L’élixir qui a guéri Louis XV et qui lui donna un surnom: le bien-aimé.

Le 4 août 1744, Louis XV arrive à Metz , conduisant une armée contre les Autrichiens qui venaient d’envahir notre Alsace.

Fatigué par le voyage, la chaleur, les préoccupations de la campagne et plus encore par les réceptions et les fêtes incessantes auxquelles il participait, il tomba malade au bout de huit jours au point d’inquiéter son médecin et son chirurgien personnels, respectivement Chicoyneau et La Peyronie.

Ceux-ci se livrèrent sur le Roi à une débauche de saignées, de lavements, de purgatifs et de vomitifs qui auraient terrassé les plus valides. Pendant une semaine, il est entre la vie et la mort, alors le peuple Messin est desesperé car ils aiment leur roi et ne veulent pas le perdre.

Il s’agissait sans doute d’un gros embarras gastrique avec une fièvre importante ( la gastro en fait) qui disparut dès qu’on eut cessé les purges et les saignées qui faillirent le tuer. Le mérite de la guérison fut attribué au praticien qui venait de prendre en main l’auguste malade, M. de Moncharvaux.

Il fit tout arrêter et donna son élixir que je vous livre:

Quand enfin le roi guérit, c’est l’ enthousiasme général. Lors d’une messe en son honneur à la cathédrale, un chanoine, au nom de la population Messine, l’appelle Louis le Bien-Aimé . Un surnom qui lui restera toujours attaché.

Si M. de Moncharvaux devait revenir au XXIème siècle, je ne pense pas que nous pourrions lui préparer sa formule, peut être la pharmacie du Père Blaize si elle a encore le la « perle préparée »?  🙂

P.L

source documentaire: Le Ministère de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche, Direction de l’enseignement supérieur, Sous-direction des bibliothèques et de la documentation « Bulletin des Sciences Pharmacologiques 1915 Dr P. Dorveaux »

 

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