Article L612-2 du code de la consommation

Tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable du litige qui l’oppose à un professionnel. A cet effet, le professionnel garantit au consommateur le recours effectif à un dispositif de médiation de la consommation.

Le professionnel peut mettre en place son propre dispositif de médiation de la consommation ou proposer au consommateur le recours à tout autre médiateur de la consommation répondant aux exigences du présent titre.

Lorsqu’il existe un médiateur de la consommation dont la compétence s’étend à l’ensemble des entreprises d’un domaine d’activité économique dont il relève, le professionnel permet toujours au consommateur d’y recourir.
Les modalités selon lesquelles le processus de médiation est mis en œuvre sont précisées par décret en Conseil d’Etat.

source Légifrance

NDLR: N’hésitez pas à contacter notre secrétariat pour plus d’informations.
Syndicat général des pharmaciens des Bouches du Rhône

65, rue Breteuil 13006 Marseille
Tél : 04 91 15 72 61
Fax : 04 91 15 72 65

courriel: pharmaciens.syndicat@orange.fr

Horaires d’ouverture de nos bureaux :
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Fermé le mercredi AM, samedi et dimanche

ROSP 2025

Déclarez vos indicateurs jusqu’au 27 février 2026 !

Depuis le 1er décembre 2025 et jusqu’au 27 février 2026 inclus, vous pouvez déclarer sur le téléservice amelipro vos indicateurs pour les ROSP 2025.

Comment procéder à cette déclaration ?

1/ Depuis votre poste de travail, rendez-vous à la rubrique « Ma Convention » de votre compte amelipro.

2/ Sur votre tableau de bord accédez à la déclaration:

3/ Deux onglets, pour chaque ROSP, sont disponibles :

  • Développement du numérique en santé et amélioration de l’accès aux soins (REMU NUM)
  • Bon usage des produits de santé (ROSP BUPS)

A retenir :

– Il convient de compléter les indicateurs des deux onglets et de bien valider chacune des déclarations en cochant la mention située en bas de chaque page, puis de cliquer sur « TRANSMETTRE »

  • Jusqu’à la fin de la période de déclaration, c’est-à-dire jusqu’au 27 février 2026, vous pouvez modifier chacun des items, même après l’avoir validé.
  • Pour chaque indicateur, vous pouvez obtenir des précisions en positionnant le curseur de votre souris sur le « ? » situé à droite, en face de chaque item.
  • Pour pouvoir bénéficier de votre ROSP « Bon usage des produits de santé » nous vous invitons à réaliser votre autoévaluation dès que possible et avant le 31 décembre 2025 en cliquant iciLe non-respect de cet indicateur vous prive du versement de la ROSP « Bon usage des produits de santé » dans son intégralité

Quels indicateurs devez-vous déclarer ?

Vous trouverez ci-après une synthèse des indicateurs que vous devez déclarer pour bénéficier du paiement de votre rémunération.

  • Pour la ROSP pour le développement du numérique en santé et l’amélioration de l’accès aux soins, appelée rémunération « Numérique et accès aux soins » (REMU NUM).
  • Pour la rémunération sur objectifs de santé publique du bon usage des produits de santé (ROSP BUPS).

Pour vous aider, l’Assurance maladie met à votre disposition :

– un guide pratique détaillant par étapes les modalités de déclaration des indicateurs ROSP pour 2025 ; 

– le détail des rémunérations ROSP ;

– un article relatif à la démarche écoresponsable

Retrouvez également notre communication relative à l’auto-évaluation 2025 sur le site internet de la FSPF.

Confraternellement,

Philippe BESSET

Président FSPF

L’Assurance Maladie communique – Médicaments : Sécurisez la dispensation avec la carte Vitale

Madame, Monsieur,

L’effort de sécurisation des flux de facturation à l’aide de la carte Vitale est à souligner et à poursuivre afin de renforcer la sécurité du parcours de soins et lutter contre le mésusage et la fraude. Le taux de flux sécurisé est en progression de près de 7 points depuis l’an dernier et atteint 78% pour les médicaments onéreux et 68% pour les médicaments stupéfiants.

Néanmoins, le taux de flux sécurisés reste insuffisant. Nous comptons sur votre vigilance accrue et rappelons que la présentation de la carte Vitale (physique ou appli carte Vitale) est indispensable lors de chaque passage en pharmacie pour bénéficier du tiers-payant, notamment s’agissant :
– de médicaments onéreux (plus de 300 euros TTC la boite),
– de médicaments à fort risque de trafics ou de mésusages tels que tous les stupéfiants ou encore certains antidiabétiques (tous les AGLP 1, insuline asparte, association fixe sitagliptine + metformine, insuline glargine).

A noter : L’Assurance Maladie engagera des contrôles pour vérifier la sécurisation des flux, notamment auprès des professionnels ayant les taux de flux non sécurisés les plus importants.

Les situations particulières
Pour certains usagers, la délivrance en tiers-payant est possible, sans présentation de la carte Vitale.
Les cas mentionnés ci-dessous n’entrent pas dans le calcul des flux non-sécurisés :

1/ Les usagers n’ayant pas de carte Vitale :
– les bénéficiaires de l’Aide médicale de l’Etat (AME) : la présentation de la carte AME permet de bénéficier du tiers-payant,
– les demandeurs d’asile qui détiennent une attestation de droits avec la mention d’un numéro provisoire (après avoir vérifié l’ouverture des droits sur amelipro).

2/ Les patients pour lesquels l’Assurance Maladie admet une souplesse :
– les nourrissons de moins de 3 mois,
– les résidents d’Ehpad.

Cordialement,
Votre correspondant de l’Assurance Maladie

Un PLFSS sous le sapin

Passé de justesse en 2e lecture à l’Assemblée nationale, le PLFSS pour 2026 a désormais toutes les chances d’aboutir.


Adopté par 247 voix alors que la majorité absolue était de 241, le budget de la Sécu a passé de justesse l’étape la plus difficile, celle de convaincre suffisamment de députés dans un hémicycle sans aucune majorité. Pour le « Premier ministre le plus faible de la Ve République » comme Sébastien Lecornu s’est lui-même défini, ce vote à l’arraché est une victoire de sa méthode.

Au menu : non-utilisation du 49.3, débats et compromis, dont il ne s’est pas montré avare, à l’instar de la suspension de la réforme des retraites jusqu’en 2028 ou encore le renoncement au doublement des franchises médicales qui s’est traduit par le rehaussement de l’Ondam à 3,1 % (voté à une large majorité) et du déficit pour 2026 à 19,6 milliards d’euros. Une méthode dont il a usé dès sa nomination avec la profession, en suspendant l’arrêté sur la baisse du plafond des remises génériques, hybrides et biosimilaires. Le sujet a d’ailleurs occupé les parlementaires qui, sur tous les bancs, ont unanimement voté pour réintroduire ce plafond dans la loi, empêchant ainsi toute modification unilatérale par arrêté. Il n’y aura pas non plus de gel des prestations sociales, ni deux jours fériés travaillés, et pas davantage de suppression des affections de longue durée (ALD) « non exonérantes ». En revanche, le gouvernement a réussi à rétablir son projet de réseau France santé évacué par les sénateurs et auquel il souhaite associer des pharmacies.

Lecture définitive

Parmi les nombreuses dispositions touchant la profession, celles ayant trait au déploiement des biosimilaires font figure de bonne nouvelle. Non seulement vont se mettre en place le tiers payant contre biosimilaires, la prescription en dénomination commune et l’encadrement de la mention « Non substituable », mais les parlementaires ont également réduit à 6 mois le délai d’entrée de ces médicaments dans les groupes substituables. Ils ont aussi validé la suppression de la notion de territoire fragile des critères d’éligibilité à l’aide conventionnelle de 20 000 euros par an pour les pharmacies isolées réalisant moins de 1 million d’euros de chiffre d’affaires. Le texte acte, en outre, la généralisation de l’expérimentation Osys.

Si la FSPF est rassurée par le rejet des deux chambres de permettre l’ouverture d’une officine dans une commune de moins de 2 500 habitants, elle s’inquiète en revanche de leur vote pour la généralisation des antennes de pharmacie. Par ailleurs, les députés ont finalement voté en faveur de l’obligation vaccinale contre la grippe pour les résidents en Ehpad et les professionnels de santé libéraux, sous réserve de l’avis de la HAS. De même, ils ont accordé aux médecins, sages-femmes et infirmiers la possibilité de disposer d’un stock de vaccins, renvoyant à un décret en Conseil d’État les conditions d’application, après avis de la HAS et de l’ANSM. Enfin, l’idée de généraliser la dispensation à l’unité en pharmacie a été retoquée.

Le texte est examiné en deuxième lecture au Sénat le 12 décembre. La majorité de droite a aussitôt annoncé une motion de rejet, renvoyant le PLFSS vers l’Assemblée nationale pour une lecture et un vote définitifs.

par Mélanie Mazière – Le 12 décembre 2025 – Le Pharmacien de France

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