Le 14 novembre, la CNAM a réuni les syndicats, FSPF et USPO, en vue de renégocier l’avenant n°11 à la convention pharmaceutique signé en juillet 2017 par le seul syndicat USPO (la FSPF a été non signataire car elle estimait que l’apport économique prévu était insuffisant pour compenser la baisse de marge et les baisses de prix à venir).
En effet, estimant que l’avenant est trop excédentaire de 148 millions d’euros, l’Assurance Maladie propose de récupérer 70 millions d’euros :
- En diminuant les honoraires pour les ordonnances de + 5 lignes (HDC) de 1 € à 0,29 € en 2020
- En supprimant la ROSP RPPS.
Pourtant, malgré cette « superperformance » due à l’intervention de la FSPF fin 2018 qui a obtenu l’intégration de 742 spécialités faisant percevoir l’honoraire HDE (entre autres: KARDEGIC, LAMALINE, PLAVIX et ses génériques…), la rémunération totale de l’officine (marge + honoraires + ROSP + remises génériques + CICE) est d’ores et déjà inférieure à celle de 2016, année de référence inscrite dans l’avenant n°11 de juillet 2017.
Dans ce contexte, la FSPF a refusé d’aller plus loin dans les discussions et en appelle l’USPO à en faire de même.
Vous trouverez ici la position des négociateurs de la FSPF :
Accepter une quelconque diminution de rémunération de la part d’un syndicat serait trahir les confrères.
La FSPF est prête à négocier avec l’Assurance maladie. Mais uniquement pour réviser à la hausse la rémunération des pharmaciens.
Confraternellement
Dr Françoise ROUVE
Présidente du Syndicat des Pharmaciens des Pyrénées Orientales – Membre du Conseil d’Administration de la FSPF