Précisions sur le quiproquo

Quelques confrères m’ont demandé quelques précisions sur le mot “quiproquo”.

 

Ce mot est apparu au début du XVème siècle pour désigner une liste de produits substituables par un  autre si l’épicier-apothicaire ne possédait pas le produit original prescrit par le médecin. En fait les  “quiproquo” (pas de “s” au pluriel) sont les ancêtres du Répertoire National des Génériques.

 

Au début du XVIème siècle, Philippus  Theophrastus Aureolus Bombastus von Hohenheim, plus connu sous le nom de Paracelse,  fulminait  contre les apothicaires et leur fameux “qui pro quo” . Il considérait les apothicaires montpellierains  qui pratiquaient la substitution comme des profiteurs!

 

 

 

Merci!

Philippe Lance, Vice-Président du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône

Depuis que j’ai entièrement refondu le site internet du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône, nos rapports avec les consoeurs et confrères s’est modifié. Beaucoup n’hésitent pas à nous contacter quand un problème survient et pensent (à juste titre) que nous pouvons les aider. Nous les remercions de cette confiance (retrouvée?).

Nous remercions aussi les consoeurs et confrères qui nous ont renvoyé les voeux de bonne année et leurs encouragements sont le moteur de notre engagement mais aussi une juste récompense de l’abnégation des membres du Bureau Syndical.

Pour vous donner quelques chiffres, entre le 26 et le 30 décembre 2011 inclus, vous avez été entre 100 et 140 visiteurs par jour et vous avez consulté entre 360 et 470 pages sur notre site internet!

Les pages les plus consultés sont généralement celles liées à l’activité au comptoir mais aussi les articles sur la législation ce qui prouve que vous tenez à respecter les différents Codes qui s’imposent à notre exercice professionnel.

Personnellement, que ce soit le site https://pharmaciens13.info, la newsletter quotidienne ou facebook®, toutes ces nouveautés m’ont permis d’avoir des relations privilégiées avec certains d’entre vous et j’en suis fier car, pour reprendre à mon compte le titre d’une ancienne émission nocturne de RTL:  Les pharmaciens sont sympas!   

Encore merci

Amitiés à tous

Philippe Lance

Myosotis, une jolie fleur que l’on n’oublie jamais:

Selon une légende, un chevalier et sa dame se promenaient le long d’une rivière.

Il se pencha pour lui cueillir une fleur, mais perdit l’équilibre à cause de son armure et tomba à l’eau.

Alors qu’il se noyait, il lança la fleur vers sa dame en criant « Ne m’oubliez pas ! »

Cette phrase pour désigner la fleur est d’ailleurs restée en allemand (das Vergissmeinnicht — le mot vient de l’ancien allemand vergiss mein nicht, on dit aujourd’hui vergiss mich nicht), en anglais (forget-me-not), en espagnol (no-me-olvides), en italien (nontiscordardime), en polonais (niezapominajki) et dans beaucoup d’autres langues (danois, néerlandais, roumain, etc.).

Le myosotis est aussi devenu le symbole de la Société Alzheimer.

Il symbolise la perte de mémoire, l’un des symptômes de la maladie d’Alzheimer, et nous invite à ne pas oublier les personnes atteintes de cette maladie et leurs aidants.


Vous pourrez découvrir plein de choses sur les plantes et écrites de fort belle manière dans le livre de notre confrère retraité Michel Bernardot: “Sentiers Botaniques”: une idée de cadeau de Noël, non?

Dans ces vingt-huit chroniques, l’auteur, avec une verve acidulée, nous conte, parmi tant d’autres, l’histoire de la balsamie, les supposées vertus alexitères d’une liane américaine appelée condurango ou celles, maléfiques, des poissons africains utilisés dans les ordalies…

Là, les secrets de l’alkékenge ou chambre d’amour, ici, le gaïac et ses légendes sud-américaines. Demandez le programme ! Vous saurez tout sur les teintures héroïques et les tisanes émollientes. Tout sur le coca ou la kola. Les présents des Rois mages, la myrrhe, l’oliban. La vie des plantes et l’avis du botaniste. Érotisme à poison ou exotisme à foison.

le lien ci-dessous:

sentiers botaniques de Michel Bernardot

 

 

 

 

 

Quinquina

Quinquina (Cinchona officinalis )

Le Quinquina ou Kina-kina (écorce des écorces) est importé en Europe sous le nom d’écorce du Pérou.

C’est dans ce pays que les Indiens avaient découvert ses propriétés antimalariques.

Cette écorce doit sa dénomination latine à la femme du vice-roi du Pérou, la Comtesse d’El Chinchon qui aurait dû sa guérison à l’emploi de cette écorce.

Reconnaissante, elle facilita l’introduction de cette drogue en Espagne où elle porta le nom de “Poudre de la Comtesse”. Puis, commercialisée par les Jésuites, elle devint “Poudre des Jésuites”.

Pour lutter contre le paludisme qui sévit un peu partout et n’épargne pas la région de Versailles, Louis XIV la fait importer en France.

Le Roi, lui-même atteint par les fièvres, reçoit cette poudre sous forme d’un remède secret, de Talbot, un garçon apothicaire de Cambridge et guérit.

En remerciement, le Roi octroie à Talbot une pension contre la divulgation de la formule de son remède secret. L’action thérapeutique du Quinquina est reconnue bien que la médecine officielle représentée par la Faculté de Médecine de Paris et son Doyen Guy Patin en proscrive l’emploi.

Les Pharmaciens du Sud

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