« Première des revendications pour la convention 2017-2022, l’égalité de traitement pour l’ensemble des professionnels de santé. Nous demandons que la Pharmacie d’officine ne soit plus la laissée-pour-compte et qu’avec les 150 000 personnes qui y travaillent, elle ait les moyens d’assumer l’ensemble des missions qui lui sont confiées. L’officine doit bénéficier sur cette période de la progression de l’ONDAM comme toutes les composantes de la santé.
La future convention doit permettre de poursuivre et d’accentuer la trajectoire de mutation de notre profession. Nous demandons que la rémunération de l’officine soit définie sur cette base et que l’influence des prix industriels sur celle-ci soit diminuée par l’introduction d’honoraires à l’ordonnance pour continuer la transformation commencée de la rémunération. En parallèle, nous voulons voir mis en place un certain nombre de services proposés et pris en charge pour améliorer l’observance, diminuer la iatrogénie, notamment la PDA avec honoraires pour des personnes en difficulté et à risque iatrogénique médicamenteux. Que l’on mette en œuvre le bilan de médication en sortie d’hôpital, la reconnaissance d’un acte d’intervention pharmaceutique, la mise en place d’actions de prévention et de dépistage, des tests rapides d’orientation diagnostique et bien sûr la vaccination.
Nous sommes également attachés au développement du tiers payant et à lasimplification administrative du traitement des factures qui doit être recherchée. Nous sommes particulièrement attentifs au travail en cours avec les trois familles de complémentaires. Pour ce dernier dossier, comme pour la négociation conventionnelle, nous avons décidé de défendre, dans l’intérêt de la profession, une position commune de négociation avec le deuxième syndicat représentatif. Cet été, nous avons ouvert une grande consultation de la profession dont les résultats ont été communiqués lors du congrès. Ils montrent l’adéquation entre les pistes de travail que nous concevons et les aspirations de notre profession ».
Extrait du discours de clôture de Philippe GAERTNER, Président de la FSPF – Congrès National des Pharmaciens – Nantes 2016