RENFORCEMENT DU DISPOSITIF « TIERS PAYANT CONTRE GENERIQUE » Rappel sur les modalités d’application du dispositif

Communiqué de la FSPF:

RENFORCEMENT DU DISPOSITIF

« TIERS PAYANT CONTRE GENERIQUE » 

Rappel sur les modalités d’application du dispositif 

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 A l’occasion de la CPN du 12 septembre 2012, la CNAM-TS et les syndicats de pharmaciens ont constaté les très bons résultats de cette action : le 29 août 2012, le taux de substitution national avait atteint 78,6 %, soit une progression de 7,2 points depuis le 6 juin précédent, date à laquelle le renforcement de l’action a été acté.

Lors de cette CPN, les partenaires conventionnels sont également convenus de rappeler les modalités d’application du « tiers payant contre générique ». A cette fin, la caisse nationale a diffusé, le 12 septembre, une nouvelle « Infodirigeants ».

Cette dernière, rédigée par la CNAM-TS en concertation avec les syndicats représentatifs de pharmaciens, rappelle notamment les points suivants, sur lesquels nous attirons votre attention :

 

  1. 1.     Assurés exclus du dispositif « tiers payant contre générique »

 

Le dispositif « tiers payant contre générique » s’applique à tous les assurés, y compris aux bénéficiaires de la CMU-C[et de l’Aide Médicale d’Etat (AME).

Seuls sont exclus les bénéficiaires de soins entrant dans le cadre des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT/MP).

 

  1. 2.     Molécules exclues du dispositif « tiers payant contre générique »

 

Le dispositif « tiers payant contre générique » s’applique à l’ensemble des molécules figurant au répertoire des génériques arrêté au 30 juin 2011, exception faite :

–        des molécules pour lesquelles une recommandation de l’ANSM a été émise :
levothyroxine et les anti-épileptiques ;

–        des molécules sous TFR.

 

En outre, les parties conventionnelles sont convenues d’exclure le mycophénolate mofétil du dispositif « tiers payant contre génériques », ce dans l’attente des recommandations que serait susceptible d’émettre l’ANSM sur cette molécule.

 

1. 3.     Utilisation de la mention « non substituable »

 

Lorsque la mention « non substituable » est apposée en toutes lettres et de manière manuscrite, la délivrance du princeps concerné peut donner lieu au bénéfice du tiers payant.

 

Je vous rappelle que le bénéfice du tiers payant ne relève que d’une faculté – et non d’une obligation – du pharmacien. Ainsi, en-dehors des bénéficiaires de soins entrant dans le cadre des accidents du travail et des maladies professionnelles (AT/MP), le pharmacien qui délivre un princeps reste libre de faire ou non bénéficier ses patients du tiers payant, le patient étant par la suite remboursé intégralement, sans préjudice économique.

 

Toutefois, il ne saurait être admis qu’un pharmacien refuse d’accorder le tiers payant uniquement aux seuls assurés présentant une prescription de princeps dont l’auteur a correctement écarté la substitution. En effet, il n’est pas exclu que cette pratique, en cas de contentieux, soit jugée discriminatoire. Il est préférable que le choix du pharmacien de pratiquer ou non le tiers payant s’applique à l’ensemble de son activité et non à des cas de figure particuliers.

 

En outre, le non respect du dispositif mis en place par la CPN ne permet pas de garantir le respect des recommandations de l’ANSM relatives à la non substitution de certaines molécules, telles que la levothyroxine et les anti-épileptiques.

 

Par conséquent, et afin de garantir une application homogène et sereine de l’action nationale, la CNAM-TS a demandé, dans son « Infodirigeants » du 12 septembre 2012, de respecter strictement le cadre légal du dispositif « tiers payant contre générique » : –        le pharmacien doit pouvoiraccorder le tiers payant en cas de présence de la mention « non substituable » manuscrite sur l’ordonnance, dès lors que cette mention est reportée conformément aux modalités prévues par la réglementation ;-        parallèlement, les caisses doivent, dans ce cadre, assurer le règlement des factures qui leur sont adressées par les pharmaciens dans le cadre du tiers payant.

 

 

  1. 4.     Modalités de facturation par le pharmacien

 

Le refus de l’assuré de se voir délivrer un générique, alors que la substitution n’a pas été écartée par le prescripteur, donne lieu à une facturation papier du ou des princeps concerné(s) par ce refus et au paiement par l’assuré sans bénéfice du tiers payant.

 

 

  1. 5.     Calcul du taux de substitution

 

Le taux de substitution du pharmacien doit être calculé en référence au répertoire conventionnel au 30 juin 2011.

 

La buprénorphine, sans être exclue du répertoire conventionnel, doit faire l’objet d’un suivi particulier. Les faibles taux de substitution constatés sur cette molécule, dès lors qu’ils traduisent une difficulté à substituer partagée par l’ensemble des pharmaciens de la circonscription considérée, constitueront un élément d’appréciation supplémentaire du taux de substitution pouvant jouer en faveur du pharmacien. Cet élément ne devra cependant pas être jugé déterminant de l’appréciation globale du taux de substitution dans le cadre de l’action.

 

Enfin, la levothyroxine et les anti-épileptiques, s’ils sont exclus du « dispositif tiers payant contre génériques »,  ne sont pas exclus du calcul du taux de substitution.

 

A l’occasion de la CPN du 12 septembre 2012, les partenaires conventionnels sont convenus de la nécessité de revoir toute procédure locale qui serait contraire à ces modalités d’application du dispositif « tiers payant contre générique ». Les caisses concernées doivent en conséquence réunir au plus vite la CPL afin de mettre un terme à ces procédures. A défaut, je vous remercie de solliciter la convocation de cette commission dans les meilleurs délais.

 

 

 

 

 

 

 

 

RAPPEL: Merci de respecter nos instructions

Dernière minute: Un point précis sera fait mercredi 19 septembre 2012 avec la CPAM 131. Vous serez averti par newsletter.

 

Chers confrères syndiqués,

Suite à nos nombreuses newsletters, vous savez maintenant qu’un processus de rejets sur les princeps a été mis en place par la CPAM 131 depuis le 10 septembre 2012. Cette action repressive a été décidée au niveau national avec l’accord des syndicats nationaux.

Vos responsables syndicaux départementaux, s’ils comprennent qu’il est primordial d’atteindre ce taux trés élevé de 85% de substitution du répertoire générique, s’inquiètent sur la qualité des rejets que va générer le système informatique de la Sécu.

Nous savons déjà, d’après des informations obtenues auprès de départements de la région PACA,  que de nombreux dysfonctionnements vont apparaitre.

Afin de ne pas saturer le standard téléphonique du syndicat mais aussi afin que nous réagissions au plus vite auprès de la CPAM 131, nous vous demandons de ne pas utiliser la transmission téléphonique mais de nous signaler vos problèmes sur notre e-mail:  syndicat.pharmaciens13@gmail.com

Vous remerciant
Philippe LANCE
Vice-Président

“Groupements”: un très bon article du Moniteur à lire.

Le Moniteur des Pharmacies N° 2948 du 15 septembre consacre un long article sur les “groupements ” et les bonnes choses à savoir avant de signer un contrat.

Quelques  conseils avisés:

– Un contrat dont la signature vous engage et n’engage pas le “groupement” est à éviter. Au syndicat nous avons pu voir certains contrats presque léonins au profit du “groupement”.

– Attention aux “groupements” qui sont des sociétés commerciales (type SARL) qui n’ont pas à fournir les comptes à leurs “adhérents” non actionnaires.

– Bien vérifier que le “groupement” ne vous coûte pas de l’argent: cotisations trop élevées, rétention des coopérations commerciales au profit de la société commerciale (quelquefois à l’unique profit de ses dirigeants!) sous le prétexte que seul le groupement peut les obtenir: si vous avez des doutes, renseignez vous avec les représentants des laboratoires pharmaceutiques ou des fournisseurs qui sont bien informés.

Souvent certaines sociétés commerciales vous montrent et démontrent ce que vous obtenez grâce à eux mais vous cachent ce qu’elles vous retiennent par des coopérations commerciales à leur profit comme “apporteur d’affaires” pour le laboratoire. Ne pas être trop crédule car tout est affaire d’argent et les temps sont suffisamment difficiles pour nous.

Si vous avez des doutes, n’hésitez pas à demander conseil à votre syndicat!

Mais ne soyons pas négatif car il existe des “groupements” valables (c’est rare mais ça arrive).

P.L

 

Rappel important

Echapper en toute légalité au paiement de l’indemnité de précarité d’emploi, c’est possible !

Une disposition méconnue de l’article L. 122-3-4 du Code du travail permet de ne pas verser cette indemnité pour les CDD conclus avec des jeunes (lycéens, étudiants…) pendant leurs vacances scolaires.

Si le jeune n’a pas totalement achevé son cursus scolaire et que le contrat ne déborde pas de la période des vacances, l’employeur est exonéré des 10 % de précarité d’emploi.

Pour éviter tout litige, il suffira de préciser dans le contrat que, compte tenu du statut d’étudiant du salarié recruté, l’indemnité de fin de contrat ne sera pas versée.

P.L

TPCG: La CPAM 131 et les autres caisses trop rigides sont désavouées par la CNAM.

Sous réserve que les informations que j’ai obtenues sont bonnes, voici un:

Petit résumé de la Commission Paritaire Nationale du mercredi 12 septembre 2012 à Paris:

Tout d’abord la FSPF a demandé une mise au point concernant l’avenant n°6 et la procédure des rejets (d’où l’absence de rejet-princeps à ce jour sur notre département):

Heureusement, il n’y aura aucun rejet de lot (validé).

En ce qui concerne les rejets de facture ils seront fait sous conditions et non systématiquement.

Certaines molécules seront visées et ce n’est pas l’ensemble du répertoire qui fera l’objet des rejets.  Une lettre réseau sera adressée à toutes les caisses de France et de Navarre et toutes devront appliquer la même méthode.

Les rejets se produiront uniquement pour les plus mauvais taux de substitution c’est à dire au dessous de 60% mais, avant, ils seront convoqués préalablement en CPL et devront s’expliquer. Seulement après, les rejets seront effectifs.

De plus, les pharmaciens pourront retraiter leur facture à la main s’ils peuvent justifier d’un Non Substituable pour raison médicale.

Pour les calculs du taux de substitution, personne ne s’entend sur les chiffres.

Les chiffres de la CNAM sont toujours inférieurs à ceux de Pharmastat® ou des logiciels experts de pharmacie. La FSPF a demandé que soient organisées des réunions pour mettre en place un mode de calcul commun.

Exemple : pour le lanzoprazole, la CNAM prend en compte dans son calcul tous les génériques + Ogast Oro® (qui ne fait apparemment pas parti de la liste) d’où les différences de chiffres.

La FSPF s’inquiète car les primes qui résulteront de la substitution de chacun découleront des taux de substitution.

NB: Concernant le Cellcept®, la direction de la CNAM a demandé une étude.

Commentaire du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône: L’angoisse franco-française sur le générique a fini par avoir raison des “velléités guerrières” des CPAMs départementales et des syndicats nationaux. Après un épisode fébrile, le soufflet va retomber.

Mais, les confrères au dessous de 60% de taux de substitution devront faire attention car, certainement par contre-coup, la CPAM fera des exemples sur les plus “mauvais élèves”.

La Convention prévoyant des primes pour les pharmacies atteignant le fameux taux de 85%, nous insistons pour que l’effort fourni ne redescende pas (Disons que c’est un voeu pieux).

P.L

Les Pharmaciens du Sud

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