L’UNAPL, dont j’occupe le poste de vice-président délégué Santé, a réuni un conseil national extraordinaire ce jeudi 11 septembre afin de préparer la riposte des professions libérales au projet de loi de dérèglementation que le Gouvernement entend présenter à l’automne.
Vous trouverez, ci-joint, copie du communiqué de presse diffusé ce jour par l’UNAPL sur cette problématique.
Le conseil national de l’UNAPL s’est accordé en faveur d’un certain nombre d’actions, la plus emblématique étant une journée d’action nationale, le 30 septembre, qui prendra la forme « d’une journée sans professionnels libéraux ».
La FSPF s’associe, sans réserve aucune, à cette initiative.
Nous arrêterons lors de notre assemblée générale extraordinaire du 18 septembre les modalités pratiques de sa mise en œuvre.
Votre présence à cette assemblée générale est donc plus que jamais nécessaire.
Philippe GAERTNER
Président
N.B: Philippe LANCE, étant bloqué par ses obligations professionnelles, a délégué son pouvoir au trésorier, Thierry DESRUELLES.
L’UNAPL (Union Nationale des Professions Libérales) lance un grand mouvement de protestation national qui concerne de très nombreuses professions réglementées.
La FSPF ainsi que le Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône s’associe pleinement à cette protestation.
Comme vous avez pu le constater en consultant la Presse audiovisuelle et la Presse écrite, si, au début du rapport de l’IGF, il a été cité beaucoup de professions réglementées plus ou moins « nanties », au bout de plusieurs jours, cela s’est focalisé sur les pharmaciens et leurs officines.
Cette focalisation n’est pas anodine de la part des médias mais est la conséquence de la position libérale de la Commission Européenne et, par effet de vase communicant, du Ministère de l’Economie puis des médias. En effet, le Ministère ne s’est pas caché que les officines de pharmacie sont un symbole fort de la Réglementation anti-libérale.
C’est particulièrement injuste car la profession s’est réformée, a su évoluer, fait acte de Santé Publique et n’apparaît pas particulièrement nantie à part quelques exceptions de plus en plus rares.
Il faut d’autant plus faire corps avec les mouvements de protestation en cours ou à venir que notre profession est visée par plusieurs mesures: ouverture du capital (une petite minorité de confrères possédant de très grosses officines y sont favorables afin de pouvoir apporter des capitaux extérieurs dans leurs entreprises ou d’avoir la possibilité de vendre leur entreprise à un prix le plus favorable possible), perte du monopole officinal sur les médicaments à prescription médicale facultative (PMF), perte du numerus clausus.
La profession doit s’unir et participer au mouvement de l’UNAPL si elle considère que l’un de ces éléments peut dégrader la qualité des soins et nos intérêts économiques.
Pour finir et rassurer les confrères sur l’action de la FSPF et de son Président Philippe GAERTNER, je vous dirai qu’il n’est pas seul à agir et que la FSPF est un syndicat de défense professionnel très structuré ou de nombreuses personnes, permanents salariées ou bénévoles, oeuvrent.
Philippe GAETNER a des entrées au Ministère de la Santé et à Bercy bien plus importantes que les autres représentants de la profession grâce à son statut de Vice-Président section Santé de l’UNAPL et quelques relations d’amitiés avec des confrères participant à la vie politique française.
Par cet éditorial, je remercie aussi Michel CHASSANG de son implication efficace et dynamique en tant que Président de l’UNAPL.
Cette première action sera suivie de bien d’autres plus pharmaceutiques car la crise et le gouvernement aux abois ne nous feront pas de cadeau! (préparation du PLFSS 2015)
L’heure est à l’unité et les rancoeurs injustifiées contre la FSPF et particulièrement son Président doivent cesser. Nous devons être unis, comme ont commencé à l’être l’UNPF et la FSPF, une réunion de coordination est prévue mardi 16 septembre 2014 avec TOUS les représentatns de la profession, des étudiants aux syndicats, Ordre, « groupements », l’association de la pharmacie rurale (APR), Doyens de Fac.
TOUS UNIS, TOUS COURAGEUX ET TOUS DANS UN LEGITIME COMBAT
Philippe LANCE
Président du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône.
L’UNAPL opposée au démembrement des professions réglementées
L’UNAPL rejette fermement la déréglementation de certaines professions libérales contenues dans le projet de loi sur le redressement économique et dénonce une mesure démagogique préjudiciable aux consommateurs.
Le ministre de l’Economie et du Redressement productif vient de présenter la feuille de route de son projet de loi sur le redressement économique de la France dans lequel il annonce vouloir mettre fin « aux rentes et monopoles » dont, selon lui, bénéficient un certain nombre de professions réglementées.
L’UNAPL s’oppose de façon très déterminée à ce procédé qui consiste à laisser penser que le monopole de certaines professions, en particulier les Huissiers de justice, les avocats, les greffiers des tribunaux et certaines professions de santé serait responsable du défaut de croissance de notre pays et de la perte de pouvoir d’achat des français.
Les termes méprisants employés par le ministre à l’égard de ces professions désignées « boucs-«émissaires » et accusées de « capter les revenus des français » sont inacceptables.
L’UNAPL souligne que les professions réglementées sont une garantie et une chance pour les consommateurs. Les professions réglementées obéissent à des règles déontologiques, lesquelles d’ailleurs proscrivent le recours à la publicité. Ensuite, certaines d’entre elles assument des missions de service public, et d’autres, lorsqu’elles sont conventionnées, pratiquent des tarifs administrés, excluant la concurrence par le prix que voudrait stimuler la future loi.
Si des évolutions sont nécessaires, et l’UNAPL ne les rejette pas a priori, elles n’ont de sens que si elles concernent tous les acteurs de façon équitable, sans oublier le secteur public et sans vouloir dresser les Français contre certaines professions libérales.
L’UNAPL, qui fédère 64 syndicats de professionnels libéraux, représente 1 million de cabinets libéraux et 2 millions d’emplois de proximité non délocalisables, rappelle que les professionnels libéraux sont des professionnels qui engagent leur responsabilité personnelle, sont soumis à des obligations déontologiques, ont des obligations de formation professionnelle continue, travaillent personnellement en contact avec les clients ou les patients, et investissent sur leur patrimoine personnel pour développer leur entreprise libérale. Ce tableau est aux antipodes du tableau de « rentiers » dressé par le ministre.
LA FSPF, UNPF, USPO, Le CNOP, LA CONFERENCE DES DOYENS, LES ÉTUDIANTS ET LES GROUPEMENTS SE RÉUNISSENT MARDI POUR DÉFINIR ENSEMBLE UNE STRATÉGIE COMMUNE.
La FSPF et l’UNPF, deux organisations syndicales pharmaceutiques nationales se sont rassemblées pour mettre au point un mouvement qui devrait rallier le syndicat USPO.
Lundi soir, M.Gilles BONNEFOND va intervenir à la Faculté de Pharmacie de Marseille. Il aura certainement l’occasion de vous informer de l’action en cours.
Votre syndicat départemental sera présent à cette soirée et pourra vous donner les dernières nouvelles.
L »objectif est de faire une grande union, avec l’UNPF (déjà actée) avec l’Association Nationale des Etudiants en Pharmacie , avec l’aide du CNOP. et, espérons avec l’USPo de Gilles BONNEFOND.
Cette union va se faire très bientôt mais il est déjà prévu une journée de fermeture le mardi 30 septembre 2014.
Grâce à l’UNAPL, le 30 septembre 2014 sera une « journée morte » pour toutes les professions libérales y compris les médecins qui sont concernés par le projet de loi.
D’autres actions, encore des affiches, beaucoup de rencontres, de mails envoyés aux hommes politiques se mettront en place.
SI cela doit se faire en cas de situation difficile, des actions très simples comme utiliser un numéro FINESS commun et unique pour le prescripteur seront aussi demandées.
S’il est prévu des manifestations le 30 septembre, nous vous demandons de sensibiliser votre personnel car l’emploi est en jeu vu le séisme du projet de loi.