ASSISTANTS D’ECOUTE

 

ASSISTANTS D’ECOUTE 

Dès lors qu’ils sont d’une puissance maximale de vingt décibels et qu’ils relèvent de la catégorie des dispositifs médicaux, ils sont commercialisables en officine de pharmacie.

______

 

Un arrêté du 13 août 2014[1] inscrit les assistants d’écoute préréglés d’une puissance maximale de 20 décibels sur la liste des marchandises dont les pharmaciens peuvent faire le commerce dans leur officine[2]. 

L’article 1er de l’arrêté du 15 février 2002 précise que les pharmaciens ne peuvent conseiller, dispenser et vendre dans leur officine que les produits, articles, objets et appareils correspondant à leur champ d’activité professionnel, notamment les dispositifs médicaux à usage individuel, à l’exception des dispositifs médicaux implantables. 

Ainsi, les assistants d’écoute préréglés d’une puissance maximale de vingt décibels relèvent de la catégorie des dispositifs médicaux à usage individuel[3], dès lors qu’ils en remplissent les conditions, à savoir : 

–        répondre à une finalité médicale revendiquée par leur fabricant ;

–        être revêtus du marquage CE, obtenu après avoir satisfait aux conditions d’évaluation de conformité aux exigences essentielles décrites dans les directives européennes applicables. 

Néanmoins, si aucune finalité médicale n’est revendiquée par le fabricant du produit, l’appareil concerné n’est alors qu’un amplificateur de sons. Le statut de dispositif médical ne lui étant pas reconnu, sa vente en officine n’est pas autorisée, dans la mesure où ce produit ne relève d’aucune catégorie de la liste fixée par l’arrêté du 15 février 2002. 
L’ANSM, régulièrement interrogée sur le statut des assistants d’écoute ou des assistants auditifs pré-réglés, a rappelé, dans un point d’information, que les termes tels que « assistant d’écoute, assistant auditif, prothèse auditive externe » ne peuvent néanmoins décrire à eux seuls la destination et le statut règlementaire d’un produit, d’où la confusion, parfois même entretenue par certains fabricants. 
En effet, seules les indications et les allégations portées par le produit peuvent permettre de différencier un amplificateur de son d’un appareil destiné aux malentendants, à la correction ou la compensation d’une déficience auditive. 
L’ANSM précise en outre que « tout autre matériel [qu’un matériel ayant la certification CE] ne revendiquant pas de finalité médicale ne relève pas des dispositifs médicaux. Aucune ambigüité sur la notice d’utilisation ou les matériels promotionnels ne doit alors laisser penser que cet appareil est destiné à des personnes souffrant d’une déficience auditive, aussi légère soit-elle. » 
Enfin, les assistants d’écoute n’étant pas des audioprothèses, leur vente en officine ne nécessite pas l’emploi d’un audioprothésiste[4]. Cependant, au-delà de vingt décibels, ces produits ne peuvent être vendus en officine, même si l’officine emploie un audioprothésiste. 

 

 

Depuis le 23 août 2014, les assistants d’écoute préréglés d’une puissance maximale de vingt décibels répondant à la définition de dispositif médical

peuvent être vendus en officine.

 

Au-delà de vingt décibels, les assistants d’écoute ne peuvent être vendus en officine.

 

En revanche, si le produit est un simple amplificateur de sons et ne répond pas à la définition du dispositif médical, sa vente en officine est interdite.

 



[1] Arrêté publié au Journal Officiel du 22 août 2014, annexé à la présente circulaire.

[2] Liste fixée par l’arrêté du 15 février 2002 (arrêté modifié à plusieurs reprises) dont vous trouverez, ci-joint, une version consolidée.

[3] Définis par les articles L. 5211-1 et R. 5211-1 du code de la santé publique.

[4] Diplôme prévu aux articles L. 4361-1 et L. 4361-2 du code de la santé publique.

Mise en place Protestation

Il a fallu arriver au 19 septembre 2014 pour engager un grand mouvement de protestation national unitaire.

Toutes les organisations plus ou moins représentatives de la Profession se sont accordées sur un grand mouvement de protestation des Pharmaciens.

Le point d’orgue sera la journée du mardi 30 septembre 2014.

Je peux vous affirmer que, si cette journée est un énorme succès, nous serons tranquilles sur la conservation du monopole de notre profession pendant longtemps.

Pourquoi suis je si affirmatif? Parce qu’à tout malheur, il y a quelque chose de bon.

En effet, un gros travail de recherche documentaire du SGPBDR qui a permis de donner d’autres sources à nos représentants nationaux qui agissent dans les coulisses du pouvoir par leur action de lobbying, aux élus locaux, aux fonctionnaires de Bercy, aux médias nationaux qui permettent d’infirmer le rapport de l’IGF et le changement d’attitude du Ministre de l’Economie à notre égard. Et nous le constatons tous les jours dans les médias (ex. BFM Business qui commence à comprendre ce que représente la Sécurité Sanitaire et qu’elle a un coût !).

Nous avons pu rassembler une bibliographie sérieuse (à la différence du rapport IGF), scientifique,  mondiale, souvent anglo-saxonne ou européenne, non corporatiste et venant de pays libéraux qui  ont « goûté » aux joies du libéralisme à outrance sur les médicaments à prescription médicale facultative (PMF). Certains de ces rapports proviennent de l’OMS de l’OCDE de la CE!

Evidemment cela ne résoudra pas les problèmes économiques d’un grand nombre d’entre nous. mais ceci est encore un autre combat.

Justement, il est temps de montrer notre RAS LE BOL.

Le mardi 30 septembre 2014, normalement, il y aura aussi une grande manifestation ou il serait bon que TOUS les travailleurs officinaux et les étudiants qui croient au modèle de la Pharmacie Française puissent venir se rassembler. Il n’y aura pas de défilé mais un simple rassemblement à la Préfecture de Région.

Nous attendons les autorisations car c’est l’UNAPL (Professions Libérales) qui organise LA MANIFESTATION à la Préfecture de Région.

La fermeture de toutes les pharmacies du département est essentielle pour la défense professionnelle 

La couverture médiatique de ce type d’action collective est très forte: profitons en car je pense que si notre fusil a un double canon, nous n’avons qu’une seule cartouche.

FERMETURE DES PHARMACIES
 
MARDI 30 SEPTEMBRE 2014 
 
DE 8H00 A 20H00

Philippe LANCE

Président

 

JOURNEE SANS PROFESSIONNELS LIBERAUX

 

COMMUNIQUE DE PRESSE                                                                 Paris, le 18 septembre 2014

 

 

JOURNEE SANS PROFESSIONNELS LIBERAUX

 

La FSPF appelle à la grève des pharmaciens d’officine. 

 

Dans le prolongement de la réunion de concertation des représentants de la profession du 16 septembre dernier, l’assemblée générale extraordinaire (AGE) des présidents de syndicats départementaux de la FSPF, qui s’est réunie ce jour, a arrêté à l’unanimité les modalités pratiques des actions qui seront menées le 30 septembre, à l’initiative de l’UNAPL. 

Une première action emblématique de la mobilisation des pharmaciens d’officine consistera en la fermeture des pharmacies toute la journée du 30 septembre, cette grève étant annoncée aux patients, dès la semaine prochaine, par une affiche commune à toutes les professions libérales concernées. 

Le 30 septembre, un message de sensibilisation au service apporté par les pharmaciens à la population ainsi qu’au risque de disparition du réseau officinal sera affiché sur les vitrines des officines. Dans le même temps, des actions seront localement conduites à l’initiative des 91 syndicats départementaux affiliés à la FSPF, en synergie avec les autres syndicats de pharmaciens et divers acteurs de la profession. 

Cette mobilisation sans précédent est un combat de long terme, jusqu’à l’issue du processus d’élaboration de la loi de déréglementation envisagée. L’AGE a mandaté le président de la FSPF et son Bureau pour définir la nature et le calendrier des actions à venir tout au long du processus législatif. 

Par ailleurs, l’AGE a finalisé le projet professionnel que la FSPF avait, dans l’urgence, soumis au Gouvernement fin août. Le soutien sans faille de la ministre de la Santé et les déclarations mesurées du ministre de l’Economie confortent la FSPF dans sa volonté de poursuivre la modernisation et l’optimisation du service pharmaceutique initiées par la réforme du mode de rémunération des pharmaciens. 

Une autre réforme est possible.

Déréglementation des professions libérales : L’UNAPL soutient la manifestation des Notaires

Paris, le 17 Septembre 2014 

 

Déréglementation des professions libérales :
L’UNAPL soutient la manifestation des Notaires

 

Alors que le gouvernement entend déréglementer les professions libérales, l’UNAPL, qui fédère 62 organisations syndicales, soutient toutes les actions individuelles menées par les professions. Aujourd’hui, mercredi 17 septembre 2014, l’UNAPL apporte son soutien à la manifestation nationale organisée par les notaires.

L’UNAPL défend le principe des professions réglementées parce qu’il est protecteur pour les consommateurs, et en particulier les plus fragiles d’entre eux.

L’ouverture du capital des entreprises libérales aux groupes financiers, prévue par le projet de « Croissance et pouvoir d’achat »  va créer des monopoles capitalistiques dont le seul objet sera de pousser les usagers à consommer plus et à payer toujours plus cher. Ce dont ils sont protégés aujourd’hui, puisque les professionnels sont indépendants et que leurs tarifs sont administrés.

Le projet du gouvernement est une aberration économique et sociale, parce qu’il va détruire des emplois, car les professions libérales représentent 2 millions d’emplois dont 1 million d’emplois salariés de proximité, et parce que la situation catastrophique des finances publiques devrait, au contraire, l’inciter à aller plus loin dans la délégation des missions de service public aux professionnels libéraux réglementés.

Il est totalement démagogique de faire croire aux Français que la démolition d’un secteur économique pourvoyeur d’emplois, de cotisations sociales et de rentrées fiscales, va rendre service au pays et améliorer leur pouvoir d’achat, alors que ce problème est lié à la persistance du chômage et à la hausse des prélèvements obligatoires, notamment fiscaux.

Les professionnels libéraux, qui sont favorables à des évolutions, pourvu qu’elles soient concertées, équitables avec le secteur public et aillent dans le sens de la modernisation et de la simplification, demandent au gouvernement de revoir sa copie.

L’UNAPL appelle à une grande mobilisation nationale le 30 septembre sous la forme d’« une journée sans professions libérales ».

Contact presse : Dr Michel Chassang -Tél 06 85 72 60 83

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR