L’information sur les prix

 Les prix sont librement déterminés par les professionnels.

L’information sur le prix d’un produit ou d’un service est donc primordiale pour le consommateur qui doit pouvoir choisir en toute connaissance de cause et faire jouer la concurrence. 

L’Autorité de la Concurrence remet en cause notre monopole et le manque d’information des prix dans les petites officines fait parti des arguments!!! 

L’information sur les prix est obligatoire

Depuis le 1er janvier 1987, tous les prix sont libres, à quelques exceptions près, lorsque la concurrence est inexistante ou insuffisante : certains transports publics, taxis, tarifs réglementés du gaz et de l’électricité, cas particulier des livres…

Le principe : les prix des produits ou services disponibles à la vente doivent être visibles et lisibles, exprimés en euros et toutes taxes comprises. Le consommateur doit être en mesure de connaître le prix qu’il aura à payer sans être obligé de le demander.

Il est interdit de lier la vente d’un produit soit à l’achat simultané d’autres produits, soit à l’achat d’une quantité imposée. Il existe cependant une tolérance pour certains produits : les yaourts par exemple… mais pas les médicaments, compléments alimentaires ou parapharmacie!

 

source DGCCRF

P.L

La Mutuelle des Etudiants rejoindra le groupe MGEN début 2014

Par Laurent Thevenin | 11/07 | 16:26

Contrainte à l’adossement, la LMDE intégrera officiellement le groupe MGEN à compter du 1 er janvier 2014. Ce dernier a dégagé un résultat net de 19,8 millions d’euros l’an dernier.

La Mutuelle des Etudiants (LMDE) se rapproche de La Mutuelle Générale de l’Education Nationale (MGEN) – AFP

Le calendrier du rapprochement de La Mutuelle des Etudiants (LMDE) avec La Mutuelle Générale de l’Education Nationale (MGEN) est désormais connu. « A compter du 1er janvier 2014 », la LMDE «  qui conservera ses instances élues, intégrera formellement le groupe MGEN », a précisé ce dernier jeudi 11 juillet à l’occasion de la publication de ses résultats annuels.

Cet adossement doit permettre d’assurer la pérennité de la première mutuelle étudiante française (920.000 affiliés, 320.000 adhérents). Le groupe MGEN rappelle avoir décidé fin 2012 « de s’investir davantage auprès de la LMDE, pour l’aider à faire à ses difficultés financières et de gestion ». Il prend déjà part à « ses décisions majeurs via un nouveau comité de surveillance conjoint  ».

Imposition fiscale sans précédent

En attendant, le groupe MGEN a conforté son assise lors du dernier exercice. A fin décembre, il comptait 3,57 millions de personnes protégées, soit une hausse de 1,5 % sur un an. Son chiffre d’affaires a atteint 2,04 milliards d’euros, dont 1,77 milliard en santé-prévoyance, sous l’effet notamment de la fusion-absorption de la MOCEN.

« Malgré une imposition fiscale sans précédent », qui s’est alourdie de 76,4 millions d’euros l’an dernier, il affiche un résultat net (19,8 millions d’euros) et des fonds propres (1,98 milliard d’euros) en progression. Son taux de marge de solvabilité est resté stable, à 487 %. Comme le groupe MGEN l’explique, son développement passe par une poursuite de la diversification de ses activités et à un renforcement de ses partenaires, comme celui avec la Maif .

Philippe GAERTNER communique:

Cher confrère,

Connaissance prise des termes d’un communiqué de presse reprenant la proposition issue du pré-rapport de l’Autorité de la concurrence, soumis à concertation publique, d’ouvrir partiellement la vente de médicaments sans ordonnance à d’autres canaux de distribution que les pharmacies, j’ai interpellé hier soir la ministre de la santé sur sa position s’agissant de l’ouverture du monopole pharmaceutique à la grande distribution.

Bruno MACQUART, Directeur adjoint de cabinet, me confirme, ce jour, que « la vente de médicaments en grandes surfaces n’est pas envisagée par le gouvernement », réponse donnée par Marisol TOURAINE et confirmée par les termes de la dépêche AFP que celui-ci m’a simultanément transmis.

Nous ne pouvons que nous réjouir que de cette prise de position respectueuse de la sécurité du circuit du médicament et de la protection de la santé publique.

Croyez, Cher Confrère, à l’assurance de mes sentiments confraternels les meilleurs.

Philippe GAERTNER
Président

La faute à qui?

L’attaque du monopole est en train de prendre forme. cela fait presque 35 années que je suis titulaire et j’ai toujours vu la mise en cause de notre monopole en filigrane de mon exercice professionnel.

Pourtant, il semble que les choses s’accélèrent puisque l’Autorité de la Concurrence dirigée par le redoutable énarque Bruno Lasserre (pour l’anecdote, il a fini l’ENA, école de planqués de l’Administration, au même moment ou j’ai fini la Faculté: 1978) a mis en place une consultation publique .

La consultation publique est la démarche qui permet aux citoyens, à titre personnel ou au nom d’un groupe ou d’un organisme, de poser des questions et d’exprimer des préoccupations, des attentes, des opinions ou formuler des commentaires sur les propositions que l’Autorité de la Concurrence est en train d’examiner.

Je ne baisse jamais les bras et votre syndicat va faire des propositions qui, je pense, ne sont pas corporatistes mais de simple bon sens. Il faudra convaincre que le pharmacien dans une officine de pharmacie n’est pas présent pour proposer des médicaments plus ou moins chers mais pour apporter un service que l’Autorité de la Concurrence et Que Choisir n’ont manifestement pas remarqué dans les pharmacies qui ont servi à leur enquête!

Toutefois, la couverture médiatique qu’il est donné à cette consultation publique donne la fâcheuse impression que les jeux sont faits. Certains médias nationaux comme France Info disent même que la fin du monopole se fera dès la rentrée.

J’ai la certitude que cette consultation publique qui est médiatisée la veille de l’ouverture du marché des médicaments sur internet est programmée uniquement pour donner l’impression de respecter un semblant de discussion avec la profession.

Quoiqu’il en soit, et avant que la profession prenne des mesures économiques de sauvegarde qui risquent de coûter très cher à la Sécurité Sociale si le monopole venait à tomber, nous allons répondre à cette consultation publique et nous vous soumettrons notre avis sur notre facebook® d’ici quelques jours.

Si notre argumentaire de réponse ne vous convient pas, s’il semble manquer quelque chose d’essentiel, n’hésitez pas à nous interpeller par email.

Et, pour les non-syndiqués qui subissent, désespérés, l’évolution de notre profession, je les encourage à nous rejoindre et à adhérer au Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône car ce n’est pas en restant dans son coin sans rien faire que nous pourrons défendre notre profession alors que la rentrée sera certainement très agitée et ou nous aurons besoin de tous les confrères.

650 euros par an pour tous les services et la défense professionnelle que nous vous offrons, ce n’est pas bien cher surtout quand vous voyez ce que vous proposent d’autres syndicats ou « groupements d’achat ».

P.L

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR