La minute de culture: Le préservatif dans tous ses états.

 Si le problème de la contraception est généralement dévolu aux femmes, les hommes s’en sont aussi  souciés. Les premières traces de condom remonte à l’Egypte ancienne. On a retrouvé, sur des peintures  murales, un genre de préservatif primitif sous forme de sachet de lin.

 

L’objet était aussi connu des  Chinois et des Japonais, qui le fabriquaient en cuir ou en écailles de tortue.
Les Romains et les Grecs, eux, ont développé des modèles réutilisables plusieurs fois, à partir d’intestins  ou de vessies d’animaux. Pour freiner la fertilité, ils portaient également des amulettes faites d’une dent  d’enfant, d’une bille de marbre, d’un morceau de foie de chat ou d’une matrice de lionne.

 

Le préservatif va connaître des hauts et des bas en fonction du contexte. Les épidémies de maladies  vénériennes, comme celle de la syphilis au XVIe siècle, ont beaucoup contribué à son expansion.
En périodes de guerre, il était vivement recommandé aux soldats qui allaient se divertir avec des  prostituées. Ainsi, dans l’Allemagne nazie, le préservatif était interdit au sein de la famille – il s’agissait  de mettre au monde le plus grand nombre possible d’enfants de «race supérieure» –, mais chaudement  recommandés aux soldats, afin d’éviter la propagation des MST  qui auraient pu décimer les troupes.

 

En 1844, Goodyear® développe le caoutchouc vulcanisé, dont on ne fera pas que des pneus. Les entrailles animales sont abandonnées au profit de ce matériau plus hygiénique et plus sûr.

 

 

La production de masse commence.
Elle connaît son apogée avec l’apparition du sida, au milieu des années 80. Comme à chaque épidémie, la sécurité et la prévention prennent le pas sur la contraception. Aujourd’hui encore, c’est le seul moyen de contraception qui protège des MST.

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