Consommation de médicaments psychotropes:

 L’INSERM a été sollicité par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (MILDT) pour la réalisation d’une expertise collective sur les consommations de médicaments psychotropes mais aussi sur leurs mésusages et les pharmacodépendances qui peuvent leur être liés.

Cette expertise collective émet des recommandations qui sont en cohérence avec les plans d’actions menés ou prévus au sein d’autres institutions en particulier avec celui de l’ANSM relatif à la réduction du mésusage des benzodiazépines.

L’objectif de ce travail était de bénéficier d’un éclairage spécifique sur ces phénomènes et d’émettre des recommandations utiles à l’amélioration du cadre existant (dispositifs sanitaires et préventifs et mesures réglementaires notamment).

Les principaux résultats de cette expertise sont les suivants :

Une légère augmentation de la prévalence de la consommation des médicaments psychotropes a été notée en France entre 2005 et 2010, les femmes étant majoritairement consommatrices quel que soit l’âge (23 %versus  13 % des hommes). Les usagers de drogue, chez qui ces médicaments sont prescrits, en font souvent un mésusage, surtout chez les polyconsommateurs ou ceux recourant à l’administration de produits par voie intraveineuse.

Tous les médicaments psychotropes n’entraînent pas forcément de dépendance. Aucune donnée n’existe d’ailleurs sur la prévalence de la dépendance en population générale.

Le détournement de médicaments psychotropes est sous-tendu par différents facteurs : le recours au nomadisme médical, au marché de rue et/ou à l’achat en cyberpharmacies.

Le groupe d’experts émet différentes recommandations :

 Informer la population générale sur les risques de pharmacodépendance et d’usage inapproprié de ces médicaments,

Améliorer la prise en charge des patients dépendants aux médicaments psychotropes (notamment par un travail en réseau des différents professionnels impliqués et un parcours coordonné de soins adapté au niveau de dépendance),

Proposer des mesures réglementaires (notamment le renforcement de l’encadrement de la délivrance via l’extension des ordonnances sécurisées),

Mieux observer le phénomène de détournement et mieux articuler les dispositifs de surveillance existants tout en améliorant le suivi pharmaco-épidémiologique des médicaments psychotropes,

Développer une recherche pluridisciplinaire et des évaluations dans le champ de la dépendance aux médicaments psychotropes et de son mésusage, en population générale mais aussi chez les usagers de drogue.

Ces recommandations sont donc en cohérence avec les actions menées ou prévues au sein d’autres institutions. Le plan d’actions de l’ANSM visant à réduire le mésusage des benzodiazépines rendu public récemment prévoit notamment de sécuriser davantage la prescription de ces médicaments via l’extension de leur prescription sur ordonnance sécurisée et la réduction de leur taille de conditionnement. L’information des professionnels de santé, particulièrement les médecins généralistes, principaux prescripteurs de benzodiazépines, est également envisagée dans ce plan, tout comme le renforcement des mesures de surveillance de ces médicaments.

source ANSM (octobre 2012)

Médicaments vétérinaires: ATTENTION!

article du nouvel obs à lire:    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120827.FAP7368/un-pharmacien-parisien-condamne-pour-la-vente-detournee-de-medicaments-veterinaires.html

Le cas n’est pas banal. Un pharmacien de 58 ans qui ne devait plus trop se former, ni lire quoi que ce soit de pharmaceutique, qui ne délivrait pas de Subutex® “pour ne pas avoir d’embrouilles” mais qui délivrait de la kétamine à usage vétérinaire sans prescription vétérinaire!

Etonnant, non?

 

Devenez Pharmaciens Sentinelles de Santé Publique (PSSP)

Bonjour à tous,

Je vous prie de bien vouloir trouver ci-joint le PDF de la plaquette destinée à nos nouveaux adhérents, que je vous serais reconnaissant de bien vouloir présenter à tous les confrères  de votre connaissance désireux d’intégrer notre réseau addictovigilance. Je vous en remercie par avance.

Bonne réception.

Dr.Thierry MALARDE   (thierry.malarde@ap-hm.fr)

CEIP-Addictovigilance PACA-CORSE.

www.observation-pharmacodependance.org

NDLR: La plaquette n’est pas consultable à partir de la newsletter, il faut aller sur notre site à cette page: https://pharmaciens13.info/?p=4009

Une fois sur notre site, cliquez sur ce lien:  Pharmaciens Sentinelles de Santé publique Plaquette VF

Ikorel® et Adancor®: Risque possible d’ulcérations à signaler aux patients.

NICORANDIL : arrêt du traitement nécessaire en cas d’ulcération
L’Afssaps recommande aux professionnels de santé d’informer les patients traités par nicorandil du risque d’ulcérations associées à la prise de ce traitement antiangoreux et de l’importance de signaler l’apparition de cet effet indésirable connu de la molécule.
 
Elle préconise également l’arrêt définitif du traitement après la survenue d’ulcérations, quelle que soit la localisation de la lésion, sur avis du médecin prescripteur. De nouvelles localisations d’ulcérations ont en effet été notifiées par rapport aux zones de survenue jusqu’ici connues : au niveau de la muqueuse digestive, de la peau, des zones péristomiales, de l’appareil génital et, plus rarement, de la cornée

Le conseil du syndicat: Mettre un commentaire bloquant sur les fiches produits de votre logiciel pour que tout le personnel qualifié soit informé.

ENQUETE « INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SFPC-FSPF » Pharmaciens, donnez votre avis !

ENQUETE « INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES SFPC-FSPF » 

Pharmaciens, donnez votre avis !

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Cher Confrère,

Vous trouverez sur le site de la Fédération des Syndicats Pharmaceutiques de France (www.fspf.fr) le sondage “Enquête Intéractions Médicamenteuses SFPC-FSPF”, réalisé par la Société Française de Pharmacie Clinique (SFPC) en partenariat avec la FSPF.

Ce sondage a pour objectif de mesurer le ressenti des pharmaciens vis-à-vis des intéractions médicamenteuses, mais également l’un des aspects primordial de nos pratiques professionnelles.

Vos réflexions sont très importantes et votre participation est donc indispensable. Répondez, c’est essentiel !

Nous diffusons cette information, ce jour, à l’ensemble des pharmaciens figurant dans notre fichier et comptons sur vous pour la relayer à vos adhérents afin de les inciter à nous répondre.

Vous remerciant par avance de votre participation, qui permettra de valoriser l’un des rôles des officinaux pour diminuer la iatrogénie,

Recevez, Cher Confrère, mes salutations confraternelles les meilleures.

Philippe GAERTNER

Président

Primperan® (métoclopramide) L’AFSSaPS communique:

Contre-indication des spécialités à base de métoclopramide (Primpéran® et génériques) chez l’enfant et l’adolescent et renforcement des informations sur les risques neurologiques et cardiovasculaires 

 

L’Afssaps, après avoir procédé à la réévaluation du rapport bénéfice/risque du métoclopramide (Primpéran® et génériques) chez l’enfant, a décidé de contre-indiquer ces spécialités chez les moins de 18 ans.

En conséquence, les autorisations de mise sur le marché ont été révisées afin de mentionner la contreindication chez l’enfant de moins de 18 ans et de préciser que l’utilisation est réservée à l’adulte.

Ces modifications seront effectives à compter du 9 février 2012, date à laquelle un rappel des lots sera mis en oeuvre.

Dans l’attente de la mise à disposition des produits avec une boîte et une notice mises à jour, tous les lots distribués seront étiquetés avec la mention « contre-indiqué chez l’enfant de moins de 18 ans ». En outre, les spécialités à usage exclusivement pédiatrique, en arrêt de commercialisation depuis juillet 2011, feront également l’objet d’un rappel des lots restant sur le marché, le 9 février 2012.

Chez l’adulte, le métoclopramide reste indiqué mais un renforcement des informations concernant les risques neurologiques et cardiovasculaires a été ajouté aux RCPs et notices.

Les Pharmaciens du Sud

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