Aix en Provence: Un grand rendez-vous à ne pas manquer.

Créée en 1978 et présidée par son fondateur René Beillieu, pharmacien retraité aixois, l’association mycologique d’Aix-en-Provence compte aujourd’hui une cinquante de membres.  Elle vise à encourager et propager les études relatives aux champignons tant au point de vue scientifique qu’à celui de l’hygiène et des usages domestiques, par le biais de conférences, animations, manifestations, réunions et sorties printanières (botanique, mycologie) en relation avec les Amis du Muséum. 

L’association participe activement chaque année au salon du champignon en projetant des films, mettant sur pied des expositions avec des champignons frais, en plâtre ou en cire, en organisant des animations pour le public et les classes… 

Pour tout renseignement et adhésion, merci de joindre :

Association Mycologique
Muséum d’Histoire Naturelle
166, avenue Jean Monnet
13090 Aix-en-Provence
Courriel : amaix@free.fr

Elections syndicales départementales:

Chers syndiqués,

N’oubliez pas de voter car vous avez reçu le materiel de vote dans vos officines par courrier postal.

Précision concernant le matériel de vote: 
il y a 19 postes d’administrateur à pourvoir, nous vous demandons donc de sélectionner 19 candidats (au maximum) sur les 20.
(Et pas 20 comme le laisse croire le bulletin de vote).

Philippe LANCE

 

En direct de Strasbourg – retour sur l’atelier prévoyance

Congrès National Des Pharmaciens
COMPLÉMENTAIRE SANTÉ
ET PREVOYANCE COLLECTIVE
Pourquoi choisir l’APGIS assureur
recommandé par la convention collective
depuis le 1er janvier 2018 ?
Congrès National Des Pharmaciens
Comment adhérer à l’APGIS
pour le 1er janvier 2019 ?
• Adressez dès maintenant à votre assureur actuel, et au plus tard le 31 octobre, un courrier de résiliation à télécharger sur fspf.fr en recommandé avec demande d’avis de réception.
• Contactez l’APGIS pour adhérer et affilier vos salariés (formulaires en téléchargement sur :
http://apgis.com/EntreprisePharmacieOfficine).
Et si j’ai d’autres questions ?
Que vous soyez adhérent ou non, les équipes de la FSPF se tiennent à votre disposition ainsi qu’à celle de votre cabinet comptable pour répondre à vos questions sur votre adhésion à l’APGIS, à l’adresse fspf@fspf.fr ou au 01 44 53 19 25 pour un entretien personnalisé.

Gaz de combat et pharmaciens militaires 1915-1918

 La guerre chimique est un nouveau domaine où les pharmaciens militaires d’actives ou mobilisés ont pris une part déterminante durant cette guerre.

Pour la première fois les gaz sont utilisés de manière systématique alors que les deux armées n’étaient pas préparées à ce type d’agression. Immédiatement après l’attaque sur Ypres, le 22 avril 1915, l’Etat major s’adressait au service de santé pour réunir toutes les informations sur les gaz. Les pharmaciens du fait de leur connaissance en chimie et en toxicologie sont rapidement mis à contribution. Ils participent également à l’enseignement des cadres militaires dans ce nouveau domaine. masque

Les pharmaciens sont notamment responsables du prélèvement des échantillons des gaz utilisés par l’ennemi pour ensuite les analyser dans les laboratoires de toxicologie divisionnaires. Le premier masque à gaz français (juillet 1915) formé d’une gaze imbibée d’huile de ricin est ainsi d’origine pharmaceutique.

Viendra ensuite la cartouche mis au point notamment par Paul Lebeau (1868-1959) professeur en pharmacie chimique et toxicologie à la faculté de pharmacie de Paris. Il est à l’origine des avancées dans les masques de protection français. Il propose des cartouches comprenant de la gaze, de l’oxyde de zinc, du carbonate de sodium et du charbon de bois composé encore retrouvé dans la cartouche actuelle. Durant la guerre 1939-1940 il faisait partie de l’Etat-major de la défense contre les gaz. Dans le domaine de la guerre chimique, les pharmaciens militaires notamment les professeurs de la faculté de pharmacie de Paris mobilisés jouent un rôle à la fois dans la protection mais aussi dans la fabrication (75 000 tonnes).

C’est le cas de Gabriel Bertrand (1867-1962) plus connu par les pharmaciens militaire pour sa technique de dosage des sucres. Chef de service de biologie à l’Institut Pasteur en 1900 il propose l’utilisation de la chloracétone, un lacrymogène, dans une grenade mise au point par ses soins en 1915 puis devient durant la guerre un chercheur des plus actifs grâce à ses connaissances en chimie sur les différentes substances agressives utilisables. Il fut nominé sans succès plusieurs fois pour le prix Nobel de chimie. Les pharmaciens attachés au Service chimique durant cette guerre ont joué un rôle essentiel dans la protection des soldats.

source:  Lejaille A. La contribution des pharmaciens dans la protection individuelle contre les gaz de combat durant la Première Guerre mondiale-Extension à la période 1920-1940. Université Henry Poincaré, Nancy, 1999

Les bonnes adresses des adhérents

Votre syndicat va mettre en place un service de “bonnes adresses” concernant les petites réparations ou autres besoins de maintenance légère effectuées par des artisans locaux (électricité, plomberie…).

Nous avons commencé notre carnet d’adresses mais n’hésitez pas à nous transmettre vos “bonnes adresses” des artisans qui ont bien travaillé dans votre officine et qui sont d’un bon rapport qualité/prix.

Pour nos adhérents, nous avons trouvé un électricien sérieux et raisonnable qui peut vous changer toutes vos lampes et spots quelqu’ils soient pour des lampes et spots à LED.

contact: Sophie PIN au syndicat

P.L

 

Message de Résogardes (affilié FSPF)

Bonjour,

Afin d’améliorer la qualité de nos services et renforcer la sécurité des données relatives aux gardes pharmaceutiques saisies dans Résogardes (Loggapharm), nous faisons évoluer votre interface :

1. Passage du site en HTTPS (site sécurisé)

Pour garantir la sécurité de vos informations, le site actuellement disponible à l’adresse
http://www.resogardes.com sera désormais accessible à partir de l’adresse suivante : https://www.resogardes.com (ajout du -s dans l’url).

En conséquence, chaque utilisateur de Résogardes devra se connecter sur https://www.resogardes.com et ressaisir son identifiant et son mot de passe (qui restent inchangés).

2. Mise à disposition de l’information des gardes prévisionnelles

La mise à disposition de l’information relative aux gardes, habituellement communiquée sous forme de « tableau » ou « calendrier prévisionnel » de gardes, se fera désormais à partir d’une carte qui permettra de rechercher et localiser les pharmacies de garde pour un secteur / département à une date donnée.

Vous aurez la possibilité de visualiser les pharmacies de garde situées dans un rayon allant jusqu’à 30km autour de votre officine pour les 3 jours à venir. Une liste des pharmacies de garde avec les coordonnées (adresse, numéro de téléphone, …) est mise à votre disposition en cliquant sur « Ouvrir » dans l’encadré « Liste des pharmacies de garde » situé sous la carte.

ecran resogardes

3. Céder une garde

La fonctionnalité de cession de garde mise à disposition sur votre espace pharmacien a évolué afin de permettre de trouver plus facilement un confrère avec lequel échanger une garde à venir.

Depuis votre espace pharmacien et au niveau d’une ligne de garde enregistrée, quand vous cliquerez sur « Céder », vous aurez désormais accès à la liste des pharmacies effectuant des gardes sur les deux mois à venir.

Vous pourrez alors :

  • Sélectionner la pharmacie avec laquelle vous souhaitez échanger une garde,
  • Choisir un « mot de passe de déblocage »,
  • Communiquer ce mot de passe au confrère repreneur.

La cession sera définitive lorsque le pharmacien repreneur aura confirmé la reprise par la saisie du mot de passe de déblocage sur l’interface.
Pour ce faire, il devra se rendre sur sa fiche pharmacie dans l’onglet « Reprise de gardes ».

En cas de difficulté notre support utilisateurs est joignable par e-mail sur admin3237@resopharma.fr.

Cordialement,

L’équipe Résogardes

Prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu Entrée en vigueur du dispositif au 1er janvier 2019

Le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu des salariés entrera en vigueur le 1er janvier 2019. A cette date, les entreprises seront chargées de collecter l’impôt sur le revenu de leurs salariés en appliquant les taux communiqués par l’administration fiscale, puis de reverser le montant de cet impôt. La communication du taux d’imposition de chaque salarié par l’administration fiscale, la déclaration du montant de l’impôt ainsi que son paiement par l’entreprise s’effectueront exclusivement au moyen de la déclaration sociale nominative (DSN).

Quand le prélèvement à la source deviendra-t-il obligatoire ?

Comme indiqué par le Premier ministre le 4 septembre, le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu des salariés s’appliquera obligatoirement aux revenus versés à compter du 1er janvier 2019.

Quel sera votre rôle ?

En qualité de collecteur de l’impôt sur le revenu, les pharmacies d’officine devront, chaque mois et pour chaque salarié, respecter les étapes suivantes :

  • appliquer au salaire net imposable le taux d’imposition communiqué par l’administration fiscale ;
  • retrancher le montant de l’impôt sur le revenu ainsi calculé, du salaire net à verser ;
  • déclarer le montant de l’impôt sur le revenu retenu à la source ;
  • reverser à l’administration fiscale le montant de l’impôt sur le revenu.

En pratique, qui opère le prélèvement à la source ?

La déclaration du montant de l’impôt ainsi que le reversement de l’impôt par vos soins se font exclusivement via la déclaration sociale nominative (DSN).

En pratique, c’est donc votre cabinet comptable qui réalisera ces opérations, comme c’est déjà le cas pour le paiement des cotisations sociales.

Pour les officines adhérentes au service du Titre emploi service entreprise (TESE), le prélèvement à la source s’effectuera au moyen du dispositif du TESE.

Comment connaître le taux d’imposition à appliquer ?

Le taux d’imposition applicable à chaque salarié est communiqué directement à l’employeur (ou son comptable) par l’administration fiscale via le circuit retour de la déclaration sociale nominative (DSN). L’employeur est tenu au secret professionnelconcernant le taux d’imposition de ses salariés.

En cas de réclamation ou demande de modification de son taux d’imposition, le salarié doit s’adresser à l’administration fiscale. L’employeur n’est pas compétent pour opérer des modifications du taux d’imposition sur demande du salarié.

Lorsque le salarié opte pour le taux non personnalisé (= taux neutre), l’administration fiscale ne communique aucun taux d’imposition à l’employeur. Ce dernier a alors l’obligation d’appliquer au salarié concerné le taux, défini par la loi de finances[1], qui ne tient pas compte de sa situation de famille (marié, pacsé, avec enfant…) ni des autres revenus qu’il perçoit en contrepartie de son travail. Dans une telle hypothèse, il revient ensuite au salarié, chaque mois, de régulariser lui-même sa situation auprès de l’administration fiscale pour payer son reliquat éventuel d’impôt sur le revenu ou percevoir le remboursement d’un trop-versé.

Précisons que le taux non personnalisé sera également appliqué si l’administration fiscale n’est pas en mesure de communiquer un taux à l’employeur, par exemple en cas de nouvelle embauche ou de début d’activité professionnelle d’un salarié.

Quelle sera votre responsabilité ?

De la même façon que vous êtes responsable du paiement des cotisations sociales à l’URSSAF, vous serez responsable vis-à-vis de l’administration fiscale en cas d’erreur ou d’absence de reversement de l’impôt sur le revenu de vos salariés.

Des sanctions peuvent être prises à votre encontre :

  • en cas d’erreur dans le montant de l’impôt (erreur portant sur l’assiette de l’impôt ou bien sur le taux d’imposition) : amende administrative de 5 % du montant non versé avec un minimum de 250 euros ;
  • en cas de défaut de dépôt de la DSN : amende administrative de 10 % de l’impôt non déclaré avec un minimum de 250 euros ;
  • en cas de défaut de dépôt de la DSN et de règlement de l’impôt : amende administrative de 80 % de l’impôt non payé et, en cas de condamnation pénale, amende de 9 000 euros et emprisonnement de cinq ans si le retard excède un mois

Toutefois, sur intervention de l’U2P, organisation patronale représentative dans le champ interprofessionnel, le ministre de l’Action et des Comptes publics a annoncé que pour les petites entreprises, aucune pénalité ne serait appliquée en 2019 (sauf fraude manifeste) et qu’à compter de 2020, le minimum de l’amende administrative serait réduit à 50 euros[2].

Quand et comment reverser l’impôt à l’Etat ?

Comme pour le paiement des cotisations sociales, le reversement de l’impôt sur le revenu à l’administration fiscale s’effectuera par prélèvement, au moyen de la DSN.

Préalablement, le pharmacien titulaire doit déclarer dans son espace personnel sur « impots.gouv.fr » les références du compte bancaire qui fera l’objet des prélèvements, puis adresser à son établissement bancaire un mandat SEPA autorisant l’administration fiscale à opérer ces prélèvements (pour en savoir plus, cliquez sur le lien suivant : procédure pour mandat SEPA et autorisation télé règlement).

La fréquence de reversement pourra être différente en fonction de l’effectif de l’officine :

  • le 8 du mois pour les officines de moins de 50 salariés ayant une date limite de dépôt de la DSN au 5 du mois ;
  • au plus tard le 15 du premier mois du trimestre suivant celui au cours duquel ont eu lieu les retenues, pour les entreprises de moins de 11 salariés qui ont opté pour le versement trimestriel des cotisations sociales. Cette option ne concerne que la fréquence du paiement, la déclaration des cotisations sociales et du montant de l’impôt sur le revenu retenu à la source devant être réalisées mensuellement dans tous les cas. Ces entreprises peuvent également choisir de reverser mensuellement l’impôt sur le revenu de leurs salariés.

Quelles incidences sur la présentation du bulletin de salaire ?

Le bulletin de salaire devra obligatoirement comporter les mentions suivantes :

  • l’assiette du prélèvement à la source, autrement dit le revenu net imposable ;
  • le taux d’imposition appliqué ;
  • le montant de l’impôt sur le revenu prélevé ;
  • le montant du salaire net qu’aurait perçu le salarié en l’absence de prélèvement à la source ;
  • le montant du salaire net effectivement versé au salarié, déduction faite du prélèvement à la source.

Focus sur quelques cas particuliers

  • Quel taux d’imposition utiliser pour une nouvelle embauche ?

Lors de l’arrivée d’un nouveau salarié dans les effectifs, l’employeur ne connaît pas son taux d’imposition dans la mesure où aucune donnée n’a été échangée à son sujet avec l’administration fiscale via la DSN.

L’employeur devra tout de même procéder au prélèvement à la source en utilisant le taux non personnalisé (taux neutre). Précisons qu’une fois que l’employeur aura été informé du taux personnalisé du salarié par l’administration fiscale, aucune régularisation du prélèvement à la source réalisé au moyen du taux neutre ne sera nécessaire.

A compter de décembre 2018, un service permettra aux entreprises de demander à l’administration fiscale la communication du taux d’imposition du salarié en dehors du rythme mensuel des déclarations DSN, c’est-à-dire notamment, avant le versement du premier salaire. Ce service intitulé « TOPaze » sera accessible sur Net-Entreprises.

  • En cas d’arrêt de travail d’un salarié ?

Il revient à l’organisme qui verse les revenus de remplacement au salarié de procéder au prélèvement du montant de l’impôt sur le revenu.

Ainsi, lorsque la sécurité sociale verse les indemnités journalières directement au salarié, elle reversera à l’administration fiscale le montant de l’impôt sur le revenu, directement prélevé sur les indemnités servies.

En revanche, lorsque les indemnités journalières de la sécurité sociale vous sont versées par subrogation, il vous appartient de prélever le montant de l’impôt sur le revenu et de le reverser à l’Etat. Toutefois, seules les indemnités journalières versées au cours des deux premiers mois de l’arrêt de travail sont soumises au prélèvement à la source : au-delà des deux premiers mois, les indemnités journalières de la sécurité sociale subrogées ne font plus l’objet du prélèvement à la source.

Hormis le cas où le contrat de travail est rompu, les indemnités complémentaires versées par le régime de prévoyance sont, quant à elles, toujours versées à l’employeur. C’est donc ce dernier qui doit opérer le prélèvement à la source et reverser le montant de l’impôt à l’administration fiscale.

ATTENTION : les indemnités complémentaires de prévoyance sont soumises au prélèvement à la source pendant la totalité de l’arrêt de travail, et pas seulement pendant les deux premiers mois de l’arrêt de travail.

Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant : PAS et IJSS subrogées.

  • Apprentis et stagiaires :

Dans le cas d’un contrat d’apprentissage ou de stage, la rémunération versée à un apprenti ou un stagiaire est exonérée d’impôt sur le revenu en deçà d’un seuil annuel correspondant au montant du SMIC annuel.

La limite d’exonération ne donne pas lieu à proratisation, ni pour les salaires versés aux apprentis, ni pour les gratifications versées aux stagiaires.

Ainsi, les sommes versées doivent donc être soumises au prélèvement à la source lorsque celles-ci sont imposables, c’est-à-dire lorsqu’elles dépassent le seuil d’exonération.

Si vous êtes en mesure de suivre le cumul des revenus versés à un individu dans le cadre du contrat d’apprentissage ou de stage, vous n’avez toutefois pas connaissance des autres revenus éventuellement versés pour la même année fiscale à votre apprenti ou stagiaire. Dès lors vous devez apprécier si votre apprenti ou votre stagiaire doit faire l’objet du prélèvement à la source au regard des seules sommes que vous lui versez, sans tenir compte des revenus que l’apprenti ou le stagiaire peut percevoir par ailleurs.

Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant : PAS pour apprentis et stagiaires.

  • CDD de courte durée :

Dans l’hypothèse d’un CDD de courte durée (remplacements, aides en officine…) pour lequel vous ne bénéficiez pas de l’information relative aux taux d’imposition à appliquer, l’application du taux neutre pourrait conduire, si le salarié n’a pas de revenus réguliers au cours de l’année, à un sur-prélèvement fiscal.

C’est pourquoi l’administration fiscale a prévu l’application d’un abattement pour les CDD dont la durée initiale (= hors renouvellement) n’excède pas deux mois et pour les CDD à terme imprécis dont la durée minimale n’excède pas deux mois.

Dans ces deux cas seulement, et à condition que vous n’ayez pas été informé par l’administration fiscale du taux d’imposition à appliquer, l’assiette du prélèvement à la source sera calculée sur la base du salaire net imposable diminué d’un abattement forfaitaire égal à la moitié du montant net imposable d’un SMIC mensuel[3]. Une fois l’assiette déterminée, vous calculerez le montant du prélèvement à la source en appliquant le taux neutre correspondant à cette assiette réduite. 

Précisons que cet abattement n’est jamais proratisé, y compris pour les CDD d’une durée inférieure à un mois. Il peut donc conduire à la détermination d’une assiette nulle, et donc à l’absence de prélèvement à la source.

L’application de l’abattement cesse dès lors que l’administration fiscale communique à l’employeur le taux d’imposition propre au salarié.

Pour en savoir plus sur ce sujet, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant : PAS et CDD moins de deux mois.

Et si j’ai d’autres questions ?

Vous trouverez, ci-joint, deux brochures éditées par le ministère de l’action et des comptes publics à destination des employeurs.

Si vous souhaitez en savoir plus, nous vous invitons à consulter les sites internet suivants :

Pour vous :

  • informations générales à destination des entreprises :

https://www.economie.gouv.fr/prelevement-a-la-source/collecteur-entreprise

  • foire aux questions à destination des entreprises :

https://www.economie.gouv.fr/prelevement-a-la-source/faq-collecteur

Pour vous et votre cabinet comptable :

  • foire aux questions sur les aspects opérationnels du prélèvement à la source (mandats SEPA pour permettre les prélèvements par l’administration fiscale, cas de salariés en CDD de courte durée, trop-versé de salaire, erreur dans la DSN…) :

Base de connaissances DSN prélèvement à la source.

[1] Les logiciels de paie comprendront l’information du barème des taux non personnalisés.

[2] Source : communiqué de presse U2P n° 18.09.26 du 21 septembre 2018.

[3] A titre indicatif : 615 euros pour 2018.

ANNEXES à télécharger en pdf:

circ_2018-64a-prelevement_source_ir_fspf

circ_2018-64b-prelevement_source_ir

circ_2018-64c-prelevement_source_ir (1)

 

Les Pharmaciens du Sud

GRATUIT
VOIR