Par voie de communiqué de presse, certains groupements ont appelé le Gouvernement à mettre fin à la pratique de la rétrocession par les pharmaciens d’officine. Afin de recueillir l’opinion de la profession sur ce sujet et de connaître les pratiques, la FSPF a lancé le 4 mai dernier un sondage auprès de l’ensemble des pharmaciens de France.
Plus de 3 500 pharmaciens ont répondu en ligne. Les premiers résultats montrent que 91 % des répondants pratiquent la rétrocession selon une fréquence hebdomadaire (42,4 %) ou mensuelle (31,6 %). Dans la majorité des cas, ils utilisent cette pratique notamment pour obtenir de meilleures conditions tarifaires et proposer des prix plus attractifs à leurs patients.
P.L