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Bonnes Fêtes de fin d’année

Philippe LANCE

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ATTENTION: une tentative de fishing est en cours avec un soi-disant email de la DGS (Direction Générale de la Santé) qui est très bien fait sauf que l’adresse d’origine vient de gmail qui n’est pas utilisé par la DGS et que le calendrier de vaccination date de 2014!!! Evitez de cliquer sur les liens proposés par ce faux DGS!

Bonnes Fêtes


Nativité, vitrail de la baie 50 de la vie de Jésus, façade ouest, cathédrale de Chartres, vers 1145/1155.

Joyeux Noël, chaleur et gaieté dans vos foyers.
Et comme a dit Saint Luc :
« Paix sur la terre aux hommes de bonne volonté. »

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Au premier plan, allongée sur un lit et vêtue du traditionnel manteau bleu, la Vierge Marie pose un regard d’amour sur l’Enfant Jésus emmailloté d’un lange tout aussi bleu et couché dans la mangeoire au centre de la composition. Conformément aux Ecritures, il est réchauffé par un âne, gris-blanc, et un bœuf, de couleur ocre, situés juste derrière la mangeoire. Notre regard est ensuite attiré par le vêtement et l’auréole bleus de Joseph, endormi au premier plan à droite, comme l’indique sa main posée sur la joue. La crèche est matérialisée par un rideau qui s’écarte devant l’Enfant Jésus et pourrait également rappeler le rideau du Temple des Juifs ou du tabernacle des chrétiens, servant à dissimuler le mystère divin. Enfin, l’artiste n’a pas oublié l’étoile, située en haut à droite, qui conduira bergers et mages au chevet du nouveau-né.

Nous retrouvons dans cette scène deux partis pris courants de l’iconographie médiévale, voire byzantine. Tout d’abord, la mangeoire de l’Enfant Jésus est représentée comme un autel, préfigurant le sacrifice du Christ pour l’Humanité et sa présence dans les hosties lors de l’Eucharistie. Ensuite, la figure récurrente de Joseph pensif ou assoupi, la main sur la joue, symbolise les doutes et interrogations de ce dernier à la naissance de l’Enfant Jésus, jusqu’à ce que Dieu revienne lui parler en songe.

La renommée de la cathédrale de Chartres vient surtout de ses 172 vitraux d’époque aux quelques 5000 personnages pour une surface de 2600 m², constituant la plus riche collection de vitraux anciens d’Europe ! La baie 50 fait partie des rares vitraux du XIIe siècle ayant subsisté après l’incendie ravageur de 1194. Malgré plusieurs campagnes de restauration (XIIIe, XVe, puis XXe et XXIe siècles), elle nous offre un bel aperçu de la virtuosité du travail de l’atelier chartrain, réputé, entre autres pour la qualité de son bleu si particulier.

source paroisse Sainte Jeanne Delanoue – Isabelle Marescaux.


Georg Friedrich Händel (1685~1759)

Messiah oratorio, HWV 56

L’USPO s’auto-congratule

Dans la presse professionnelle et dans ses propres communiqués que vous recevez par fax et email, l’USPO semble se donner le mérite du changement de position des mutuelles sur la non-prise en charge de l’honoraire des médicaments “15%”.

Ce revirement des mutuelles n’est du qu’à la volonté du Président de la République de ménager les Français suite à la crise “Gilets Jaunes”. L’USPO n’est en rien acteur de ce revirement mais désire le faire croire. 

P.L .

Les signataires de l’avenant n°11 à la convention pharmaceutique (CNAM, UNOCAM et USPO) avaient validé depuis plusieurs mois le principe de non prise en charge des honoraires de dispensation par les complémentaires santé lorsqu’une ordonnance ne contient que des médicaments à 15 % ou à 30 % et que ceux-ci ne sont pas pris en charge par la complémentaire du patient.

Depuis juin dernier et à diverses reprises, la FSPF a alerté les autorités sur l’injustice de cette situation tant pour les pharmaciens que pour les patients. N’ayant pas trouvé de solutions, les signataires ont cherché par la suite à en minimiser les conséquences.

En répondant à la presse grand public, la FSPF a désamorcé une polémique qui s’annonçait catastrophique, mais surtout a mis au pied du mur les complémentaires santé. 

Le directeur général de l’assurance maladie avait indiqué à la FSPF que, dans le climat actuel de tension sociale, la médiatisation du reste à charge sur les médicaments concernés avait fait reculer les complémentaires, alors même qu’elles étaient inflexibles depuis des mois.

Si la FSPF se félicite de cette prise de conscience tardive des complémentaires sous la pression de l’opinion publique, elle demande une correction rapide du cahier des charges SESAM-Vitale, publié en mars dernier, afin que les logiciels des pharmaciens mais surtout des mutuelles évoluent en conséquence. Plusieurs semaines seront nécessaires avant la mise à jour des logiciels, entraînant au comptoir des incompréhensions probables. Ce sera encore aux pharmaciens de gérer le mécontentement des assurés.

Sur ce dossier, comme sur bien d’autres, l’amateurisme fait courir des risques à notre profession. Bien que non signataire de l’avenant n° 11, la FSPF reste vigilante dans l’intérêt commun des patients et des pharmaciens.

COTISATIONS SOCIALES 2018: Contribution ADSPL

Une contribution patronale, égale à 0,04 % de la masse salariale et destinée à financer le fonctionnement des commissions paritaires régionales des professions libérales (CPR-PL), est désormais collectée auprès des employeurs relevant du secteur des professions libérales.


Pour les entreprises employant 6 salariés et plus, un acompte forfaitaire de 7 euros par salarié présent dans l’entreprise au 1er juin 2018 doit être payé à l’ADSPL (Association pour le développement du dialogue social et du paritarisme dans le secteur des professions libérales, en charge de la gestion des fonds). Le solde de la contribution due au titre de l’année 2018 sera appelé au cours du premier trimestre 2019.

Initialement fixée au 14 juillet dernier, la date limite de paiement de cet acompte a été reportée au 31 juillet 2018. 

Rappelons que pour les entreprises employant moins de 6 salariés, l’intégralité de la contribution sera appelée au cours du premier trimestre 2019. Il n’y a aucun acompte à verser.

Enfin, précisons que la contribution patronale ADSPL, due par l’ensemble des entreprises relevant du secteur des professions libérales, ne se confond pas avec la contribution patronale due au titre du FNDP de la Pharmacie d’officine et recouvrée exclusivement par l’APGIS. 

Pour toute question relative à la contribution ADSPL et ses modalités de règlement, nous vous invitons à consulter le site www.adspl.fr ou à envoyer un courriel à l’adresse info@adspl.fr.


La CPAM 13 communique:

Afin d’optimiser la délivrance d’imprimés non pré-identifiés aux professionnels de santé, la CPCAM des Bouches-du-Rhône souhaite vous informer des nouvelles modalités de retraits de ces imprimés dont la mise en œuvre sera effective au 1er janvier 2019. 

  • Garantir une mise à disposition au plus près du lieu d’exercice :

Ainsi, à compter du 1er janvier 2019, 11 sites dans le département ont été retenus, couvrant le maillage territorial et permettant de limiter les déplacements des professionnels de santé : 

Hors Marseille :

  • Arles : Avenue des Alyscamps
  • Salon : Avenue de Provence, ZAC Canourgues
  • Martigues : Chemin de Paradis
  • Marignane : 51 Avenue Marius Ruinat
  • Aubagne : Avenue du 21 août 1944
  • Plan-de-Cuques : Mail Charles de Gaulle 

Dans Marseille :

  • Centre Administratif de Valmante : 56 Chemin Joseph Aiguier – 13009 Marseille
  • Turcat Méry : 15 Allée Turcat Méry – 13008 Marseille
  • Salengro : 47 Rue Roger Salengro – Bat E/F – 13003 Marseille
  • Saint-Louis : 456 Rue de Lyon – 13015 Marseille
  • Saint-Barnabé : 44 Avenue de Saint Barnabé – 13012 Marseille 

A noter

  • Afin de couvrir le territoire plus largement, un site de retrait supplémentaire vous sera proposé sur Aix Mansard, dès la fin du 1er trimestre 2019. 
  • En pratique :
  • Le pôle de retrait des imprimés est celui le plus proche de votre adresse d’exercice (à l’exception du Centre Administratif de Valmante qui peut remettreles imprimés quel que soit le lieu d’exercice du professionnel de santé). 
  • Vous recevez un courriel mentionnant que les imprimés sont à votre disposition pendant 15 jours sur le site mentionné.

Le courriel précisera l’adresse de retrait. 

  • Les jours et horaires de retraits des imprimés sont les suivants :

Les mardis et jeudis de 10 h à 13 h.

Ainsi, vous disposez de 4 créneaux sur 3 heures pour retirer les imprimés sur le site, soit 2créneaux par semaine pendant 2 semaines.

Important : En dehors des jours et créneaux horaires mentionnés ci-dessus, aucun imprimé nesera délivré.  

A noter : le retrait sur le sitedu Centre Administratif de Valmante vous est proposé, tous les jours de la semaine, de 8h30 à 15h30, et ce, même si vous n’avez pas fait de commande préalable. 

  • Au-delà de 15 jours, les imprimés seront disponibles sur le Centre Administratif de Valmante. 
  • Vous devez vous munir de votre carte d’identité pour pouvoir retirer les imprimés 

A noter : vous avez la possibilité de déléguer le retrait des imprimés : dans ce cas, la personne désignée devra présenter une carte d’identité, une procuration devotre part, et devra mentionner votre N° de Professionnel de Santé.

Commentaire de votre syndicat:

“Un service qu’on rend est une dette qu’on contracte” disait Alphonse Karr (écrivain et directeur du Figaro en 1840). La Sécurité Sociale est très endettée mais ce n’est certainement pas en rendant service aux professions de santé dans notre département.

Libre choix des malades: un travail permanent.

Cet échange de courrier que nous vous transmettons dans le lien ci-dessous vous permet de voir qu’une action coordonnée Syndicat des Pharmaciens (Laurent Miller est membre de notre conseil d’administration) et URPS Pharmaciens PACA (Michel Siffre Président et FSPF83 )  a permis de changer les habitudes d’un médecin spécialiste éclairé et intelligent.

Encore merci à la réactivité de Laurent Miller et Michel Siffre.

La Commission des pénalités vu par un confrère.

Ou comment se déroule un duel entre l’administration et la réalité de l’exercice quotidien du pharmacien.

Cette commission est peu connue par les pharmaciens en général, à l’exception de ceux qui y ont été convoqués, cependant elle mérite de l’être, car elle représente pour les pharmaciens ayant commis des « fautes », un passage compliqué, impressionnant, formel, stressant et inhabituel par ses enjeux importants et par sa forme qui se présente comme un tribunal. 

Elle est chargée d’émettre un avis consultatif sur le montant de la sanction financière attribuée au pharmacien fautif qui viendra s’ajouter à la somme des indus qui sont les objets de cette convocation (indus que les pharmaciens devront essayer de récupérer après recyclage des dossiers comportant des anomalies, ce qui représente un travail considérable et un trou dans la trésorerie de plusieurs dizaines de milliers d’euros qui peut mettre les pharmaciens dans des situations financières très compliquées).

Cette commission est une négociation entre la Sécurité Sociale, des représentants de la Société civile et la représentativité du Syndicat des pharmaciens sachant que la décision finale revient au Directeur de la CPAM.

Ce qui saute aux yeux lors de cette commission c’est que la grande majorité des pharmaciens entendus sont des pharmaciens « classiques » de bonne foi et submergés par une situation, à mes yeux, démesurée… Il n’y a pas de fraudeurs ou de bandits car à chaque ordonnance rejetée il y avait : 1 médecin / 1 ordonnance / 1 pharmacien / 1 patient / 1 traitement délivré, donc pas de surcoût pour le système mais seulement des erreurs administratives et règlementaires sans conséquences médicales ou financières.

Le seul point commun entre ces cas est qu’ils sont « hors normes » c’est-à-dire que la quantité de fautes est supérieure à la moyenne, ce sont cependant des fautes qu’objectivement nousréalisons tous à moindre échelle et je voudrais signaler qu’il est aisé de déraper et de glisser vers les situations compliquées de nos confrères entendus en commission .   

Notre regard est surement plus indulgent que celui de la SECU qui a un regard exclusivement administratif, comptable et réglementaire et, plus étonnament, identique pour la “société civile”, car nous connaissons les difficultés du terrain et nous savons que notre métier nous impose une constante adaptation entre un public et des patients très exigeants, des médecins qui ne nous facilitent souvent pas la tâche avec des prescriptions non conformes, une réglementation toujours plus contraignante et des impératifs commerciaux, financiers et une gestion de nos collaborateurs quelquefois difficile inhérent à notre casquette de chef d’entreprise… Si on y ajoute un métier en pleine mutation avec des nouvelles missions qui nous sont régulièrement attribuées… Nos multiples casquettes toutes aussi chronophages les unes que les autres sont favorables à une diminution de notre vigilance.

Je voudrais, ici, mettre en lumière le travail de qualité et l’engagement du Syndicat des Pharmaciens 13 dans la défense des confrères qui se retrouvent en commission des pénalités. C’est un travail remarquable qui permet de faire contrepoids face à une méconnaissance de notre action quotidienne et cela justifie pleinement l’intérêt de se syndiquer pour ceux qui hésiteraient encore car tout fardeau supporté en groupe est une plume.

Nous voudrions rappeler aux confrères à travers cet éditorial la manière d’éviter de se retrouver devant cette commission des pénalités,  car la SECU tend à mettre la pression aux pharmaciens via ces contrôles (souvent structurellement injustes car pour un problème d’absence de signature sur une ordonnance un indu est fait pour un médicament à 5000€ à hauteur du prix total du médicament alors que la marge du pharmacien n’est mêmepas de 100€ !!!) . Il faut scrupuleusement contrôler les ordonnances et vérifier qu’elles respectent bien les règles de prescription et qu’elles soient conformes, cela semble évident et pourtant… Surtout ne sous-estimez pas les systèmes de contrôle de la SECU et pensez à informez vos équipes de pharmaciensassistants et de préparatrices afin qu’ils soient sensibilisés à ce risque et qu’ils facturent après vérification. Prenez le temps de vérifier les dossiers avant toute télétransmission ce qui permet de récupérer de multiples erreurs et d’éviter leur accumulation dans le temps.

Soyons tous vigilants et essayons de travailler le plus correctement et le plus efficacement possible, le syndicat sera toujours présent pour soutenir et défendre les pharmaciens dans ces situations difficiles et faire valoir leurs droits quand les décisions et les sanctions sont injustes.

Joyeuses Fêtes de fin d’année.

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Principaux motifs d’indus :

ordonnances non conformes : manque signature médecin , date , nom du patient, posologie ….

renouvellement exceptionel d’une boite si ordo de plus de 3 mois : il faut le préciser sur l’ordo scannée.

renouvellement d’une ordo annotée par le patient sur une précédente délivrance

date de renouvellement ne correespondant pas à la date de délivrance car erreur informatique

délivrance d’une quantité supérieure à la quantité prévue sur l’ordo

10 pharmacies ont été concernées en 2018 dont 3 pour fraude et 7 pour fautes avec des montants de pénalités de 1500 euros à 11 000 euros !!!

Les Pharmaciens du Sud

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