Les pharmaciens unis dans l’adversité Suite à la réunion du 15 juin dernier, les représentants de la profession ont décidé d’un texte collectif et d’un éventuel plan d’action.

Ils étaient tous là ou presque jeudi 15 juin, rue de Provence, dans les locaux de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (Uspo) : les représentants des syndicats (FSPF, Uspo), de l’Ordre (section A et E), des groupements (Federgy, Collectif national des groupements de pharmaciens d’officine, Union des groupements de pharmaciens d’officine) mais aussi des étudiants (Association nationale des étudiants en pharmacie de France), pour une rencontre exceptionnelle. Deux absences étaient néanmoins à déplorer, celle de l’Union nationale des pharmacies de France, dont le représentant a été excusé, et celle de l’Association de pharmacie rurale, qui n’était elle pas invitée à la réunion. En un peu moins de trois heures, les présents sont tombés d’accord pour émettre un manifeste avant la fin juin, visant à sensibiliser le gouvernement, les élus et la population.

En pleine préparation du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) mais aussi de la convention pharmaceutique ou de la présidentielle de 2017, l’inquiétude règne dans la profession. Les peurs se cristallisent autour des baisses de prix de médicaments mais aussi de la non-parution de certains textes réglementaires, en particulier sur les services à l’officine« Le projet commun sera proposé par les syndicats et soumis à tous les représentants de la profession », explique Jocelyne Wittevrongel, vice-présidente de la FSPF. En cas de refus ou de non-réponse du gouvernement dans les semaines à venir, un plan d’action – aux contours non encore définis – est également en gestation. La rentrée sera chaude.

Par Laurent Simon – Le Pharmacien de France

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