Défibrillateurs externes en milieu professionnel ou accessible au public

Si vous avez un défibrillateur, merci de lire ce message ANSM et de vérifier votre appareil:

06/06/2012 – [DM] – Défibrillateurs cardiaques externes Fred Easy automatiques et semi-automatiques commercialisés par Schiller Medical SAS

A l’issue d’investigations requises par l’ANSM, la société Schiller Medical a récemment initié plusieurs actions correctives de sécurité concernant l’ensemble des défibrillateurs Fred Easy, automatiques et semi-automatiques, installés en milieux professionnel ou d’accès public.
Des signalements d’incidents ont été rapportés dans le cadre de la matériovigilance. Les anomalies détectées consistent en l’apparition aléatoire de messages bloquants pour l’appareil.
Ceci empêche la délivrance des chocs et représente ainsi un risque de perte de chance pour le patient.

  • Défibrillateurs cardiaques externes Fred Easy automatiques et semi-automatiques commercialisés par Schiller Medical SAS – Point d’information (06/06/2012)  (40 ko)

Aedes albopictus et Chikungunya

Un confrère de La Ciotat nous signale la récupération probable d’un moustique tigre.

Si la déclaration du moustique tigre n’est pas obligatoire à la différence de la chikungunya et de la dengue, vous pouvez le signaler pour le bien public.

Toutefois, si votre patient vous fourni le cadavre de cette pauvre bête, ne l’envoyez pas à la Fondation Brigitte Bardot car vous passeriez pour un « fada » mais lisez notre page https://pharmaciens13.info/?page_id=4255

Tout est indiqué sur la procédure à suivre et vous pourrez faire votre métier de pharmacien en donnant les mesures préventives à votre patient. 

Pharmaciens et INR: lire l’Info AFSSaPS du 26 avril 2012 sur les nouveaux anticoagulants. (Pradaxa® et Xarelto®)

Les nouveaux anticoagulants oraux, dabigatran et rivaroxaban, sont une alternative aux anti-vitamine K (AVK), particulièrement en cas de fluctuations de l’INR en dehors de la zone thérapeutique. A ce jour, il n’y a pas de surveillance biologique de routine proposée, le contrôle du niveau d’anticoagulation n’est indiqué qu’en cas de risque élevé d’hémorragie ou de thrombose.

>>   Les risques majeurs des nouveaux anticoagulants oraux sont similaires à ceux des AVK :

  • risque d’hémorragie en cas de surdosage,
  • risque de thrombose en cas de sous-dosage.

 >>  Les facteurs de risque de surdosage et d’accident hémorragique sont notamment :

  • sujet âgé (> 75 ans),
  • insuffisance rénale,
  • faible poids corporel,
  • certaines comorbidités associées à un risque hémorragique élevé,
  • certaines interactions médicamenteuses

La fréquence de ces facteurs de risque est élevée dans la population des patients présentant une fibrillation auriculaire, donc traités au long cours pour prévenir une complication thromboembolique.

>>   Aucun test spécifique de coagulation de routine n’est validé à ce jour. Des tests disponibles dans les laboratoires spécialisés peuvent être utilisés ponctuellement dans les situations à risque.
>>   L’absence de surveillance biologique de routine ne doit pas amener à banaliser le traitement anticoagulant.
>>   L’attitude thérapeutique à suivre chez les patients devant bénéficier d’une chirurgie ou d’un geste invasif est mal définie.
>>   Il n’y a pas d’antidote ou de traitement correcteur validé en cas d’accident hémorragique ou de chirurgie ou acte interventionnel non programmé.
>>   Le nombre de prises quotidiennes diffère selon l’anticoagulant et l’indication.

En pratique

Il n’y a pas d’argument pour changer le traitement d’un patient stabilisé sous AVK. 


Des accidents hémorragiques graves ayant été rapportés, il convient :

  • d’évaluer le risque hémorragique avant toute décision de prescription : fonction rénale, âge, situation clinique, poids corporel, comorbidités et interactions médicamenteuses, notamment l’interaction vérapamil/ dabigatran
  • d’être attentif à la survenue d’événements indésirables, particulièrement dans certaines situations : relais d’un traitement par AVK, association à un agent antiplaquettaire, comorbidités, polymédication ;
  •  d’évaluer la fonction rénale au moins 1 fois par an ou plus fréquemment dans certaines situations à risque (sujet âgé, interaction médicamenteuse…).
  • source AFSSaPS

Drospirénone aux USA: ça chauffe!

Pilules Yaz et Yasmin: Bayer doit payer 110 millions $

Des avocats mentionnent qu’au moins 50 décès liés à ces pilules ont été rapportés à la FDA de 2004 à 2008. Bayer ferait face à plus de 11.000 poursuites pour blessures causées par ses médicaments.

La FDA américaine a annoncé ce mois-ci que les pilules contraceptives contenant l’hormone drospirénone doivent maintenant être accompagnées d’un avertissement concernant le risque accru de caillots sanguins. Cette décision concerne les marques Beyaz, Safyral, Yasmin, Yaz et plusieurs autres telles que Gianvi, Loryna, Ocella, Syeda, et Zarah. (En France six marques contenant cette hormone sont Angeliq, Belanette, Convuline, Jasmine et Jasminelle et Yaz)

pour régler 500 plaintes sur 11 000

Le géant pharmaceutique allemand Bayer paiera au moins 110 millions $ pour régler près de 500 poursuites aux États-Unis concernant les risques pour la santé associés aux pilules contraceptives Yasmin et Yaz, indique Bloomberg.

Ces accords, qui n’ont pas encore été rendus publics, interviennent après qu’un juge fédéral de l’Illinois ait reporté le 9 janvier dernier un procès accusant Bayer de tromperies afin qu’un médiateur puisse tenter de négocier un règlement.

Bayer, qui aurait accepté de payer environ 220.000$ par cas, est accusé d’avoir fait la promotion de ces pilules comme étant plus sécuritaires que les produits rivaux tout en sachant qu’elles posaient un risque accru de caillots sanguins qui peuvent conduire à des crises cardiaques et des accidents vasculaires cérébraux.

source Psychomédia

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