Début du XVème siecle: Substitution à tout va grâce aux « quiproquo ».

En 1404, les statuts de Pamiers (une sorte de code de bonnes pratiques) prévoyaient minimum de drogues dans chaque boutique : « que le médecin de Pamiers dise et recommande aux-dits apothicaires qu’ils aient dans leur boutique, électuaires, opiats et autres médicaments que, sous serment, ledit médecin de Pamiers aura jugé utiles et nécessaires à l’honneur, au service, à l’utilité de cette vénérable cité et que lesdits apothicaires, sous peine de soixante sous, les tiennent prêts à livrer…. ».

Les apothicaires ne possèdent pas toujours les produits prescrits par les médecins et doivent les remplacer par d’autres qui figurent dans des listes officielles : les « quiproquo » (du latin scolastique : «quid pro quod« : ceci à la place de cela). Ainsi l’eau de pluie peut être remplacée par l’eau de fontaine, le miel par le sucre, la coloquinte par le ricin.

En 1484, une ordonnance de Charles VIII sépare les métiers d’apothicaires et d’épiciers. Tout apothicaire peut être aussi épicier mais l’épicier ne peut être apothicaire qu’après avoir servi quatre ans comme apprenti, passé un examen et fait un chef d’œuvre.

Les boutiques des apothicaires signalées par des inscriptions : speciari, piperari, pigmentari, aromatari, sont largement ouvertes sur la rue dans un endroit clair, aéré et fréquenté par la population, près d’un marché, d’une église.

P.L

Tableau des Gardes d’ Aix et Marseille

Dorénavant, nous ne publierons plus sur la newsletter le tableau des gardes d’ Aix et Marseille afin de ne pas surcharger la newsletter d’informations que vous pouvez trouver très facilement sur le site du syndicat.

Le tableua des gardes d’Aix et Marseille est facilement consultable sur le site   https://pharmaciens13.info

Vous le trouverez dans l’onglet « Gardes » en haut de la page du site internet.

Il est imprimable en format Word et il est préférable de l’afficher sur vos rideaux ou vitrines lorsque votre officine est fermée.

Myosotis, une jolie fleur que l’on n’oublie jamais:

Selon une légende, un chevalier et sa dame se promenaient le long d’une rivière.

Il se pencha pour lui cueillir une fleur, mais perdit l’équilibre à cause de son armure et tomba à l’eau.

Alors qu’il se noyait, il lança la fleur vers sa dame en criant « Ne m’oubliez pas ! »

Cette phrase pour désigner la fleur est d’ailleurs restée en allemand (das Vergissmeinnicht — le mot vient de l’ancien allemand vergiss mein nicht, on dit aujourd’hui vergiss mich nicht), en anglais (forget-me-not), en espagnol (no-me-olvides), en italien (nontiscordardime), en polonais (niezapominajki) et dans beaucoup d’autres langues (danois, néerlandais, roumain, etc.).

Le myosotis est aussi devenu le symbole de la Société Alzheimer.

Il symbolise la perte de mémoire, l’un des symptômes de la maladie d’Alzheimer, et nous invite à ne pas oublier les personnes atteintes de cette maladie et leurs aidants.


Vous pourrez découvrir plein de choses sur les plantes et écrites de fort belle manière dans le livre de notre confrère retraité Michel Bernardot: « Sentiers Botaniques »: une idée de cadeau de Noël, non?

Dans ces vingt-huit chroniques, l’auteur, avec une verve acidulée, nous conte, parmi tant d’autres, l’histoire de la balsamie, les supposées vertus alexitères d’une liane américaine appelée condurango ou celles, maléfiques, des poissons africains utilisés dans les ordalies…

Là, les secrets de l’alkékenge ou chambre d’amour, ici, le gaïac et ses légendes sud-américaines. Demandez le programme ! Vous saurez tout sur les teintures héroïques et les tisanes émollientes. Tout sur le coca ou la kola. Les présents des Rois mages, la myrrhe, l’oliban. La vie des plantes et l’avis du botaniste. Érotisme à poison ou exotisme à foison.

le lien ci-dessous:

sentiers botaniques de Michel Bernardot

 

 

 

 

 

Pharmaciens Marseillais, n’hésitez pas à télécharger, éditer et afficher les gardes de Marseille:

Téléchargez les gardes de Marseille
IMPORTANT:  il est impossible de changer votre garde au dernier moment. Nous sommes contraints de prévenir Résogardes et La Provence ce qui reste lourd à gérer.

Article L5125-22 du Code de la Santé Publique

Un service de garde est organisé pour répondre aux besoins du public en dehors des jours d’ouverture généralement pratiqués par les officines dans une zone déterminée. Un service d’urgence est organisé pour répondre aux demandes urgentes en dehors des heures d’ouverture généralement pratiquées par ces officines.

Toutes les officines de la zone, à l’exception de celles mentionnées à l’article L. 5125-19, sont tenues de participer à ces services, sauf décision contraire prise par arrêté du directeur général de l’agence régionale de santé après avis des organisations représentatives de la profession dans le département, en cas de circonstances ou de particularités locales rendant impraticable ou non nécessaire la participation de l’ensemble des officines.

L’organisation des services de garde et d’urgence est réglée par les organisations représentatives de la profession dans le département.

A défaut d’accord entre elles, en cas de désaccord de l’un des pharmaciens titulaires d’une licence d’officine intéressés ou si l’organisation retenue ne permet pas de satisfaire les besoins de la santé publique, un arrêté du directeur général de l’agence régionale de santé règle lesdits services après avis des organisations professionnelles précitées et du conseil régional de l’ordre des pharmaciens. Le directeur général de l’agence régionale de santé adresse pour information cet arrêté au représentant de l’Etat dans le département.

Un pharmacien qui ouvre son officine pendant un service de garde ou d’urgence, alors qu’il n’est pas lui-même de service, doit la tenir ouverte durant tout le service considéré.

Dans tous les cas, les collectivités locales sont informées des services de garde et d’urgence mis en place.

Quinquina

Quinquina (Cinchona officinalis )

Le Quinquina ou Kina-kina (écorce des écorces) est importé en Europe sous le nom d’écorce du Pérou.

C’est dans ce pays que les Indiens avaient découvert ses propriétés antimalariques.

Cette écorce doit sa dénomination latine à la femme du vice-roi du Pérou, la Comtesse d’El Chinchon qui aurait dû sa guérison à l’emploi de cette écorce.

Reconnaissante, elle facilita l’introduction de cette drogue en Espagne où elle porta le nom de « Poudre de la Comtesse ». Puis, commercialisée par les Jésuites, elle devint « Poudre des Jésuites ».

Pour lutter contre le paludisme qui sévit un peu partout et n’épargne pas la région de Versailles, Louis XIV la fait importer en France.

Le Roi, lui-même atteint par les fièvres, reçoit cette poudre sous forme d’un remède secret, de Talbot, un garçon apothicaire de Cambridge et guérit.

En remerciement, le Roi octroie à Talbot une pension contre la divulgation de la formule de son remède secret. L’action thérapeutique du Quinquina est reconnue bien que la médecine officielle représentée par la Faculté de Médecine de Paris et son Doyen Guy Patin en proscrive l’emploi.

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