Quelques confrères m’ont demandé quelques précisions sur le mot « quiproquo ».
Ce mot est apparu au début du XVème siècle pour désigner une liste de produits substituables par un autre si l’épicier-apothicaire ne possédait pas le produit original prescrit par le médecin. En fait les « quiproquo » (pas de « s » au pluriel) sont les ancêtres du Répertoire National des Génériques.
Au début du XVIème siècle, Philippus Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, plus connu sous le nom de Paracelse, fulminait contre les apothicaires et leur fameux « qui pro quo » . Il considérait les apothicaires montpellierains qui pratiquaient la substitution comme des profiteurs!