La réunion de négociation du 27 juin avec l’Assurance maladie n’a apporté aucun élément sur le financement de la convention.

À l’is­sue d’une nou­velle réunion de né­go­cia­tion sur la nou­velle conven­tion phar­ma­ceu­tique, la pro­fes­sion n’a tou­jours au­cune as­su­rance de la part de Ni­co­las Re­vel, di­rec­teur gé­né­ral de l’As­su­rance ma­la­die, quant à l’en­ve­loppe fi­nan­cière qui sera al­louée aux phar­ma­ciens pour la pé­riode 2017-2022.

Or l’heure tourne puis­qu’il ne reste qu’une séance pour en­té­ri­ner l’ave­nant conven­tion­nel, celle du 5 juillet, la ren­contre sui­vante, le 12 juillet, n’étant pré­vue que pour pa­ra­pher le texte. « La réunion de né­go­cia­tion du 27 juin n’a porté que sur les su­jets hors éco­no­mie ; le reste n’a pas avancé, re­grette Phi­lippe Gaert­ner, pré­sident de la FSPF, qui pointe un contexte peu fa­vo­rable aux of­fi­cines, suite à la pu­bli­ca­tion de la note de la di­rec­tion gé­né­rale du Tré­sor sur les gé­né­riques et à l’au­di­tion de la pro­fes­sion par la Cour des comptes dans le cadre d’un rap­port sur la dis­tri­bu­tion en ville du mé­di­ca­ment. Bercy sou­ligne no­tam­ment que « le mo­dèle de dé­ve­lop­pe­ment des gé­né­riques dans le­quel le phar­ma­cien joue un rôle cen­tral [est] proche d’at­teindre ses li­mites ».

Par Laurent Simon

28 Juin 2017 source Le Pharmacien de France

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