Un dispositif de signalement des violences intrafamiliales via les pharmacies a été mis au point par le Ministère de l’Intérieur avec l’appui de l’Ordre national des pharmaciens. Cette démarche intervient dans le contexte actuel de confinement lié à l’épidémie Covid-19, générant une forte hausse des signalements de ces violences. Pour vous aider à communiquer à ce sujet et à agir le cas échéant, plusieurs outils sont à votre disposition via le Cespharm.
Le nombre de signalements de violences familiales a bondi de plus de 30 % durant les premières semaines de l’actuel confinement. Dans ce contexte singulier et contraignant, le pharmacien peut être amené à entrer en relation avec des victimes ou des témoins de violences intrafamiliales.
En tant que professionnel de premier recours, le pharmacien constitue légitimement un point d’appui possible pour alerter les forces de l’ordre (composer le 17) et leur permettre, le cas échéant, d’intervenir en urgence.
En ce sens, et au vu de l’efficacité de systèmes comparables déjà mis en place dans certains pays d’Europe, un dispositif de signalement en pharmacie de ces situations d’urgence auprès des forces de l’ordre vient d’être mis au point par le Ministère de l’Intérieur en collaboration avec l’Ordre national des pharmaciens. Il constitue un complément aux numéros d’appel 39 19 (Violences femmes info) et 119 (Allo enfance maltraitée).
Pour vous accompagner dans ce cadre, plusieurs outils sont à votre disposition via le Cespharm :
Face à une situation d’urgence :
- Une “fiche réflexe” destinée à vous guider dans cette approche, de contact et d’alerte face à une personne évoquant spontanément être victime ou témoin de violences familiales.
- Un flyer (émanant du Ministère de l’Intérieur) destiné au public et donnant la marche à suivre pour signaler des violences.
- Une liste de contacts utiles.
Pour communiquer plus largement :
- Deux versions d’une affiche invitant au signalement en pharmacie.
- Deux affiches, renvoyant vers Violences femmes info (39 19) pour l’une et Allo enfance maltraitée pour la seconde.
- Deux brochures expliquant le 119, l’une s’adressant aux adultes, l’autre aux enfants.