Les règles de substitution (Art. L5125-23 et R.5125-54 du code de la Santé publique) et les règles du tiers-payant contre génériques

L'avenant générique 2012 nous impose d'atteindre 95% de substitution sur la pravastatine! On se demande ce que font le Vasten® et l'Elisor® dans nos tiroirs!

Les règles de substitution (Art. L5125-23 et R.5125-54 du code de la Santé publique)

 

Depuis 1999, la loi reconnaît au pharmacien un droit de substitution. Elle ne peut avoir lieu qu’à l’intérieur d’un même groupe générique, constitué du princeps et de ses génériques, figurant au Répertoire approuvé par l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). Le pharmacien doit inscrire sur l’ordonnance le nom de la spécialité délivrée. La responsabilité du pharmacien est engagée comme pour tout autre acte pharmaceutique.

Le pharmacien ne peut pas substituer :

– en cas de refus du patient, car le droit de substitution ne peut s’exercer qu’après avoir recueilli son consentement ;

– si le médecin s’y est opposé pour des raisons particulières tenant au patient, en portant la mention exclusivement manuscrite « non substituable » avant la dénomination de la spécialité prescrite ;

– en dehors du Répertoire officiel des génériques sauf accord exprès et préalable du prescripteur, en cas d’urgence et dans l’intérêt du patient.

NB : la mention « Non substituable » ne peut en aucun cas être automatique.

Le service du contrôle médical de l’Assurance maladie peut demander aux médecins de préciser les raisons qui les ont conduits à refuser de manière répétée la substitution.

 

Les règles du tiers-payant contre génériques 

En pratique :

Depuis la loi de financement de la sécurité sociale de 2006, la dispense d’avance de frais (ou tiers payant), qui est une facilité de paiement, est conditionnée à l’acceptation du générique par les assurés. Si le patient refuse de se faire délivrer des médicaments génériques, il devra régler les produits non substitués au pharmacien, puis se charger lui-même de son remboursement auprès de la caisse d’Assurance Maladie.

Les objectifs de cette mesure sont :

– de faire progresser le taux de pénétration du générique

– soutenir l’exercice du droit de substitution du pharmacien

Sont concernés : l’ensemble des assurés sociaux, y compris les bénéficiaires de la CMU Complémentaire et concerne l’ensemble des médicaments pour lesquels il existe un médicament générique.

Sont exclus :

– les médicaments soumis au tarif forfaitaire de responsabilité (TFR) ainsi que les médicaments princeps (médicament de marque) ayant un prix inférieur ou égal à celui des génériques ; (TP possible et conseillé)

– les deux spécialités pharmaceutiques : levothyrox et subutex. (TP possible et conseillé)

La substitution n’est pas une condition obligatoire dès lors que le pharmacien estime qu’elle peut poser problème en termes de qualité des soins pour le patient et dans le cas où le prescripteur s’y oppose.

 

La délégation de paiement n’est pas obligatoire et doit être refusée dans le cadre du « tiers-payant contre génériques. Cette mesure est applicable dès maintenant car les contrôles ciblés et les rejets de septembre se feront sur la base des taux de substitution de juillet et d’août 2012. Une majorité de confrères nous a demandé que, lors des commissions paritaires locales, le Syndicat ne défende pas les confrères qui risquent des sanctions de « déconventionnement » pour des taux de substitution par rapport aux tiers-payants effectués trop mauvais (les derniers de la classe)!!!

 

N.B: Pour ceux qui reçoivent les statistiques Pharmastat®, nous conseillons de les étudier de près car tout y est pour vérifier la substitution de son officine.

TP contre génériques: La grande pagaille!

Philippe Lance, Vice-Président du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône

Des syndicats de médecins et maintenant des syndicats de pharmaciens confondent la législation sur les conditions de délivrance des médicaments (Code de la santé Publique) avec le service de délégation de paiement conventionnelle offert au patient.

Nous tenons à vous rappeler que la FSPF, l’USPO et l’UNPF ont signé un avenant de substitution générique n°6 qui impose un taux de substitution de 85% (et des molécules cibles comme la pravastatine à 95%!). Ce non-respect de taux entraînerait la perte des aides destinées aux confrères( entre 3000 et 8000 euros), une rentabilité financière diminuée qui aiderait nombre de pharmaciens en difficulté mais surtout pourrait entraîner une partie d’entre nous vers des sanctions très sévères prévues par la nouvelle Convention Pharmaceutique!

Cet avenant est manifestement trop ambitieux et l’angélisme de certaines organisations de défense professionnelle se traduirait par un mot d’ordre ou il ne faut pas refuser le tiers-payant lorsqu’il y a la mention “non substituable” pour des motifs de soi-disant légalité (lire un peu plus bas le résumé du service juridique de la FSPF).

C’est hypocrite et absurde car, dans ces conditions d’exercice, il ne fallait pas signer un avenant aussi grotesque! Car si l’USPO ou l’UNPF ont la solution miracle pour que les confrères hexagonaux arrivent à substituer à 85% comme les organisations syndicales nationales ont décidé de nous l’imposer par la signature de cet avenant, NOUS SOMMES PRENEURS! 

Lorsque la norme 1.40 sera pleinement opérationnelle en 2013, nous pourrons remonter nos taux de substitution grâce à la possibilité de signaler si la prescription comporte une mention “non substituable” ou “NS” (ce qui évitera automatiquement que les princeps délivrés rentrent dans nos statistiques). Pour l’instant vous savez tous que la CNAM-TS a fait une enquête et a estimé les “NS” à 4% des prescriptions. Nous savons que c’est impossible et que nous ne pourrons JAMAIS arriver à 85% dans les conditions actuelles. Au 31/12/2011, 4 départements avaient atteint un tel taux. En avril 2012, plus aucun département n’avait atteint ce taux! Le 13 était dans les 10 derniers départements!

Evidemment, nous pouvons baisser les bras car ce “combat” permanent nous éloigne des futures missions de la Convention, missions qui sont toujours à l’état de projet mais votre syndicat sait combien nos pharmacies sont perfusées avec l’économie du générique et de la substitution.  N’est ce pas idiot de voir des combats d’arrière-garde se faire et défaire  pour de futiles prétextes alors que la “Mondialisation” avale tout sur son passage, que des pays frontières de la France partent en faillite et que notre pays va rencontrer des difficultés immenses dans les mois qui suivent pendant que des professionnels de santé se battent sur des “non substituables” pour des médicaments qui sont tombés dans le domaine public international depuis des années. Marcherions nous sur la tête?

Le Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône vous conseille vivement de ne pas génériquer les prescriptions qui comportent sur la ligne de princeps la mention manuscrite “non substituable (en plus, la substitution forcée est illégale et il faut le consentement du patient) mais, en revanche, de ne pas faire  de délégation de paiement  et de demander au patient, s’il n’y a pas de risque particulier, de signaler à son prescripteur qu’il accepte les génériques.

Le pharmacien et le médecin restent seuls juges de la substitution possible d’un princeps et le petit 15% qui nous reste de délivrance de princeps par rapport à notre taux de substitution comparé à notre taux de tiers-payant devrait permettre de faire face aux cas les plus sensibles. Mais n’en abusons pas sinon nous ne pourrons jamais tenir les promesses que l’USPO, l’UNPF et la FSPF ont signées pour nous! (dans les 15%, il faut aussi rajouter les médicaments très sensibles difficiles à substituer, les substitutions impossibles à faire par manque de génériques, les psychotiques prêts à vous étrangler, etc…dans ces conditions, c’est vite atteint, non? ).

Courage et bonnes vacances pour tous les confrères qui vont en prendre.

Philippe LANCE

Vice-Président du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône

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Pour la légalité de refuser le “tiers-payant” en cas de mention “non substituable”, voici un petit résumé de la position du service juridique de la FSPF:

“Dans le cas de la délivrance de médicaments, nous vous rappelons que le dispositif « tiers payant contre générique » « est exclu dans les cas pour lesquels la substitution peut poser des problèmes particuliers au patient, y compris lorsqu’il lui est remis une ordonnance pour laquelle une mention « non substituable » est apposée de façon manuscrite devant un ou plusieurs des médicament (s) prescrit (s) : la dispense d’avance de frais peut alors être consentie pour les seuls médicaments faisant l’objet de cette mention et doit être refusée pour les autres médicaments prescrits sur la même ordonnance, dès lors que la mention « non substituable » fait défaut ».

Cela posé, il convient de ne pas perdre de vue que la dispense d’avance de frais n’est généralement pas une obligation pour le pharmacien, le principe restant, en droit tout au moins, le paiement direct des prestations par le patient.

La contrainte économique qui peut inciter un patient à accepter un médicament générique, en dépit de l’opposition du prescripteur, existe indépendamment du refus de la dispense d’avance de frais qu’un pharmacien peut opposer à ce dernier en cas de délivrance de la spécialité de référence. Il y a quelques années encore, les patients réglaient au pharmacien le montant des frais pharmaceutiques engagés dont ils obtenaient, par la suite, le remboursement par l’assurance maladie, médicament générique ou pas.

Si le patient, pour des raisons qui lui sont personnelles ou parce que son médecin l’exige, refuse le médicament générique, il peut obtenir la délivrance de la spécialité de référence, à condition de faire l’avance des frais, à charge d’en obtenir par la suite le remboursement. Le patient ne subit aucun préjudice financier dès lors qu’il est remboursé intégralement de la part prise en charge par l’assurance maladie.

La généralisation du tiers payant a certes modifié notre perception des situations : devenu le principe et non plus l’exception, le tiers payant généralisé a conduit le législateur à intervenir pour interdire toute possibilité de dispense d’avance de frais en cas de refus du médicament générique. Il a toutefois maintenu cette faculté en cas de mention « non substituable ». Les impératifs tenant à l’équilibre des comptes de l’assurance maladie sont à l’origine de cet immixtion des Pouvoirs publics dans ce qui relève, avant tout, d’un choix du pharmacien dans les relations qu’il entretient avec sa clientèle.

Dès lors, on peut résumer la situation comme suit :

–          le bénéfice du tiers payant en cas de prescription d’une molécule permettant la mise en œuvre du droit de substitution suppose l’acceptation par le patient du médicament générique (hors certains cas de tiers payant légal) ;

–          l’apposition de la mention « non substituable » ouvre la possibilité, sans que ce soit une obligation pour le pharmacien d’officine, à continuer, en cas de délivrance de la spécialité de référence, à accorder le bénéfice du tiers payant ;

–          sur consigne de la Fédération nationale, les pharmaciens adhérents des syndicats départementaux qui lui sont affiliés sont invités à ne pas accorder le bénéfice du tiers payant, lorsque l’ordonnance qui leur est présentée comporte des spécialités de référence assorties de la mention « non substituable ».”

source FSPF

Histoire de Pfizer

Charles Pfizer et Charles Erhart, les fondateurs de Pfizer Inc.En 1849, un an après son arrivée à New York en provenance d’Allemagne, le chimiste Charles Pfizer s’associe à son cousin, le confiseur Charles Erhart, pour fonder à Brooklyn la « Chas. Pfizer and Company Inc. », entreprise spécialisée dans les produits chimiques, dont le tartre, le borax et le camphre raffiné. La première substance pharmaceutique fabriquée par l’entreprise, la santonine, était utilisée comme vermifuge. En 1868, l’entreprise emménage dans des locaux plus vastes, sur Maiden Lane, dans le quartier de Wall Street, à Manhattan.

Au début du XXe siècle, l’acide citrique est le principal produit chimique de l’entreprise. Ce produit polyvalent est alors utilisé à de nombreuses fins industrielles ainsi que pour aromatiser les aliments, les boissons gazeuses et les médicaments.

Ce n’est qu’en 1917 que l’entreprise obtient pour la première fois de l’acide citrique grâce à la fermentation du sucre ; puis, au cours des années 20, Pfizer met au point de nouvelles méthodes pour réaliser de la fermentation en grandes quantités. Elle crée ensuite, dans les années 30, un procédé de fermentation en cuve profonde permettant de produire l’acide citrique à partir de la mélasse, ce qui entraîne une réduction des coûts tout en augmentant la qualité du produit.

Un grand pas au milieu du XXème siècle

Bâtiments historiquesL’éclatement de la Seconde Guerre mondiale fait du développement d’un médicament servant à combattre les infections un besoin criant.
En 1928, à Londres, sir Alexander Fleming avait découvert la pénicilline. Mais, faute d’un procédé permettant de la synthétiser en grande quantité, elle était demeurée une simple curiosité de laboratoire.

Plusieurs sociétés américaines sont mobilisées pour résoudre le problème et, en 1942, année où Pfizer est inscrite en Bourse, l’entreprise met à profit son expertise en fermentation pour devenir la première à réaliser la production de masse de ce médicament.
Peu après le débarquement en Normandie, le remède miracle sert à soigner les forces alliées et le monde est propulsé dans l’ère de la pharmacie moderne.

En 1945, Pfizer est le plus grand producteur de pénicilline au monde et elle encourage ses chercheurs à découvrir d’autres micro-organismes pour combattre les infections.

En 1959, après avoir effectué plus de 20 millions d’analyses sur quelque 135 000 échantillons de sol provenant de terrains situés tout autour du globe, Pfizer lance sur le marché le nouvel antibiotique Terramycine, premier médicament issu de la recherche systématique effectuée par Pfizer.

Rayonnement mondial

En 1951, Pfizer amorce une décennie d’expansion partout dans le monde, y compris au Canada, en 1953. En 1959, elle emménage dans les nouveaux locaux de son siège social mondial sur la 42e Rue Est, à Manhattan, où elle se trouve toujours.

Au début des années 1960, Pfizer est le principal fabricant du nouveau vaccin contre la poliomyélite, le vaccin de Salk administré par voie orale. Ce vaccin est administré à quelque 60 millions de personnes et élimine, en Amérique du Nord, la crainte de contracter cette maladie.
Appelée tout simplement « Pfizer Inc. », la société continue de mettre au point des médicaments novateurs tout au long des années 1970 et 1980.

Sa croissance soutenue s’est vue très largement renforcée avec l’acquisition de Warner-Lambert en 2000 et Pharmacia en 2003.
Avec l’acquisition de Wyeth en 2009, Pfizer dispose désormais d’un portefeuille de produits large et diversifié au niveau mondial.

source Pfizer France

HAD et facturation: explications.

Attention aux HAD qui ont une Pharmacie à Usage Interne ou  PUI (en particulier l’APHM)

Si vous délivrez une ordonnance à un patient en HAD , vous ne devez pas facturer à la sécurité sociale sous peine de recevoir un indu même 1 an après.

Article R6121-4 du  Code de la Santé Publique:

“Les alternatives à l’hospitalisation mentionnées à l’article L. 6121-2 ont pour objet d’éviter une hospitalisation à temps complet ou d’en diminuer la durée. Les prestations ainsi dispensées se distinguent de celles qui sont délivrées lors de consultations ou de visites à domicile.”

La HAD reçoit une enveloppe forfaitaire de la sécu pour couvrir les frais de ce patient et en aucun ne couvrira un TP de votre part.

Le dossier sera payé normalement par la CPAM mais fera l’objet d’un indu lors d’un contrôle.
Certaines sociétés d’hospitalisation à domicile peu scrupuleuses laissent entendre que le TP est possible. Les mêmes sociétés demandent à leur patient de venir à la pharmacie de leur quartier pour que le gentil pharmacien faxe l’ordonnance à la HAD mais surtout ne délivre pas les médicaments.
Si ces sociétés ont besoin de notre logistique , qu’ils nous fassent travailler car même s’ils ont une PUI, la loi les autorise à se servir de la pharmacie de quartier pour plus de pratique, mais c’est eux qui doivent payer car la prestation  pharmacie est comprise dans l’enveloppe forfaitaire de l’HAD.
REFUSEZ ces arrangements qui n’arrangent qu’eux !!!
N’hésitez pas à conseiller à vos patients de changer d’HAD car nous avons signer une convention avec HAD Soins Assistance qui nous permet de garder la délivrance des médicaments.

RAPPEL: ne pas confondre HAD et MAD. L’HAD est une prestation hospitalière payée par la CPAM au prestataire sous forme de journée hospitalière. LE MAD (maintien à domicile) fait parti de la médecine de ville mais permet de maintenir un patient dans le réseau classique hors hospitalisation. Le maintien à domicile ne se différencie pas des paiements classiques (visites, pharmacie, infirmiers, etc…)
V O d L

Message important de la CPAM 131

Vous avez du recevoir ce message d’AMELI sur votre boite aux lettres électroniques:

 

Désormais vous êtes rattachés pour vos facturations au :

Pôle PN Turcat Méry 15 allées Turcat Méry 13008 Marseille 

Si vous souhaitez contacter votre Pôle, une ligne dédiée est à votre disposition au : 04.86.13.43.44

Vous pouvez être reçu, uniquement sur rendez-vous, en contactant le : 04.86.13.43.44

 

Pour vos dépôts de pièces :

•          Des boites aux lettres sécurisées sont à votre disposition sur les sites suivants :

Kléber,Plan de Cuques,Aix en Provence, Marignane, Salon de Provence, Tarascon, Turcat-Méry, Aubagne Tourtelle, La Ciotat, Port de bouc, Le Patio, Arles, Saint Barnabé, Saint Louis et Gardanne

•          Des urnes dédiées au dépôt des pièces justificatives des professionnels de santé sont également à votre disposition durant les horaires d’ouverture (8h/16h30) dans les accueils assurés suivants :

EAS Kléber  23, Rue Mathieu Stilatti 13003 Marseille

EAS Les Chartreux 6, rue Alexis Carrel 13004 Marseille

EAS  Saint-Barnabé 44, Avenue de St Barnabé 13012 Marseille

EAS  Saint-Louis 458, rue de Lyon 13015 Marseille

EAS  Bonneveine Avenue Elsa Triolet 13008 Marseille

EAS Moulet 8, Rue Jules Moulet 13006 Marseille

EAS  Burel 55, Boulevard Burel 13014 Marseille

EAS La Capelette 18, rue Gabriel Marie 13010 Marseille

EAS Cantini 46, Avenue Jules Cantini 13006 Marseille

EAS Le Camas 166 B, rue du Camas 13005 Marseille

EAS Plan-de-Cuques Mail Charles de Gaulle 13380 Plan de Cuques

EAS La Gavotte 11 Avenue François Mittérand 13170 Les Pennes Mirabeau

EAS La Ciotat 11 Avenue de la Pétanque 13600 La Ciotat

EAS Aubagne Boyer 16 Avenue Antide Boyer 13400 Aubagne

EAS Aix Saint-Donat 9, Chemin de St Donat 13100 Aix en Provence

EAS Aix-Mansard “Le Mansard” Quartier Encagnane 13090 Aix en Provence

EAS Gardanne 175, Boulevard du Pont de Péton Quartier Velines 13120 Gardanne

EAS Arles Cité Administrative Avenue des Alyscamps 13200 Arles

EAS Berre 21, Boulevard Marcel Cachin 13130 Berre l’Etang

EAS Istres Chemin de Rouquier ZAC de la Romaniquette 13800 Istres

EAS Marignane 51, Avenue Marius Ruinat 13700 Marignane

EAS Martigues Chemin de Paradis 13500 Martigues

EAS Port-de-Bouc Rue de la République 13110 Port de Bouc

EAS Port-Saint-Louis-du-Rhône 4, Rue Jean Rouget 13230 Port St Louis

EAS Salon 65, Avenue Michelet 13300 Salon

EAS Tarascon Avenue Pierre Sémard 13150 Tarascon

EAS Vitrolles Le Liourat 1, Boulevard Denis Padovani 13127 Vitrolles

source AMELI.fr

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