Communiqué de presse commun FSPF, UNPF et USPO et les deux collectifs de groupements CNGPO ET UDGPO du 9 mai 2014

Les mesures d’économie annoncées visant le secteur du médicament sont considérables et inquiètent l’ensemble des pharmaciens d’officine et leur personnel. Ce plan d’économies risque de conduire à de nombreux licenciements et fermetures de pharmacies.
Une réflexion d’ampleur est initiée afin d’exprimer le sentiment de la profession et la réponse à donner.
Cinq structures professionnelles (Les trois syndicats FSPF, UNPF et USPO et les deux collectifs de groupements CNGPO ET UDGPO) ont décidé de travailler ensemble afin d’exprimer de façon collégiale le sentiment d’injustice que ressentent tous les pharmaciens et d’apporter les solutions pour pérenniser le réseau et assurer l’avenir des pharmacies d’officine.
Les représentants professionnels ont entendu toute la profession et mettront en place tous les moyens nécessaires pour répondre aux inquiétudes et protéger notre réseau d’officines qui, par sa proximité et ses services, a la confiance de la population.

ATTENTION: Contrat « OFFISSIMA » proposé par le Groupe KLESIA

Les pharmaciens titulaires d’officine font actuellement l’objet de sollicitations commerciales par des représentants d’assurances.

Le contrat « OFFISSIMA » proposé par le Groupe KLESIA, comme mettant en œuvre les régimes de prévoyance et de frais de soins de santé collectifs et obligatoires des salariés non cadres de la Pharmacie d’officine apporterait un niveau supérieur de garanties, en contrepartie de cotisations identiques à celles des régimes conventionnels.

La direction générale du Groupe KLESIA a présenté, pour la premières fois, ce produit aux partenaires sociaux, le 10 mars dernier, en comité de gestion des régimes de prévoyance des salariés non cadres de la Pharmacie d’officine, la Commission paritaire nationale n’ayant jamais été informée de cette initiative.

La FSPF et un certain nombre d’organisations syndicales, tant salariées que patronales, ont exprimé leur surprise et leur désaccord avec cette démarche.

Avec le contrat « OFFISSIMA » proposé par le Groupe KLESIA, il importe de noter que les entreprises officinales se voient proposer :

  • Des contrats d’assurance qui ne relèvent pas des régimes conventionnels de prévoyance et de frais de soins de santé collectifs et obligatoires des salariés non cadres de la Pharmacie d’officine ;
  • Une démarche qui implique un changement d’assureur ;
  • Des cotisations et des prestations sans garantie de stabilité, à savoir les taux de cotisations ainsi que le niveau des prestations sont susceptibles d’être modifiés par l’assureur, à sa seule discrétion ;
  • Des contrats résiliables chaque année par l’assureur.
  •   source FSPF

Dernières nouvelles

 

– La ROSP (Rémunération sur Objectifs de Santé Publique) pour la « substitution générique » devrait être versée dans les jours qui viennent.

– La remise maximum lors de l’achat de médicaments génériques (hors TFR) va être de 40%. (Cette remise qui doit remplacer les accords de coopération commerciale a été inscrite dans la LFSS 2014 suite à la signature du protocole d’accord signé par l’UNCAM, la FSPF et l’USPO.)

En conséquence, malgré la farouche opposition d’une partie de la profession, plus rien ne s’oppose à la parution de l’arrêté de marge et à la signature des avenants à la convention.

Nous vous rappelons que le programme de stabilité de 50 milliards dont 10 milliards concerne la Sécurité Sociale et 5.5 milliards pour la pharmacie (baisse des prix et des prescriptions) aura un impact extrêmement négatif pour notre profession que ce soit avec le mode de rémunération actuel comme pour le futur mode de rémunération qui s’appliquera en 2015 et 2016.

La FSPF réclame aussi la signature rapide des avenants à la convention nationale (génériques, asthme et rémunération) et une étude d’impact sur l’officine du programme de stabilité« afin que des mesures compensatoires soient rapidement adoptées ».

Comme le dit le protocole d’accord que nous vous engageons à lire (en cliquant sur le lien hypertexte), il faut espérer qu’en 2017 se mette en place un honoraire à la prescription dont le montant permettra de stabiliser le réseau officinal.

P.L

 

 

Agression en pharmacie sur Marseille: un témoignage à lire.

Objet: Il nous a fait la caisse!

  Et voilà, il y avait 20 ans que ce n’était pas arrivé, donc il fallait bien que cela se reproduise un jour!
Mardi soir, à 19h30, un client est rentré dans la pharmacie et a demandé de l’Ibuprofene à Laurine. Elle est partie le chercher dans le tiroir, et quand elle est revenue, il est passé derrière le comptoir, l’a saisie par le poignet pour la pousser, et a sorti la caisse enregistreuse du meuble. Elle m’a appelée, et je n’ai pu assister qu’impuissante à la suite! Il a secoué la caisse jusqu’à ce qu’elle s’ouvre, puis a récupéré les billets et jeté tout le reste par terre! Il a pris le temps de ranger les billets dans sa poche et est sorti tranquillement ( sans la boîte d’ibuprofene, quand-même!)
Je vous fais sa description: entre 25 et 30 ans, 1,80m, assez corpulent, les cheveux bruns très courts, de type européen, et d’après Laurine avec un accent de l’Est! Il agit sans gants, et apparemment sans arme. 

Dès que je l’ai vu, j’ai bien sûr actionné le bouton reliant à la centrale de télé surveillance, me disant qu’au moins il serait filmé et donc identifié.
Mais voilà, après son départ, j’ai eu la centrale me disant que malheureusement la caméra avait été mal placée et que sur les images, on ne voyait que « moi »!!!!!
J’ai bien sûr appelé la police qui m’a dit faire le tour du quartier pour essayer de le retrouver. Mais ils n’ont pas jugé bon de venir à la pharmacie. Quand à relever les empreintes, ce n’est même pas la peine d’y penser!
Le lendemain, je me suis rendue à la préfecture pour déposer plainte. Eh bien, je n’ai pas pu le faire! Le responsable était absent, et les deux policiers sur place ne savaient pas quoi faire! mais  estimaient quand-même  que c’était d’abord à Laurine de déposer plainte puisqu’elle avait été violentée! D’ailleurs, la moindre des choses aurait été de l’envoyer chez un médecin!
Ils m’ont donc demandé de rappeler plus tard pour avoir le temps de rendre compte au responsable. Inutile de vous dire que l’aprés-midi est passée sans que j’aie de réponse malgré mes nombreux appels. Mon cas devait être extraordinaire!
Du voleur, il n’en n’a même pas été question! Si je n’étais pas capable de le reconnaître formellement, il n’y avait rien à faire. L’un des deux a quand même pensé que l’on pouvait visionner les enregistrements des caméras de surveillance, mais l’autre lui a rétorqué qu’il y avait beaucoup trop de monde sur le cours Pierre Puget, pour qu’on puisse l’identifier! Il est vrai qu’à 19h30, le cours est noir de monde, les Champs-Elysées de Marseille!

Bref, vous l’aurez compris, le voleur pourra continuer longtemps son activité, il ne lui arrivera rien!

Bises à tout le monde, et pensez surtout à vider vos caisses et à vérifier l’efficacité de votre système de surveillance!

Nathalie

Les Pharmaciens du Sud

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