1er janvier 2015: Quelques vérifications à faire.

Le 01 janvier 2015 notre rémunération évolue avec la mise en place de nouveaux honoraires de dispensation et une évolution de la marge dégressive lissée, ce qui signifie que le prix de vente des médicaments, concernés par ces évolutions, va être modifié.

C’est au travers de votre mise à jour produits que les nouveaux prix de vente seront reportés dans votre LGPI, à partir des mises à jour effectuées par le CEPS (Comité économique des produits de santé).

source Pharmagest

Question/réponse

Bonjour,

Nous arrivons vers la période où tout le monde est en vacances, et le premier janvier nous devons appliquer une nouvelle tarification.

Je n’ai aucune information de quiconque concernant la procédure à suivre.

Avez-vous prévu une réunion d’information, ce qui serait la moindre des choses, où au minimum un document explicatif ?

Bien à vous,

J-L P

Bonjour,

Normalement, tout est dans les mains des SSII et votre logiciel expert devrait être opérationnel au 1er janvier 2015.

On peut s’attendre à des « bugs » informatiques car c’est un gros changement (honoraire fixe).

Le prix d’achat des médicaments remboursables ne change pas.

Votre attention devra se porter sur les paramètres de votre ordinateur mais votre SSII devrait vous indiquer la marche à suivre : cela a été fait pour la société Pharmagest et Alliadis est en train de le faire.

je comprends votre anxiété d’autant plus que nous ne maitrisons plus grand chose au niveau des prix du remboursable (mise à jour des prix par le fichier du CEPS).

Si j’ai un conseil à vous donner, c’est de vérifier des prix d’achat et prix public avec la facture de vos fournisseurs y compris celles des répartiteurs pendant quelque temps.

Le seul point ou il faut être vigilant est que l’honoraire de 0,82€ TTC soit bien intégré dans le prix des médicaments remboursables.

Si d’autres questions vous viennent à l’esprit, n’hésitez pas.

bien cordialement


Philippe LANCE
Président

Pharmacies Lafayette: grand parc d’attraction et/ou miroir aux alouettes?

Paris, le lundi 15 décembre 2014. Selon leurs déclarations au journal la Dépêche, Hervé Jouves, président de Lafayette Conseil, et Pascal Fontaine, directeur commercial, se félicitent des résultats de leur société. Le réseau Lafayette regroupe deux pôles – pharmacie d’un côté, optique de l’autre – autour d’un concept commun de prix bas.

Parti d’une pharmacie toulousaine en 1995 pour arriver en région parisienne en 2014 , le réseau séduit régulièrement des pharmaciens et compte aujourd’hui 63 pharmacies à l’enseigne, la dernière s’étant ouverte à Sarlat-a-Canéda. Le réseau ambitionne d’atteindre 150 pharmacies et 100 magasins d’optique d’ici à 2017.

Les dirigeants annoncent près de 300 millions d’euros de chiffre d’affaires (CA) en 2013, cinq millions d’euros de CA moyen par officine et plus de 40 000 passages en caisses chaque jour sur l’ensemble du réseau pour plus de 11 millions de clients par an. En revendiquant autant de clients qu’Euro-Disney (14,2 millions de visites en 2014 ), Messieurs Jouves et Fontaine exagèrent un peu sans qu’il soit certain que la comparaison soit judicieuse pour qui se targue « de santé pour tous »… Mais les chiffres impressionnent quand il s’agit de la parapharmacie toulousaine ouverte en 2001, transférée en 2012 dans des locaux de 1000 m², qui verrait passer 4 000 clients par jour venus acheter parmi les 21 000 références répertoriées.

Le concept qui mise sur le low-cost et la simplicité fonctionne au moins dans un premier temps. Les pharmacies qui s’y rallient voient leur CA se multiplier rapidement. Un CA qui se compose pour 60 à 80 % de médication officinale et de parapharmacie. Mais c’est aussi un modèle économique fragile et critiquable car la rentabilité s’effondre une fois passée la phase de croissance, rattrapée par l’augmentation des charges. Les marges seraient réduites de l’ordre de 10 points par rapport à la moyenne des pharmacies. Une évolution à suivre car ces pharmacies se revendraient mal, valorisées autour de 15 % du CA.

source JIM.fr

Editorial de Philippe Gaertner: Reculer serait périr

Quelques semaines avant que frappent les baisses de prix prévues dans la loi de financement de la sécurité sociale, les esprits s’échauffent. Il faudrait repousser, voire annuler la mise en place des honoraires pharmaceutiques, que la FSPF a entérinés en mai dernier. Au moment où nous avons fait le choix de mettre un pied hors des marges réglementées en transformant une moitié en honoraires versés par l’Assurance maladie, revenir en arrière constituerait un reniement incroyable… et un non-sens économique. La peur est toujours aussi mauvaise conseillère, surtout en période de crise.

Les simulations que nous avons réalisées le prouvent : les pharmaciens profiteront des honoraires pharmaceutiques, à la fois professionnellement et économiquement. Si l’on peut concevoir que le changement effraie, vous devez aussi comprendre une chose : l’immobilisme tuera à coup sûr la profession. En faisant un pas résolu vers cette nouvelle forme de rémunération, nous avons prouvé au gouvernement que le modèle de l’économie traditionnelle n’était pas le nôtre. Notre spécificité a d’ailleurs été prise en compte puisque nous avons été « exfiltrés » de la loi Macron pour réintégrer la loi Santé, sous la houlette de Marisol Touraine, qui n’a cessé de défendre la place du médicament à l’officine.

Je n’ai aucun doute aujourd’hui que nous pourrons travailler en bonne entente avec les services du ministère pour aider les pharmaciens, en simplifiant notamment les transferts d’officines ou en facilitant l’intégration des adjoints au capital. Dans le même temps, d’autres professions dites « réglementées », notamment du domaine juridique, ont été prises dans la tourmente médiatique et n’auront peut-être pas cette chance.

Pour le dire simplement et de manière non équivoque : oui, les pourcentages des marges que vont toucher les pharmaciens vont baisser, comme le montre l’arrêté paru en décembre, mais non, les pharmaciens ne pâtiront pas du changement de rémunération parce qu’ils toucheront le strict équivalent en honoraires pharmaceutiques plus une revalorisation pérenne que nous avons négociée. On ne vit pas avec des pourcentages, n’en déplaise à ceux qui se contentent de vivre de calculs politiques

Résultat global : une préservation de notre rémunération et une chance unique de changer notre logiciel économique, dans un contexte de déflation continue des prix. Il me faut toutefois convenir d’un point : ce ne sera pas suffisant. Seul l’ajout d’une rémunération à l’ordonnance permettra de réellement nous détacher de notre dépendance au volume des médicaments délivrés. C’est la prochaine étape…

Philippe Gaertner
Président de la FSPF

Pharmacies en contrôle « génératio »:

150 pharmacies du département sont en contrôle TPCG et se retrouvent avec de nombreux rejets pas toujours justifiés.

Nous avons signalé que le seul générique disponible pour le Nasonex® ne l’est plus et manque au fabricant.

Les rejets TPCG  sur le Nasonex® pourront être retraités dès la semaine prochaine.

Nous rappelons aux confrères syndiqués de ne pas hésiter à nous faire remonter les problèmes rencontrés.

V. O de L

Les Pharmaciens du Sud

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