L’option de la vaccination obligatoire est partagée par la Haute autorité de santé (HAS). Ce vendredi matin, sa présidente, Dominique Le Guludec a concédé “envisager” cette possibilité à BFM TV. “Oui on a une menace, mais on a une arme, a-t-elle insisté. Il faut être massivement vacciné.” Pour elle, comme pour le gouvernement, cela se justifie par la propagation du variant Delta qui est “beaucoup plus contagieux”. Cela permettrait, en outre, d’éviter de “nouvelles restrictions sanitaires”. “On reste désolés d’arriver à l’obligation vaccinale, on a toujours pensé qu’il valait mieux convaincre”, a-t-elle conclu, ajoutant réfléchir à obliger tout le monde à partir de 12 ans.
Bien que le vaccin n’empêche pas les nouvelles infections, la comparaison entre l’évolution de la situation en Russie et en Grande-Bretagne met en lumière l’importance du vaccin pour empêcher que le virus continue à être meurtrier. Dans les deux pays, le variant Delta a provoqué une rebond épidémique brutal et de nombreux nouveaux cas de contamination. Le premier pays, où seulement 15% de la population a reçu une dose de vaccin, bat des records de décès quotidien tandis que le second, où les deux tiers de la population a eu sa première injection et la moitié les deux piqûres, enregistre seulement huit morts par jour.