COMMUNIQUE DE PRESSE FSPF

logo FSPFLA FSPF DENONCE UNE LOI DE FINANCEMENT DE LA SECURITE SOCIALE MEURTRIERE POUR L’ECONOMIE DE LA PHARMACIE D’OFFICINE ET REVENDIQUE UNE COMPENSATION EN HONORAIRE CONVENTIONNEL.

___

L’Assemblée nationale a adopté, ce jour, en dernière lecture la loi de financement de la sécurité sociale pour 2015. Par d’importantes baisses de prix sur le médicament, ce texte fait indirectement porter sur la Pharmacie d’officine, qui ne représente que 2,85 % de l’ONDAM, l’essentiel de l’effort demandé aux soignants pour rationner le budget de la santé. Cette politique risque de conduire à la création de désert pharmaceutique dans les territoires.

Les projets récents de déréglementation de la Pharmacie d’officine ont failli balayer, au nom du profit de quelques-uns, le travail quotidien des pharmaciens pour une dispensation de qualité. Au travers de la future loi de santé, la profession est prête à poursuivre sa réforme, dans le respect des valeurs de santé publique et la volonté de s’inscrire toujours plus dans le parcours de soins au sein de l’équipe de proximité. La mise en place, en janvier, de la réforme de la rémunération en faveur d’un honoraire de dispensation concrétise cette mutation tout en apportant un début de solution à la dégradation de l’économie du réseau.

Mais comment aborder ces chantiers, assumer ces missions quand, dans le même temps, la loi de financement de la sécurité sociale met en place des dispositions venant amputer de 300 millions d’euros la marge officinale (plus de 5 %) ? Tout en reconnaissant l’engagement du ministère de la Santé dans la défense des valeurs qui fondent la délivrance du médicament en France – indépendance, sécurité, proximité – force est de constater que les ressources indispensables à la mise en œuvre de cette réforme ne sont pas au rendez-vous.

La FSPF revendique une compensation, dans le champ conventionnel de l’honoraire, des effets dévastateurs de ces baisses de prix. Elle appelle à l’ouverture d’une négociation en ce sens avec l’assurance maladie et interpelle à cet effet le directeur général de l’UNCAM ainsi que la ministre de la Santé.

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR