A ce jour, moins de 30 000 médecins de ville ont passé commande auprès des officines du vaccin anti-Covid du laboratoire Astra Zeneca. Nous sommes loin des 70 000 attendus par le ministère de la Santé !
Comme nous le craignions, le dispositif de commandes mis en place par les autorités sanitaires représente un frein pour mener une campagne efficace de vaccination contre la Covid-19.
Afin d’accélérer la vaccination de la population, la FSPF demande expressément au ministre de la Santé de signer l’arrêté autorisant les pharmaciens à prescrire et administrer ce vaccin. La Haute Autorité de santé (HAS) le recommande pourtant depuis le 2 février. Les pharmaciens pourront ainsi vacciner avec les 260 000 doses qui sinon, vont rester dans les frigos de Santé Publique France.
La FSPF déplore également que le ministère de la Santé n’autorise pas les prélèvements nasopharyngés réalisés par les pharmaciens en officine en vue de pratiquer un test RT-PCR de criblage en cas de positivité d’un patient à un test antigénique. De nombreux laboratoires d’analyses médicales proposent des conventions aux officines mais, du fait du vide juridique, l’assurance maladie refuse la prise en charge du prélèvement.
Si l’on veut mettre fin à cette pandémie qui paralyse la vie de nos concitoyens, il est plus que temps de donner les moyens aux pharmaciens de participer pleinement à la lutte contre la Covid-19.
Les pharmaciens et leur réseau de proximité sont une force. Si le gouvernement veut réussir à vaincre ce virus, il doit leur donner les moyens et les utiliser !
Confraternellement,
Philippe BESSET
Président de la FSPF
NDLR: Nous avons reçu un email de Michel SIFFRE, Président de l’URPS Pharmaciens PACA affirmant que le prélèvement est pris en charge par la CPAM. En l’état d’avancée des textes juridiques, ce n’est pas encore acté. Patientons encore un peu. Nous vous informerons dès que cette mesure sera financée.
P.L