La faute à qui?

L’attaque du monopole est en train de prendre forme. cela fait presque 35 années que je suis titulaire et j’ai toujours vu la mise en cause de notre monopole en filigrane de mon exercice professionnel.

Pourtant, il semble que les choses s’accélèrent puisque l’Autorité de la Concurrence dirigée par le redoutable énarque Bruno Lasserre (pour l’anecdote, il a fini l’ENA, école de planqués de l’Administration, au même moment ou j’ai fini la Faculté: 1978) a mis en place une consultation publique .

La consultation publique est la démarche qui permet aux citoyens, à titre personnel ou au nom d’un groupe ou d’un organisme, de poser des questions et d’exprimer des préoccupations, des attentes, des opinions ou formuler des commentaires sur les propositions que l’Autorité de la Concurrence est en train d’examiner.

Je ne baisse jamais les bras et votre syndicat va faire des propositions qui, je pense, ne sont pas corporatistes mais de simple bon sens. Il faudra convaincre que le pharmacien dans une officine de pharmacie n’est pas présent pour proposer des médicaments plus ou moins chers mais pour apporter un service que l’Autorité de la Concurrence et Que Choisir n’ont manifestement pas remarqué dans les pharmacies qui ont servi à leur enquête!

Toutefois, la couverture médiatique qu’il est donné à cette consultation publique donne la fâcheuse impression que les jeux sont faits. Certains médias nationaux comme France Info disent même que la fin du monopole se fera dès la rentrée.

J’ai la certitude que cette consultation publique qui est médiatisée la veille de l’ouverture du marché des médicaments sur internet est programmée uniquement pour donner l’impression de respecter un semblant de discussion avec la profession.

Quoiqu’il en soit, et avant que la profession prenne des mesures économiques de sauvegarde qui risquent de coûter très cher à la Sécurité Sociale si le monopole venait à tomber, nous allons répondre à cette consultation publique et nous vous soumettrons notre avis sur notre facebook® d’ici quelques jours.

Si notre argumentaire de réponse ne vous convient pas, s’il semble manquer quelque chose d’essentiel, n’hésitez pas à nous interpeller par email.

Et, pour les non-syndiqués qui subissent, désespérés, l’évolution de notre profession, je les encourage à nous rejoindre et à adhérer au Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône car ce n’est pas en restant dans son coin sans rien faire que nous pourrons défendre notre profession alors que la rentrée sera certainement très agitée et ou nous aurons besoin de tous les confrères.

650 euros par an pour tous les services et la défense professionnelle que nous vous offrons, ce n’est pas bien cher surtout quand vous voyez ce que vous proposent d’autres syndicats ou « groupements d’achat ».

P.L

Les Pharmaciens du Sud

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