L’Assurance maladie se heurte aux réalités économiques de l’officine

A l’issue de la 7ème séance de négociations conventionnelles avec l’Assurance maladie, la FSPF considère que les conditions d’un accord ne sont toujours pas réunies.

L’absence de propositions chiffrées exhaustives ne permet pas de définir le financement indispensable à la réussite de cet accord.

Pour la FSPF, il n’est pas question que l’enveloppe dévolue à la convention par l’Assurance maladie puisse être reprise par l’Etat au travers des baisses de prix des médicaments. La simple compensation de ces baisses est insuffisante car elle ne permettrait pas de faire vivre les entreprises officinales et développer la qualité de l’acte pharmaceutique.

Les discussions vont donc se poursuivre sous réserve que la ministre de la Santé donne rapidement les assurances nécessaires à la non-reconduction automatique de la convention actuelle. Une nouvelle séance de négociations pourrait avoir lieu le 26 avril prochain, à l’issue de laquelle, les présidents des syndicats départementaux FSPF seront appelés à se positionner sur les propositions qui auront été faites.

 

Philippe GAERTNER

Président de la FSPF

NDLR: Les deux syndicats et le directeur général de l’assurance-maladie, Nicolas Revel, ont trois semaines de travail intensif avant de se revoir le 26 avril (soit 2 jours après notre AG avec Philippe GAERTNER) pour une journée de négociations serrées. À cette date, si aucun accord n’était conclu, Marisol Touraine, ministre de la Santé, pourrait alors reconduire tacitement l’actuelle convention. Une éventualité que veulent éviter à tout prix les syndicats.

 

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