HONORAIRES ET PRESTATIONS DES PHARMACIENS – Nouveaux taux de prise en charge

A compter du 1er septembre 2020, les honoraires par ordonnance de médicaments remboursables (HDR), les honoraires de dispensation liés à l’âge du patient (HDA) et les honoraires liés à la dispensation de médicaments spécifiques (HDE) seront pris en charge à 65 % par l’assurance maladie obligatoire (au lieu de 70 %). 

L’acte vaccinal et la réalisation des TROD angine continueront d’être pris en charge à 70 % par l’assurance maladie obligatoire.

Les entretiens pharmaceutiques pour les patients sous AOD ou AVK, sous anticancéreux oraux ou asthmatiques ainsi que les bilans de médication seront également pris en charge à 70 %.

Confraternellement,

Christophe KOPERSKI

Président de la Commission FSPF ” Convention et systèmes d’information”

Aide à l’embauche des jeunes de moins de 26 ans

Une aide de 4 000 € maximum est instaurée pour l’embauche d’un jeune de moins de 26 ans. Le contrat doit être un CDD d’une durée de 3 mois minimum ou un CDI. La rémunération du jeune salarié doit être inférieure ou égale à 2 fois le Smic. Chaque recrutement qui remplit les conditions requises donne droit à cette aide. Ce dispositif concerne les contrats conclus entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021.

Employeurs concernés

Tous les employeurs du secteur privé, les entreprises et les associations, sont concernés par cette aide.

Conditions pour recevoir l’aide

  • Le salarié de moins de 26 ans doit être recruté en CDD ou en CDI à partir du 1er août 2020. Le CDD doit être d’une durée de 3 mois minimum.
  • Le salarié doit avoir moins de 26 ans à la date de la conclusion du contrat.
  • Le contrat doit être conclu entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021.
  • La rémunération de ce jeune doit être inférieure ou égale à 2 fois le Smic.
  • L’employeur ne doit pas déjà disposer d’une aide de l’État pour ce salarié. Par exemple, une aide à l’insertion.
  • Le poste concerné par l’embauche ne doit pas avoir fait l’objet en 2020 d’un licenciement économique.

Montant et versement de l’aide

L’aide est d’un montant maximum de 4 000 € par salarié de moins de 26 ans.

Le montant est calculé proportionnellement au temps de travail et à la durée de ce contrat. Il ne prend pas en compte les périodes d’activité partielle, ni les absences non rémunérées.

L’aide est versée par tranche de 1 000 € maximum chaque trimestre, pendant 1 an maximum.

  À noter : dans le cas où l’employeur licencie le jeune entre le 3e et le 4e mois après son embauche, il recevra une aide proportionnelle au temps de travail effectué.

Durée du dispositif

Ce dispositif est valable jusqu’au 31 janvier 2021.

Il concerne les contrats conclus entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021.

Cependant, les demandes pour obtenir l’aide peuvent être déposées pendant 4 mois après cette date, soit jusqu’au 31 mai 2021.

Comment obtenir l’aide ?

L’employeur a un délai de 4 mois à partir de la date de l’embauche pour déposer sa demande d’aide.

Il doit déposer sa demande d’aide sur une plateforme en ligne de l’État, normalement l’ Agence de services et de paiement (ASP), qui ouvrira le 1er octobre 2020.

Les demandes d’aide pourront donc être déposées sur cette plateforme du 1er octobre 2020 jusqu’au 31 mai 2021.

source: Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Jusqu’à 8 000 euros la première année pour un salarié majeur embauché en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021

En application de la mesure annoncée dans le cadre du plan national « un jeune, une solution », les décrets d’application de l’aide à l’embauche de salariés en contrat d’apprentissage ou de professionnalisation ont été publiés cette semaine au Journal Officiel. 

Les contrats d’apprentissage ou de professionnalisation conclus entre le 1er juillet 2020 et le 28 février 2021 pour préparer un diplôme ou un titre à finalité professionnel équivalent au plus au niveau 7 du cadre national des certificats professionnelles (= ancien niveau I de la nomenclature de l’Education nationale), font l’objet d’une aide financière pouvant atteindre un montant de 5 000 euros pour un salarié mineur et 8 000 euros pour un salarié majeur, sous réserve d’être âgé de moins de 30 ans à la date de conclusion du contrat. 

La préparation du brevet professionnel de préparateur en pharmacie, de niveau 4 (= ancien niveau IV), est donc éligible au bénéfice de cette aide. 

L’aide est versée au titre de la première année d’exécution du contrat seulement. S’agissant des contrats d’apprentissage, elle se substitue à l’aide unique à l’apprentissage versée au titre de la première année d’exécution du contrat (4 125 euros). L’aide unique à l’apprentissage reste applicable, dans les conditions et selon les montants habituels, pour la seconde et troisième année d’apprentissage (respectivement 2 000 euros et 1 200 euros). 

Cette aide est gérée et versée par l’Agence de services et de paiement (ASP) selon le même schéma que l’aide unique à l’apprentissage : l’employeur n’a pour seule formalité à accomplir que celle de transmettre le contrat d’apprentissage ou de professionnalisation à l’opérateur de compétences des entreprises de proximité (OPCO-EP). 

 Pour l’embauche d’un même salarié, cette aide ne se confond pas, pas plus qu’elle ne se cumule, avec l’aide à l’embauche de jeunes âgés de moins de 26 ans en CDI ou CDD d’au moins trois mois, autre volet du plan « un jeune, une solution », présentée dans notre circulaire accessible ici.

Pour en savoir plus, lire la circulaire FSPF en cliquant ici.

La Rosp générique fond plus vite que la banquise.

Le 20 août, l’Assurance maladie et l’Uspo ont signé les avenants n°22 à la convention nationale pharmaceutique et n°14 à l’accord national sur la délivrance des génériques définissant notamment le montant de la Rosp générique pour 2020, qui sera versée en 2021. Comme pour l’an passé, les signataires sont tombés d’accord pour un montant de 65 millions d’euros. « Par conséquent, en moyenne et à activité constante, la rémunération des pharmaciens pour l’année 2020 sera stable par rapport à 2019 », souligne l’Assurance maladie.

Certes, mais pour notre syndicat, ces avenants entérinent la baisse de la Rosp générique entamée depuis quelques années. De plus de 165 millions d’euros en 2017, cette rémunération a fondu de 100 millions d’euros en deux ans. Pour 2019, la rémunération annuelle moyenne pour une pharmacie en activité s’est élevée à 3 058 euros, contre 5 551 euros en 2018, soit une diminution de 45 %.

P.L

Aide à l’embauche de jeunes de moins de 26 ans : jusqu’à 4 000 euros pour les CDI ou CDD d’au moins 3 mois

Mesure annoncée dans le cadre du plan national « un jeune, une solution », le décret d’application de l’aide à l’embauche de jeunes de moins de 26 ans a été publié au Journal Officiel. 

Les embauches de jeunes âgés de moins de 26 ans en CDI, ou en CDD d’au moins 3 mois, entre le 1er août 2020 et le 31 janvier 2021, et rémunérés jusqu’à deux fois le SMIC, font l’objet d’une aide d’un montant maximum de 4 000 euros, versée par l’Agence de services et de paiement (ASP). Cette aide est versée trimestriellement, à terme échu, à raison d’un maximum de 1 000 euros par trimestre. 

Le montant de l’aide est proratisé en fonction de la durée du travail et de la durée effective du contrat de travail (exemple : l’embauche d’un jeune employé à mi-temps en CDD de trois mois donnera lieu à une aide de 500 euros). 

Les demandes de versement de l’aide à l’embauche ne pourront être adressées à l’ASP qu’à compter du 1er octobre 2020. 

 Cette aide ne se confond pas, pas plus qu’elle ne se cumule avec l’aide versée à l’occasion de la conclusion de contrats de formation en alternance (apprentissage et professionnalisation), qui a fait l’objet d’une augmentation. Cette autre mesure phare du plan « un jeune, une solution », dont le décret d’application a été publié au Journal Officiel du 25 août 2020, est détaillée ici.

Pour en savoir plus sur l’aide à l’embauche de jeunes de moins de 26 ans, cliquez ici.

source FSPF

La trentenaire tentait d’escroquer les pharmacies dans les Yvelines

La jeune femme a été arrêtée à Rambouillet en flagrant délit alors qu’elle essayait de se faire remettre des médicaments valant plusieurs milliers d’euros avec de fausses ordonnances.

Par L.Mt.Le 28 août 2020 à 15h37, modifié le 28 août 2020 à 20h48

Elle voulait probablement revendre des médicaments valant une fortune. Une femme de 31 ans a été arrêtée jeudi à Rambouillet alors qu’elle tentait, à nouveau, de se faire remettre des traitements coûtant plusieurs milliers d’euros à l’aide d’une fausse ordonnance.

Son escroquerie aura donc fait long feu. Dès mercredi midi, la Brigade de sûreté urbaine (BSU) de Rambouillet est informée par un pharmacien de la ville qu’une femme s’était présentée la veille afin de commander un traitement contre le cancer pour un montant s’élevant à 9000 euros.

La supercherie vite découverte

Le pharmacien, méfiant, comprend vite qu’il s’agit d’un faux en ne retrouvant pas l’identité des médecins ayant soi-disant établi les prescriptions. Il contacte alors plusieurs confrères, lesquels lui confirment avoir reçu la même commande de la part de la même personne.

Jeudi en début d’après-midi, un équipage du Groupe de sécurité de proximité (GSP) de la police effectue discrètement une surveillance des pharmacies du secteur. C’est peu après 16 heures qu’il tombe sur la suspecte alors qu’elle s’approche d’une officine. Les policiers la suivent à l’intérieur de la boutique où elle se laisse interpeller sans incident. Elle reconnaîtra les faits lors de son audition en garde à vue.

La jeune femme explique s’être fait envoyer les fausses ordonnances par le biais d’un contact approché sur l’application Snapchat. Elle avoue avoir été attirée par l’appât du gain. Laissée libre, elle sera bientôt convoquée par le tribunal.

source Le Parisien

[DGS-URGENT] 2020-INF-43 RECOMMANDATION D’UN TEST RT PCR SARS COV2 CHEZ LES PROFESSIONNELS DE SANTE

Mesdames, Messieurs,

La situation épidémiologique liée à la COVID-19 sur le territoire national est d’évolution rapide avec une augmentation de nombreux indicateurs. Le nombre de personnes atteintes de COVID-19 de retour d’un séjour à l’étranger est également significatif. Or, près d’un quart des infections par le SARS-CoV-2 reste asymptomatique et environ 50 % des transmissions surviennent durant la phase pré-symptomatique du cas index.

Durant la période estivale, vous avez donc peut-être été en contact avec le virus et développé la maladie sans le savoir. Dans ce contexte, un dépistage de SARS-CoV-2 par RT-PCR, est recommandé pour tout professionnel de santé :

– avec des symptômes évocateurs de COVID-19*

– identifié comme personne contact d’un cas de COVID-19- ayant participé à un rassemblement de nombreuses personnes (repas de famille, mariages, festivals, concerts, funérailles, etc.)

– au retour d’une zone à risque : séjour à l’étranger ou à Mayotte ou en Guyane ou dans un autre lieu, y compris en métropole, dans lequel la circulation du virus est élevée (foyer épidémique (cluster) ou incidence anormalement élevée)

– revenant de congés quelle que soit la zone de villégiature, s’il prend en charge des patients fragilisés : immunodéprimés, insuffisants respiratoires, sujets âgés.

Modalités de réalisation du test RT PCR SARS COV 2

Le dépistage peut être réalisé dans un laboratoire de biologie médicale habilité, ou dans le laboratoire d’un établissement de santé habilité. La liste de ces laboratoires est disponible sur https://sante.fr/recherche/trouver/DepistageCovid

*HCSP 20/04/2020 : Avis relatif aux signes cliniques d’orientation diagnostique du COVID 19

Cordialement,

La direction de l’offre de soins

La direction générale de la santé

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR