vous trouverez, ci-joint, copie du communiqué de presse diffusé ce jour par l’UNAPL.
Lors de notre dernier Conseil d’administration, nous avions arrêté un certain nombre d’actions en soutien de l’UNAPL (participation à la manifestation, diffusion d’affiches, remise des pétitions à l’Assemblée nationale…). La consigne donnée ce jour par l’UNAPL nous conduit à suspendre ce dispositif.
Mobilisée sur les dispositions du projet de loi MACRON qui concernent ses adhérents et qui sont actuellement examinées à l’Assemblée nationale, l’UNAPL a toutefois arrêté un ensemble d’actions qui seront mises en œuvre le 22 janvier au niveau national comme au niveau régional dans le cadre des antennes locales de l’UNAPL.
La FSPF ne relâche pas sa vigilance et sera attentive à l’évolution parlementaire des dispositions du projet de loi MACRON relatives aux SEL qui, à ce jour, excluent les professions de santé de leur champ d’application.
Je vous prie de croire, Cher Confrère, à l’assurance de mes sentiments confraternels les meilleurs.
Philippe GAERTNER
Président