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Lors d’un rendez-vous avec le Président du CROP, M. Stéphane Pichon, le Préfet de Police a communiqué les numéros de téléphone concernant la sécurité des Professions Libérales.
En raison du caractère sécuritaire, nous donnons aussi l’information aux pharmacies qui ne cotisent pas à notre syndicat.
Les voici selon la localisation (c’est une image, il suffit de cliquer dessus pour l’agrandir):
Sécurité: l'annuaire de la Préfecture de Police (1) (cliquez sur l'image pour l'agrandir
Annuaire du Préfet de Police (2) (cliquez sur l'image pour l'agrandir)
premier flacon d'extrait de pancréas de chien (University of Toronto)
Sir Frederick Banting et Dr Charles Best sont peut-être les personnalités médicales canadiennes les mieux connues. Leur nom évoque la découverte de l’insuline, réalisée à l’Université de Toronto en 1921-1922. La découverte et la fabrication de l’insuline a été saluée comme l’une des plus grandes découvertes médicales du XXe siècle.
En réalité, cependant, la découverte de l’insuline est le fruit d’un travail de collaboration, ayant été réalisée par une équipe de recherche formée de quatre hommes : le médecin Frederick Banting, l’étudiant diplômé Charles Best, le professeur de physiologie J.J.R. Macleod et le biochimiste J.B. Collip.
Comme vous le savez tous, le diabète (diabetes mellitus en latin) est un trouble causé par l’incapacité de l’organisme à assimiler certaines substances, particulièrement le sucre. Si l’organisme est incapable de métaboliser les aliments (les transformer pour produire de l’énergie) parce qu’il lui manque une hormone protéique produite par le pancréas, cela provoque un taux élevé de glucose (sucre) dans le sang et l’urine. De là vient l’un des premiers noms donnés à cette affection : la « maladie du sucre ».
Avant 1922, quand on avait diagnostiqué le diabète, on imposait au malade une diète spéciale : il ne recevait que la quantité de nourriture que son organisme pouvait métaboliser. Cette diète était si rigoureuse que les personnes atteintes de diabète perdaient beaucoup de poids et devenaient squelettiques. C’était en fait un traitement à mourir de faim, qui prévenait pendant quelques mois, peut-être un an, la mort causée par le diabète, mais les malades mouraient de malnutrition et d’inanition.
En 1921, Banting émet l’hypothèse que la sécrétion interne du pancréas (l’hormone protéique qui assure le métabolisme) provient des cellules de cet organe. Auparavant, personne ne comprenait le fonctionnement de la maladie.
Frederick Banting (1891-1941), diplômé de la faculté de médecine de l’Université de Toronto, revient à cette université pour demander s’il est possible d’utiliser des installations de laboratoire pour vérifier son hypothèse sur la sécrétion interne du pancréas. Le responsable est John James Rickard Macleod (1876-1935), professeur de physiologie, qui a lui-même une réputation internationale comme spécialiste du métabolisme des hydrates de carbone. Il accepte sans enthousiasme d’appuyer les recherches de Banting en lui prêtant son laboratoire et en lui offrant l’aide de l’étudiant diplômé Charles Best pendant l’été 1921. En mai 1921, Banting ferme son cabinet de médecin de London, en Ontario (où sa clientèle s’accroît constamment), et s’installe à Toronto.
L’été est long et chaud à Toronto cette année-là. Le laboratoire, non climatisé, est inconfortable et ne permet pas de pratiquer de façon sanitaire la chirurgie expérimentale. Banting travaillait encore à mettre au point la technique chirurgicale visant à rendre les chiens diabétiques. Pour diverses raisons, Banting et Best ont de la difficulté à garder vivants leurs chiens de laboratoire et doivent se mettre à acheter d’autres chiens dans les rues de Toronto. (Beaucoup de gens soupçonnent l’existence d’un commerce d’animaux familiers volés et vendus aux universités à des fins de recherche. Banting et Best ne sont au courant d’aucun trafic de chiens; croyant que ce sont des chiens errants, ils les paient de 1 $ à 3 $ chacun.)
Dans leur laboratoire de recherche, leurs premiers travaux sont frustrants et souvent décourageants. Banting finit par améliorer l’exécution de la difficile intervention chirurgicale qu’il pratique sur les animaux; Best et lui apprennent ensemble à mesurer le taux de sucre dans le sang de leurs chiens. Vers la fin de l’été, les deux chercheurs obtiennent des résultats très encourageants qui montrent qu’ils sont sur une bonne piste. Le professeur Macleod accepte de continuer de soutenir les recherches de Banting et de Best. Il fournit à Banting de meilleures installations, un plus grand nombre d’animaux et un salaire, et l’équipe de recherche est augmentée au moment d’entreprendre une nouvelle étape.
James Bertram Collip (1892-1965) est docteur en biochimie. Il était professeur titulaire à l’Université de l’Alberta et était allé à Toronto pour travailler à un autre projet pendant une année sabbatique en 1921-1922. Il se joint à l’équipe de recherche à l’automne 1921 et commence à travailler à raffiner des extraits et à en produire des quantités suffisantes pour les essais cliniques. Il travaille dans un laboratoire à part, assez loin de celui de Banting et Best. Sa contribution au projet consiste à produire un extrait purifié du pancréas, dont les impuretés sont enlevées mais qui contient toujours l’agent antidiabétique.
Le temps est venu d’essayer le nouvel extrait avec les malades. Un premier extrait obtenu par Banting et Best et administré à un malade se montre inefficace en janvier 1922. Quelques jours plus tard, l’extrait de Collip est injecté au même malade et donne de tout autres résultats. Leonard Thompson, 14 ans, est diabétique depuis 1919, ne pèse que 65 livres et est sur le point de sombrer dans le coma et de mourir.Une fois qu’il a reçu l’extrait de Collip, les symptômes de Thompson commencent à disparaître, le taux de sucre dans son sang revient à la normale, et ses capacités physiques et mentales augmentent. Les résultats sont indiscutables : l’extrait de pancréas de chien a un effet antidiabétique important sur les humains. C’est un triomphe magnifique : l’extrait contient les sécrétions internes du pancréas, et il rétablit les fonctions métaboliques normales des personnes atteintes de diabète. Le nouvel extrait est nommé insuline.
Lorsque se répand la nouvelle de l’efficacité de l’insuline pour les diabétiques, des centaines et des milliers de malades, de familles et de médecins veulent obtenir le traitement. L’équipe de recherche de Toronto a un problème : elle ne peut pas produire assez d’insuline pour répondre à la demande!
La firme Connaught Anti-Toxin Laboratories, de l’Université de Toronto, ne peut pas en fabriquer une quantité suffisante. Une compagnie américaine, Eli Lilly and Company, d’Indianapolis, accepte de collaborer avec les gens de Toronto pour tenter de produire plus d’insuline. En Grande-Bretagne, le Conseil de la recherche médicale entreprend de développer la production d’insuline. À mesure que les quantités augmentent, plus d’enfants et d’adultes diabétiques reçoivent un traitement qui leur sauve la vie.
La découverte de l’insuline est une percée médicale remarquable. Les réussites se multiplient : des centaines de personnes qui auraient perdu la vie sont sauvées par le nouveau traitement. Ted Ryder, 5 ans, qui pèse 26 livres (soit 11,80Kgs), reçoit sa première injection d’insuline à Toronto en juillet 1922; il vivra jusqu’en 1993. En 1922, Elizabeth Hughes, 14 ans, est sur le point de mourir d’inanition; elle commence immédiatement ses traitements à l’insuline et continuera de les suivre pendant 59 ans. En hommage à cette réussite, le prix Nobel de physiologie et de médecine est décerné en 1923 à Frederick Banting et à J.J.R. Macleod, qui partagent ensuite leur prix avec Charles Best et J.B. Collip respectivement.
Après la grande découverte, les membres de l’équipe de recherche n’ont plus guère de contacts entre eux. Macleod retourne en Écosse en 1928 et y décède en 1935. Banting reçoit une chaire de recherche médicale à l’Université de Toronto et fait campagne pour l’amélioration des installations et du financement de la recherche médicale au Canada. Il meurt en 1941 dans l’écrasement d’un avion à Terre-Neuve en se rendant en Grande-Bretagne pour une mission de guerre officielle. Collip devient dans les années 1930 un éminent chercheur en endocrinologie, passant à l’Université McGill, puis à la University of Western Ontario, où il est doyen de la faculté de médecine. Il décède en 1965. Best, âgé de 29 ans seulement, remplace Macleod en tant que professeur de physiologie à l’Université de Toronto. Il continue ses recherches sur les propriétés de l’insuline et sur d’autres sujets, devient président du Banting and Best Diabetes Centre après la mort de Banting et reçoit pendant toute sa vie de nombreux honneurs en raison de ses travaux sur l’insuline. Il décède en 1978.
Lors de la quatrième et ultime séance de négociation qui s’est tenue ce jour, les organisations syndicales représentatives des pharmaciens d’officine n’ont été destinataires d’aucune proposition répondant aux objectifs fixés par la convention nationale pharmaceutique du 4 avril 2012. L’avenant relatif à l’introduction d’honoraires dans la rémunération des pharmaciens qui devait être conclu avant le 31 décembre dernier n’est donc pas prêt d’être signé.
Les propositions faites jusqu’ici par le directeur général de l’UNCAM ne permettent en effet d’atteindre aucun des objectifs assignés : ni de déconnecter partiellement la rémunération des pharmaciens d’officine des volumes et des prix de médicaments, ni de donner un sens à l’évolution de leur rémunération. La FSPF considère au contraire que l’évolution des propositions au cours des séances de négociations a conduit à s’éloigner de ces deux objectifs.
Les deux syndicats minoritaires ont pourtant accepté de signer les avenants « génériques », ce que notre conseil d’administration a refusé de faire compte tenu de l’élévation importante du niveau de substitution demandée pour les nouvelles molécules entrantes afin d’accéder au paiement individualisé. Dans une période de trésorerie tendue pour les officines et d’importantes baisses de prix, ce choix prive les pharmaciens d’une juste rémunération.
Au surplus, la particularité des DOM, à la fois en termes d’approvisionnement mais également d’économie plus forte réalisée par l’assurance maladie sur une boîte de générique, ne se traduit pas, dans l’accord, par un juste retour aux pharmaciens de ces départements.
Enfin, nous avons rappelé l’irritation causée par le retard du versement de la prime d’efficience de l’exercice pharmaceutique portant sur les médicaments génériques qui devait intervenir conventionnellement au cours du 1er trimestre 2013 et n’est toujours pas effectif.
Dans ces conditions, alors que les pharmaciens ont rempli leurs obligations et ont largement participé à la réduction du montant des médicaments remboursables vendus, la FSPF exige le respect, par l’ensemble des partenaires conventionnels, de leurs engagements.
C’est dans ce contexte que j’ai demandé un rendez-vous à Madame la ministre de la santé qui a toujours soutenu l’application de la convention pharmaceutique et l’évolution du mode de rémunération, afin qu’elle fixe les paramètres du passage à l’honoraire de dispensation.
Je vous tiendrai naturellement informé des suites de cette rencontre.
Paris, le mercredi 15 mai 2013 – Les relations entre professionnels de santé et patients ne seraient plus ce qu’elles étaient. Internet aurait fini de faire chuter de leur piédestal médecins et pharmaciens, chuchote-t-on encore souvent. Pour ces derniers, les divers scandales et le doute chronique qui affecte désormais les médicaments pèsent sans doute d’un poids lourd dans leurs liens avec les patients. Et si c’était la tendance parfaitement inverse qui se manifestait? Si au temps des informations invérifiables sur le web, de la perte généralisée des repères et des grandes tempêtes, le pharmacien était au contraire vu comme un interlocuteur solide et privilégié.
C’est ce que semble nous enseigner le troisième baromètre réalisé par le Groupe Pasteur Mutualité qui révèle que 92 % des Français affirment avoir confiance en leur pharmacien, soit un score en progression de six points par rapport à 2011. La même hausse est à constater en ce qui concerne la part de Français qui jugent que les pharmaciens sont disponibles et à l’écoute (sentiment partagé par 94 % des sondés). On notera par ailleurs que 89 % des Français considèrent que les conseils dispensés par les pharmaciens sont le plus souvent bien adaptés aux situations en présence. Là encore la progression par rapport à 2011 est de six points.
Enfin, attentionnés et compétents selon le portrait qu’en dressent les Français à travers ce sondage, les pharmaciens apparaissent également comme bien informés (!) sur les médicaments, selon 83 % des Français.
M.P.
source JIM.fr
NDLR: Ce sondage pourrait être encore un sondage de plus mais, en réalité, c’est un sondage précieux pour nous pharmaciens de base mais aussi pour nos représentants syndicaux nationaux, encore faudrait il qu’ils le comprennent.
Gagner 6 points de satisfaction auprès du public entre 2011 et 2012 est une preuve de la compétence de nos équipes, du lien très fort que nous, titulaires, adjoints, préparateurs et préparatrices, avons su tisser avec les Français.
Je considère cette progression comme un exploit après avoir subi les campagnes dénigrantes sur les génériques, les contraceptifs oraux, la vente sur internet, les contrôles fiscaux d’un grand nombre de confrères. Cela prouve que les Français ont compris que le libéralisme a ses limites et qu’une profession avec monopole et numerus clausus se justifie d’autant plus que nous sommes confrontés quotidiennement à effectuer des refus de vente pour le bien de nos concitoyens.
A nos dirigeants syndicaux nationaux de le faire savoir aux femmes et hommes politiques qui, eux (surtout les hommes), se discréditent de plus en plus auprès des Français par leurs mensonges, leur malhonnêteté, leur incompétence de Droite comme de Gauche.