Soyez nombreux à répondre au questionnaire de l’IGAS

Les titulaires sont invités par l’Inspection générale des affaires sociales (IGAS) et l’inspection générale des finances (IGF) à participer de manière anonyme à une consultation d’envergure nationale, et ce jusqu’au vendredi 27 mai.

Cette enquête a pour objectif de fournir des données à la mission sur la régulation du réseau officinal menée par les deux services interministériels. En quinze questions, le titulaire peut exposer les difficultés qu’il a rencontrées au cours d’un regroupement, d’un transfert ou encore d’une cession d’officine. Il lui est également possible de faire part de ses suggestions pour simplifier la conduite de ces opérations.

Certaines questions concernent plus directement l’activité de son officine, comme les missions pratiquées régulièrement ou encore l’âge auquel le titulaire aimerait arrêter son activité et les difficultés qu’il envisage pour l’avenir de son exercice.

source Le Quotidien du Pharmacien

Pour répondre au questionnaire de l’IGAS:

https://www.galileo.finances.gouv.fr/index.php/423622?lang=fr

Contraception gratuite des mineures de 15 ans et plus.

Nous avons été interpellés par un médecin du centre de planification et de PMI d’AIX EN PROVENCE et nous retranscrivons son email:

Bonjour

Je suis médecin gynécologue directeur du centre de planification d’Aix. Je me heurte souvent à un refus des pharmaciens  pour délivrer gratuitement la contraception  (pilule remboursée,DIU,implant) aux mineures ,comme la loi nous l’autorise. Pour se faire payer tout est expliqué sur Ameli.fr

Pouvez-vous m’aider en diffusant une note auprès de vos adhérents  ou autre..

Je suis à votre disposition pour de plus amples renseignements.

En vous saluant

Dr F.H

Nous devons rappeler à nos équipes officinales que les jeunes filles mineures âgées d’au moins 15 ans doivent bénéficier systématiquement de la délivrance des contraceptifs remboursables sans avance de frais et de manière confidentielle, sur présentation de leur prescription médicale.

Les refus de certains confrères (ou les équipes officinales) la plupart du temps par ignorance peuvent ternir l’image de pharmacien moderne et progressiste que nous devons avoir.

Il faut transmettre à nos équipes officinales le lien d’ameli.fr qui explique la marche à suivre.  http://www.ameli.fr/professionnels-de-sante/pharmaciens/exercer-au-quotidien/delivrance-de-la-contraception/la-contraception-pour-les-jeunes-filles-mineures.php

SI vous avez des problèmes de règlement et que vous soyez syndiqués ou non (problème de santé publique), n’hésitez pas à nous en faire part par email ou au 04.91.15.72.61.

P.L

ATTENTION: Colliers d’ambre des Ets Mathieu

La DGCCRF (direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) a publié le 16 mars 2016 un avis de rappel de colliers d’ambre distribué auprès des pharmacies par la société Mathieu Pharmaceutique.

Ce produit fait l’objet d’un rappel en raison de sa particulière dangerosité. En effet, les tests menés démontrent un risque important de strangulation puisque le fermoir présente une forte résistance.

Les consommateurs ayant acheté ce produit doivent le rapporter à l’officine contre remboursement. La DGCCRF a rédigé une affichette d’information à placer sur la vitrine de l’officine.

Par ailleurs, il est important de signaler que ce type de produits n’est pas énuméré dans l’arrêté du 15 février 2002 listant les articles pouvant être vendus à l’officine. Il ne peut donc pas être distribué en pharmacie. Le titulaire commercialisant des colliers d’ambre s’expose en effet à des poursuites d’ordre disciplinaire pouvant aller d’un blâme à une interdiction d’exercice. 

Anne-Charlotte Navarro, responsable du service Moniteur expert

L’avis du Syndicat: Attention, la DGCCRF a publié une liste exhaustive des pharmacies françaises distribuant ces colliers d’ambre litigieux. De nombreuses pharmacies du 13 y figurent et nous engageons nos confrères à retirer ces produits et à ne pas refuser la reprise et le REMBOURSEMENT des colliers que les mamans ou les papas vous ramèneraient à la pharmacie si vous figurez dans la liste.

Les pharmaciens mobilisés pour la prévention dopage: Pensez à commander affiche et prospectus au CESPHARM!

Le 24 février 2015, le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens s’engageait, auprès du Ministère de la Ville, de la Jeunesse et des Sports, à participer à la prévention du dopage liée à la consommation de compléments alimentaires chez les sportifs à travers la signature d’une Convention.

Pour concrétiser cet engagement sur le terrain de l’officine, l’Ordre, par l’intermédiaire du Cespharm, lance une campagne de santé publique et met à la disposition des pharmaciens et des sportifs, des outils pour les accompagner dans cette démarche préventive.

Des sportifs de tous niveaux – professionnels ou amateurs – souhaitant participer à une manifestation sportive font parfois appel à des compléments alimentaires pour améliorer leur condition physique. Ce marché particulièrement dynamique affiche d’ailleurs une progression de 6,4% en 2014.

Or, certains de ces produits peuvent contenir des molécules dopantes inscrites sur la liste des substances et des méthodes interdites et/ou avoir des effets néfastes sur la santé.

- La réponse gouvernementale

Compte tenu de l’engouement pour les compléments alimentaires dans la pratique sportive, le Plan gouvernemental stratégique 2013-2017 de la Mission Interministérielle de lutte contre les drogues et les conduites addictives (MILDECA) a appelé « une réponse publique » intégrant « le dopage sportif, le dopage « récréatif » et l’usage de « drogues de performance », dans un cadre promouvant la coopération opérationnelle entre les différents acteurs de la lutte anti-dopage.

Ainsi, l’objectif de sensibilisation du public aux questions liées au dopage prévu dans le Plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes 2015-2017 porté par le Ministère chargé des sports se concrétise dans cette initiative et répond au Plan d’action 2013-2015 de la MILDECA qui, dans sa mesuren°8, comprend « des actions d’information sur les compléments alimentaires dénués de contaminants dopants et respectant la norme AFNOR NF V94-001 ». Cette norme, conçue sous l’égide du Ministère chargé des sports, permet d’identifier les compléments alimentaires ne contenant pas de substances dopantes.

- Le rôle des pharmaciens

La lutte contre le dopage constitue une des obligations déontologiques des pharmaciens. L’article R4235-2 du code de la santé publique prévoit en effet que le pharmacien « doit contribuer à l’information et à l’éducation du public en matière sanitaire et sociale. Il contribue notamment à la lutte contre la toxicomanie, les maladies sexuellement transmissibles et le dopage. »

« Le pharmacien, spécialiste du médicament et de son bon usage, est un professionnel de santé à part entière. Il doit donc être un acteur essentiel dans la prévention du dopage lié à l’usage de compléments alimentaires » souligne Isabelle Adenot, président du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens.

Les pharmacies sont le premier circuit de distribution des compléments alimentaires en France (51% des ventes totales). Le Conseil national de l’Ordre des pharmaciens a donc décidé de mener des actions de sensibilisation et d’information, à destination des officinaux et du public. Il propose des outils pédagogiques élaborés conjointement par le Comité d’éducation sanitaire et sociale de la pharmacie française (Cespharm), le Ministère chargé des sports et la MILDECA.

Les outils de la campagne

  • Une affiche « Avis aux sportifs ! Les compléments alimentaires ne sont pas des produits comme les autres » à apposer en officine afin de favoriser le dialogue entre les sportifs et les pharmaciens
  • Un dépliant d’information « Avis aux sportifs ! Les compléments alimentaires ne sont pas des produits comme les autres » destiné aux sportifs
  • Un document d’information professionnelle « Compléments alimentaires & dopage » destiné aux pharmaciens et aux équipes officinales. Il contient une information générale sur le dopage et les compléments alimentaires, ainsi que des éléments pratiques sur la conduite à tenir à l’officine.

L’ensemble des outils est téléchargeable sur le site du Cespharm (www.cespharm.fr) ; les affiches et les dépliants peuvent être commandés en ligne par les pharmaciens.

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