Communiqué de presse

 

L’économie des pharmacies françaises est dans le rouge et nous tirons la sonnette d’alarme depuis un certain temps sans avoir obtenu de réponses.
En peu de temps, nous sommes passés de 23 500 officines réparties sur le territoire à 22 600 aujourd’hui. Rien que pour l’année 2012, il y a eu 200 fermetures.

Si l’état ne tient pas les engagements pris dans la convention 2012, ces fermetures vont continuer entrainant la mort de la pharmacie rurale, de quartier, de proximité et la suppression d’autant d’emplois locaux : 10 000, 20 000 ? Peut-être plus ? Actuellement le secteur de l’officine représente 120 000 emplois.
Les pharmaciens et leurs équipes ont accepté de moderniser leurs informatiques, de passer des heures à expliquer la substitution des génériques, de développer le Dossier Pharmaceutique. En échange leur compétence, à travers de longues années d’étude, est remise en cause par la libéralisation des médicaments sur internet et le projet d’autoriser la vente du médicament en grande surface.

Le système français de répartition des pharmacies a l’avantage de répondre à l’attente de toute la population 24h/24h et même les jours fériés, de protéger la population de faux médicaments (nombreux sur internet mais inexistant dans les officines), de répondre rapidement à des alertes sanitaires.
Nous voulons alerter la population et tous les élus locaux que si les pouvoirs publics ne respectent pas les engagements signés en 2012, les pharmacies de demain seront concentrées dans les zones commerciales attractives (grandes surfaces, grand centre urbain…) mais plus du tout dans chaque quartier et chaque village.

 

Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône

 

Marseille,

Le 23 juillet 2013

Les Pharmaciens du Sud

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