Contrôle fiscal : une nouvelle obligation pour les entreprises

Contrôle fiscal : une nouvelle obligation pour les entreprises
À compter du 1er janvier 2014, pour les entreprises tenant une comptabilité informatisée, les vérifications de comptabilité s’effectueront toujours à partir d’un support dématérialisé.
Pour les vérifications de comptabilité engagées à compter du 1er janvier 2014, les entreprises tenant une comptabilité informatisée devront obligatoirement remettre leurs écritures comptables à l’administration fiscale sous format dématérialisé (CD-Rom, clé USB, disque dur externe…).
Et attention, le défaut de présentation de la comptabilité sous cette forme entraînera l’application d’une amende fixée à :
– en l’absence de rehaussement, 5 ‰ du chiffre d’affaires déclaré par exercice soumis à contrôle ou 5 ‰ du montant des recettes brutes déclaré par année soumise à contrôle ;
– en cas de rehaussement, 5 ‰ du chiffre d’affaires rehaussé par exercice soumis à contrôle ou 5 ‰ du montant des recettes brutes rehaussé par année soumise à contrôle ;
– 1 500 € lorsque le montant de l’amende proportionnelle au chiffre d’affaires sera inférieur à cette somme.
De plus, dans ce cas, les bases d’imposition de l’entreprise pourront être évaluées d’office par l’administration fiscale !

Art. 14, loi n° 2012-1510 du 29 décembre 2012, JO du 30

Cotisations RSI 2013: pour certains, un coup de massue!

Assiettes et taux de cotisations 2013

Cotisations Assiettes Taux
  Commerçant ou industriel Profession libérale
Maladie-maternité Totalité du revenu professionnel 6,50 %
Indemnités journalières Dans la limite de 185 160 € (soit 5 PASS) 0,70 % (1)
Retraite de base Dans la limite de 37 032 € (soit 1 PASS) 16,85 %
Retraite complémentaire Dans la limite de 37 032 € (soit 1 PASS) 7 %
Entre 37 032 € et 148 128 € (soit entre 1 et 4 PASS) 8 %
Invalidité – décès Dans la limite de 37 032 € 1,60 % 1,10 %
Allocations familiales Totalité du revenu professionnel 5,40 % 5,40 % (3)
CSG –CRDS Totalité du revenu professionnel + cotisations sociales obligatoires 8,00% 8,00% (3)
Formation professionnelle (4) Sur la base de
37 032 €
(5) 0,25 % (6) 0,25 % (3) (6)

(1) Les professions libérales ne cotisent pas pour les indemnités journalières.
(2) Pour les professions libérales, le RSI assure uniquement leur couverture maladie. Ces dernières relèvent pour la retraite de la CNAVPL et pour les avocats de la CNBF.
(3) Pour les professions libérales, les cotisations d’allocations familiales, pour la formation professionnelle et la CSG-CRDS sont recouvrées par l’URSSAF.
(4) Cotisation 2013 à payer en février 2014
(5) Pour les artisans, 0,29 % (0,17 % en Alsace) recouvré par le centre des impôts
(6) Pour les commerçants et les professions libérales, 0.34 % si le conjoint a opté pour le statut de conjoint collaborateur.

MOBILISONS-NOUS CONTRE L’ÉTATISATION DES CAISSES DE RETRAITE DES LIBÉRAUX, PRÉLUDE AU PILLAGE DE NOS RESERVES, GARANTIES DE NOS FUTURES RETRAITES.

LIBÉRAUX,

LA RÉVOLTE EST EN MARCHE CONTRE L’ÉTATISATION DE LA GESTION DE NOS RETRAITES !

Tous ensemble, les 800 000 libéraux, au contact quotidien des 66 millions de Français, demandons le retrait immédiat de l’article 32 du projet de loi sur les retraites et l’ouverture de véritables discussions avec les pouvoirs publics.

 

L’Etat qui n’a jamais su anticiper le financement des retraites prétend désormais DONNER DES LEÇONS DE GESTION aux caisses de retraite des libéraux qui, grâce à VOS COTISATIONS, ont mis en réserve les sommes nécessaires au paiement de VOS RETRAITES jusqu’en 2040 !

Il choisit de s’en prendre aux organismes de retraites libérales qui ont constitué des réserves plutôt qu’aux REGIMES SPECIAUX qu’il est tellement plus confortable de protéger !

Il préconise la nomination du Directeur des Caisses Libérales par l’Etat, modèle qu’il avait appliqué au RSI avec les résultats de gestion que l’on sait ! En décembre 2012, la Cour des Comptes a qualifié le RSI de « catastrophe industrielle » !  C’est pourtant vers ce modèle de convention d’objectifs et de gestion sans concertation préalable avec un directeur nommé par l’Etat, que l’on voudrait entrainer les libéraux que nous sommes.

La vérité est que, sans concertation, sans négociations, l’Etat cherche tout simplement le bon moyen de prendre la main sur les caisses de retraites libérales et sur les cotisations que vous avez mises en réserves pour payer vos retraites de demain.

 

 

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