Attention: arnaques

Il s’agit de la société DAD basée à Hambourg qui exploite un annuaire Internet « Registre Internet Français ».

Elle envoie un formulaire contenant les coordonnées de la pharmacie à compléter/modifier et à renvoyer signé. Toutefois en signant le titulaire d’officine s’engage à verser 958 euros par an pendant 3 ans.

Et même si c’est une arnaque il s’agit bien là d’un contrat par lequel le signataire s’engage !

–          lire attentivement tous les documents qui leurs parviennent pour éviter de remplir, signer et renvoyer un document sans savoir quel est son objet précis.

–          Se méfier notamment des adresses d’entreprises situées à l’étranger, des boites postales et des enveloppes préinprimées pour la réponse

–          En cas de renvoi du document signé faute d’attention, ne pas se laisser intimider par les relances et menaces de poursuites et ne pas payer.

Rappel des arnaques possibles dont les confrères trop crédules sont victimes:  https://pharmaciens13.info/2012/11/arnaques-en-tout-genre/

 

 

 

 

Décongestionnants de la sphère ORL renfermant un vasoconstricteur : Mise en garde de l’ANSM

Décongestionnants de la sphère ORL renfermant un vasoconstricteur :

Mise en garde de l’ANSM

 

L’agence souhaite réitérer ces recommandations concernant ces spécialités administrées par voie orale et nasale :

  • · respecter la posologie maximale journalière et une durée maximale de traitement de 5 jours
  • · ne pas utiliser chez l’enfant de moins de 15 ans mais aussi en cas d’hypertension artérielle sévère ou mal équilibrée, d’antécédents d’accident vasculaire cérébral (AVC) ou de facteurs de risque susceptibles d’en favoriser la survenue, d’insuffisance coronarienne sévère ou d’antécédents de convulsion.
  • · ne pas associer entre eux deux de ces médicaments (même administrés par des voies différentes) du fait de la dangerosité potentielle d’une telle association et de son inutilité. (exemple: Aturgyl® et Rhinadvil®)

Résumé de la CPL du vendredi 7 décembre 2012

Bonjour à tous,

Vendredi dernier en CPL (Commission Paritaire Locale), nous étions, pour la profession, Charles Fauré, Thierry Desruelles et moi, un représentant USPO (très sympa), l’inénarable Richaud pour UNPF et sa conseillère technique, Alexandra Moréno.

Après avoir remis à sa place M. Richaud qui m’a adressé une “impolitesse” de bienvenue (il parle beaucoup mais n’analyse que la moitié des choses), nous avons parlé de TPCG, scan ordo, Cerfa, norme 1.40.
—TPCG : le taux continue de s’effriter entre 83 et 84 avec 50% des officines au dessus de 85%. Depuis mon intervention en CPR (Commission Paritaire Régionale) et l’envoi des fameux 3 courriers (qui n’a rien changé), la Direction de la CPAM semble faire son deuil (non officiellement) de l’objectif des 85% pour décembre. J’ai bien rappelé que grâce au syndicat et à sa “com”, nous avons la progression la plus importante du taux de génériques de PACA (le directeur a salué notre action) mais que la profession ne peut être responsable de la pression des assurés sociaux face au NS. La direction attend que la CNAM lui donne plus de pouvoir coercitif vis à vis des prescripteurs marquant le NS de complaisance.
Cet état de fait sera remonté à Paris.
—SCAN ORDO : la Direction confirme,qu’à titre exceptionnel, les 5 pharmacies toujours en test de scan pour  raison de non-atteinte des 99% de scans lisibles après 2 X 3 mois, se voient prolonger leur test d’une troisième période de test de 3 mois (sans retour en arrière comme cela est prévu conventionnellement) avec un accompagnement plus dynamique.
J’ai insisté sur le fait que cet accompagnement doit être EFFECTIF pour l’ensemble des pharmacies et les factures rejetées en scan doivent correspondre à ce qui a été prévu dans l’avenant.
Le directeur a demandé qu’une info soit faite vers les pôles pour aider les pharmaciens à passer rapidement en scan ordo. 
—VERSION 1.40 : Nous sommes tous vraiment inquiets du faible taux (30%) des pharmacies qui y sont passées. La société qui pose un réel problème pour le passage en norme 1.40 reste Périphar.
La CPL lance un message d’alerte à la CNAM sur le faible taux régional avec une échéance très proche.
J’ai insisté sur le fait que certains pharmaciens en difficulté n’avait pas les moyens de changer un informatique obsolète, et que certaines SSII profitaient du passage en 1,40 gratuit pour vendre le package avec scan ordo payant.
—CERFA : les pbs de livraison des feuilles CERFA selon la procédure convenue (appel à son centre pour commande) viennent du fait d’un arrêt de fabrication car les nouvelles CERFA arrivent en janvier 2013.
Après avoir menacé de donner le mot d’ordre de facturer sur feuilles blanches, il a été convenu que tous pharmaciens en rupture en cette fin d’année appelle le syndicat pour obtenir de la caisse par courrier un dépannage en cerfa en donnant son adresse et son numéro Finess à Sophie. (tel. 04.91.15.72.61)
(point positif : ils ont compris que la com du syndicat était active: MERCI QUI? : notre Philippe )
Fin se séance à 12h30 et bises au Président de l’UNPF local qui n’avait toujours pas compris la différence entre le taux de 85% et nos taux individuels………
Bien à vous tous
V. O de L

Bernard Courtois (1777-1838) : L’iode

Bernard Courtois Pharmacien (1777-1838)

Né à Dijon, il fut d’abord stagiaire dans une pharmacie d’Auxerre, où il reçut une solide formation, puis il vint à Paris, et entra comme préparateur de Fourcroy à l’école polytechnique.

Appelé aux armées en 1799, il exerça dans les hôpitaux militaires. Le hasard, « qui ne favorise que les esprits éclairés » selon Pasteur, le favorisa deux fois par deux découvertes importantes. La première fut celle des alcaloïdes de l’opium, qu’il isola en 1811 avec la collaboration de Seguin.

La deuxième fut celle de l’iode. En chauffant par hasard des « soudes de varech » avec de l’acide sulfurique, Courtois remarqua qu’il se dégageait des vapeurs de couleur violette qui en refroidissant déposaient des lames brillantes et métalliques : il y attacha peu d’importance.

Renouvelant l’expérience deux ans plus tard, il en signala le fait à Gay-Lussac, grand maître de la chimie française, qui en comprit l’importance et fit faire par Courtois une communication à l’Institut de France afin de ne pas laisser échapper cette découverte. Ce produit occupe une place prépondérante en thérapeutique et dans l’industrie.

source CNOP

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