Dans la continuité de la semaine précédente, les superficies d’éclosions de larves de moustiques enregistrées entre le 25 et le 31 mai dans les zones humides à submersion temporaire sont modestes, et se limitent à des irrigations. Près de 140 hectares ont été traités, dont 66% par voie aérienne. La régression du niveau des populations de moustiques adultes issus de ces milieux qui auraient pu échapper aux traitements des semaines passées se confirme, car la nuisance (qualifiée de résiduelle) ressentie sur le littoral reste, globalement et nonobstant des situations isolées, faible à très faible.
En milieu urbain, les premières générations de moustique tigre génèrent des nuisances diurnes localisées. Les traitements insecticides ne pouvant pas être mis en œuvre en toutes circonstances contre cette espèce du fait de son écologie (milieux où les larves se développent), la lutte, toujours contre les larves, réside à 80 % dans les bonnes pratiques domestiques visant à supprimer les eaux stagnantes ou à grillager ce qui ne peut l’être et que chacun doit accomplir de façon préventive, même si aucune nuisance n’est ressentie.
D’autres insectes génèrent des nuisances comme les Chironomes d’apparence semblable en vol aux moustiques mais ils ne piquent pas et volent en essaim dense.
source EIDMED Entente Interdépartementale pour la Démoustication du littoral méditerranéen