Le Syndicat vous conseille de lire ce petit mot d’un patient envers sa pharmacie paru sur le site internet de « La Dépêche du Midi »: c’est émouvant et revigorant.
N’oublions pas que, si nous gardons le monopole, c’est aussi grâce à des pharmacies comme celle ou se sert Auguste Chambert.
Un confrère de La Ciotat nous signale la récupération probable d’un moustique tigre.
Si la déclaration du moustique tigre n’est pas obligatoire à la différence de la chikungunya et de la dengue, vous pouvez le signaler pour le bien public.
Toutefois, si votre patient vous fourni le cadavre de cette pauvre bête, ne l’envoyez pas à la Fondation Brigitte Bardot car vous passeriez pour un « fada » mais lisez notre page https://pharmaciens13.info/?page_id=4255
Tout est indiqué sur la procédure à suivre et vous pourrez faire votre métier de pharmacien en donnant les mesures préventives à votre patient.
Il s’agit d’un film réalisé par le Conseil central de la section A de l’Ordre national des pharmaciens afin de familiariser les pharmaciens d’officine sur leurs nouvelles missions décrites dans la loi HPST.
Ce court métrage met en scène des situations auxquelles les pharmaciens d’officine vont désormais être confrontés dans leur exercice quotidien.
Les nouveaux anticoagulants oraux, dabigatran et rivaroxaban, sont une alternative aux anti-vitamine K (AVK), particulièrement en cas de fluctuations de l’INR en dehors de la zone thérapeutique. A ce jour, il n’y a pas de surveillance biologique de routine proposée, le contrôle du niveau d’anticoagulation n’est indiqué qu’en cas de risque élevé d’hémorragie ou de thrombose.
>> Les risques majeurs des nouveaux anticoagulants oraux sont similaires à ceux des AVK :
risque d’hémorragie en cas de surdosage,
risque de thrombose en cas de sous-dosage.
>> Les facteurs de risque de surdosage et d’accident hémorragique sont notamment :
sujet âgé (> 75 ans),
insuffisance rénale,
faible poids corporel,
certaines comorbidités associées à un risque hémorragique élevé,
certaines interactions médicamenteuses
La fréquence de ces facteurs de risque est élevée dans la population des patients présentant une fibrillation auriculaire, donc traités au long cours pour prévenir une complication thromboembolique.
>> Aucun test spécifique de coagulation de routine n’est validé à ce jour. Des tests disponibles dans les laboratoires spécialisés peuvent être utilisés ponctuellement dans les situations à risque. >> L’absence de surveillance biologique de routine ne doit pas amener à banaliser le traitement anticoagulant. >> L’attitude thérapeutique à suivre chez les patients devant bénéficier d’une chirurgie ou d’un geste invasif est mal définie. >> Il n’y a pas d’antidote ou de traitement correcteur validé en cas d’accident hémorragique ou de chirurgie ou acte interventionnel non programmé. >> Le nombre de prises quotidiennes diffère selon l’anticoagulant et l’indication.
En pratique
Il n’y a pas d’argument pour changer le traitement d’un patient stabilisé sous AVK.
Des accidents hémorragiques graves ayant été rapportés, il convient :
d’évaluer le risque hémorragique avant toute décision de prescription : fonction rénale, âge, situation clinique, poids corporel, comorbidités et interactions médicamenteuses, notamment l’interaction vérapamil/ dabigatran
d’être attentif à la survenue d’événements indésirables, particulièrement dans certaines situations : relais d’un traitement par AVK, association à un agent antiplaquettaire, comorbidités, polymédication ;
d’évaluer la fonction rénale au moins 1 fois par an ou plus fréquemment dans certaines situations à risque (sujet âgé, interaction médicamenteuse…).
Voici qu’après MG-France et le syndicat des cardiologues, FMF explique à leurs adhérents ce qu’il faut faire:
Nous conseillons d’ors et déjà à tous nos confrères (NDLR: médecins) de faire figurer sur leurs ordonnances une mention du type : « Tout ajout, suppression ou modification de principe actif figurant sur cette ordonnance, de sa posologie ou de sa durée d’indication, opérée par un professionnel de santé sans mon accord préalable, se ferait sous son entière responsabilité ».
Jean-Paul HAMON Président de la FMF
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Graphique de corrélation INR-Risques thromboembolique et hémorragiques
Nous savons pertinemment que cette simple spécification sur la prescription n’est destinée qu’à affoler le patient.
Actuellement les accidents hémorragiques sous AVK sont la première cause des accidents iatrogènes en France (17300 hospitalisations et 4000 décès par an).
C’est pour réduire ces accidents que la Sécurité Sociale désire notre intervention dans un accompagnement des patients.
S’il y a accident hémorragique alors que le patient a signé une convention d’accompagnement avec le pharmacien, le risque d’être « enfoncé » par le prescripteur n’est pas négligeable quand un syndicat de médecins installe un climat aussi délétère.
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