Suite à des désagréments survenus à un de nos adhérents, quelques précisions:
Des « vautours » attendent que des pharmacies oublient de renouveler la location du nom de domaine dans les délais pour :
– racheter le nom de domaine ;
– revendre au prix fort le nom à la pharmacie négligente ;
– héberger un site « peu recommandable » tant que la pharmacie négligente n’a pas payé (pression par l’atteinte à l’image de marque avec du Cialis ou du Levitra).
L’organisme dont le nom de domaine pris en otage est largement diffusé (autres supports de communication, moteurs de recherches, portails…) est souvent contraint de payer le tribut pour récupérer le nom de domaine.
L’action en justice est très aléatoire en temps et en efficacité si le « rapace » ou le gestionnaire du nom de domaine sont hors du territoire national.
Pour les domaines en fr et en re, l’AFNIC a mis en place une procédure alternative de résolution des litiges, publiée sur son site.
Les bureaux d’enregistrement sérieux préviennent les locataires des noms qu’ils gèrent bien avant le terme de la location (sauf en cas de dépôt de bilan). Encore faut-il que les coordonnées postales, téléphoniques et de courrier électronique, dont ils disposent soient à jour. Il est possible pour organisme de vérifier les coordonnées fournies. Les services informatiques connaissent les commandes et les services en ligne adéquats.
Il est donc très important :
de veiller à l’exactitude des informations de contact fournies à son bureau d’enregistrement ;
de surveiller régulièrement ces informations et de les actualiser si besoin ;
d’entreprendre en temps et en heure les formalités de prolongation de la location du nom de domaine.
source: http://www.cert.ssi.gouv.fr/site/CERTA-2007-INF-001/