L’état d’urgence sanitaire a pris fin le 1er juin et, avec lui, certaines mesures exceptionnelles autorisant les pharmaciens d’officine à déroger aux règles de dispensation des produits de santé comme à leur prix.
C’est notamment le cas des mesures suivantes :
- encadrement du prix de vente des masques chirurgicaux
- autorisation de fabriquer des solutions hydroalcooliques
- encadrement des prix de vente des GHA et SHA
- délivrance des médicaments initialement dispensés en PUI
- renouvellement exceptionnel des traitements de substitution aux opiacés (méthadone et buprénorphine) et des contraceptifs oraux
- renouvellement exceptionnel de certains dispositifs médicaux sur la base d’une ordonnance expirée
- substitution de certains dispositifs médicaux indisponibles.
S’agissant des solutions hydroalcooliques, la fin de l’interdiction de la fabrication ne fait pas obstacle à l’écoulement des stocks existant au 1er juin.
Les mesures relatives à la délivrance des masques, aux tests antigéniques, à la vaccination et à la réalisation de bilans de médication et d’accompagnements pharmaceutiques en télésoins restent inchangées.
Par ailleurs, vous êtes toujours autorisés à délivrer exceptionnellement du RIVOTRIL hors AMM, à dispenser des spécialités destinées à la réalisation d’une IVG et à louer des oxymètres de pouls.
Enfin, la FSPF va saisir le ministère de la Santé afin de demander la prorogation de la délivrance des médicaments initialement dispensés en PUI. Ce dispositif, qui simplifie le parcours thérapeutique, est en effet utilisé au quotidien par de nombreux patients atteints de pathologies lourdes.
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