Stupéfiants ou assimilés : conservation dématérialisée des copies d’ordonnances

En réponse à la demande du Conseil national de l’Ordre des pharmaciens (CNOP) soucieux de favoriser toute simplification adaptée, le Directeur général de la santé, par courrier en date du 18 mars 2014, dit qu’il était favorable à la conservation dématerialisée, sous forme électronique, des copies d’ordonnances de stupéfiants ou assimilés (article R. 5132-35 du code de la santé publique, CSP).

En conséquence, si un pharmacien souhaite conserver à l’avenir une copie électronique (scan) des ordonnances de stupéfiants ou assimilés, il devra veiller à ce que la copie électronique (scan) comporte les mentions prévues à l’article (article R. 5132-13) :

  1. le timbre de l’officine
  2. le ou les numéros d’enregistrement prévus à l’article R. 5132-10 (= numéro d’enregistrement)
  3. la date d’exécution
  4. les quantités délivrées
  5. le cas échéant, les mentions prévues au premier alinéa de l’article R. 5125-53 (= nom du médicament délivré en cas de substitution).

 

Il est donc nécessaire de numériser l’ordonnance  en vue de sa conservation après la dispensation des médicaments et le report des mentions obligatoires , afin que ces mentions soient bien présentes sur la copie archivée.

Par ailleurs, l’archivage doit, conformément à l’article R. 5132-35, être fait pendant trois ans, et le document doit pouvoir être imprimé et présenté à toute autorité de contrôle. Il faut donc que le logiciel utilisé permette l’accès facile et rapide à la copie numérisée de l’ordonnance.

source http://www.meddispar.fr/

 

Stagid®: Attention à ne pas changer de traitement sans l’avis médical.

 

Dans un communiqué paru le 9 mai, l’agence du médicament indique que depuis le mois de février 2014, le laboratoire Merck Serono rencontre des difficultés pour approvisionner le marché français avec l’antidiabétique oral Stagid 700mg, comprimé sécable (embonate de metformine) en raison de problèmes de production.Merck Serono annonce que la remise à disposition de cette spécialité doit reprendre progressivement à partir de fin mai 2014 et que le retour à un approvisionnement régulier est prévu avant fin juin. Dans cette attente, l’ANSM invite les prescripteurs et les pharmaciens à ne plus initier de nouveaux traitements avec ce médicament. « Pour les patients en cours de traitement, dans la mesure du possible, il faut considérer une modification du traitement par des alternatives thérapeutiques (Glucophage® et ses génériques) », ajoute l’agence. L’institution souhaite toutefois alerter les professionnels de santé sur la nécessité d’adapter à chaque patient, la posologie en cas de prescription de ces alternatives.Le Stagid 700mg, comprimé sécable est indiqué dans le traitement du diabète non insulinodépendant, dit de type 2, ou dans le traitement du diabète insulinotraité en complément de l’insuline. En effet, les spécialités de metformine sont commercialisées en France sous la forme de deux sels différents, l’embonate de metformine (Stagid 700 mg) et le chlorhydrate de metformine (Glucophage 500, 850 et 1000 mg et ses génériques associés) dont les quantités en metformine base sont les suivantes :
Spécialités : Stagid 700 mg  Glucophage 500 mg  Glucophage 850 mg  Glucophage 1000 mg
Quantité en metformine base (respectivement) : 280 mg  390 mg  662.9 mg  780 mg

Aussi, s’agissant de deux sels différents, l’ANSM attire l’attention des prescripteurs sur le fait qu’il n’existe pas d’équivalence de dose entre ces 2 formes. Il est également indispensable d’adapter la posologie de l’antidiabétique choisi en fonction de l’état clinique du patient, son bilan biologique et la quantité de metformine base correspondante. Le Laboratoire Merck Serono adressera dans les prochains jours une Lettre aux professionnels de santé concernés.

Les pharmaciens, professionnels plébiscités dans le monde entier et tout particulièrement en France.

A propos de GfK

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ROSP Génériques

La rémunération pour la substitution génériques 2013 a été versée sur nos comptes bancaires le 10 mai 2014.

Elle est parfaitement visible sur le site Résopharma à votre espace abonné. (cliquez sur l’image)

D’après nos sondages sur notre mur facebook auprès de nos confrères, elle semble être supérieure de 1,25 fois à 2,5 fois à celle de 2012.

P.L

 

Le « mal des ardents »

C’est en 1089 qu’un seigneur du Dauphiné, Gaston de Valloire, ramena les ossements de l’anachorète de la Thébaïde,saint Antoine qui avait vaincu les feux de la tentation, et dont le fils, Guérin, avait été guéri du mal des ardents. Les reliques sont déposées dans une chapelle à La Motte-aux-Bois, près de Vienne, qui prend le nom de Saint-Antoine-l’Abbaye.

À cette époque, l’empoisonnement gangréneux était connue sous le nom de « feu sacré » (ignis sacer) ou « feu de saint Antoine », du nom de moines de l’ordre des Antonins, car nombre des victimes se rendaient en pèlerinage auprès des reliques de saint Antoine, à Saint-Antoine-l’Abbaye (38 Isère), dans l’espoir d’être guéries, mais aussi en raison des sensations de brûlures ressenties dans les membres des malades auxquelles on doit l’autre nom de la maladie « mal des Ardents ».

Ces pèlerinages étaient souvent couronnés de succès, le pèlerin s’éloignant de la source de pain fabriqué à partir du seigle ergoté le temps que les stocks soient écoulés et on attribuait la guérison à saint Antoine, le saint patron des ergotiques. La maladie frappait l’été, au moment où l’on consommait la nouvelle récolte.

Une première mention de l’ergot a été faite par un médecin allemand, en 1582, Lonitzer, comme remède utilisé par les sages-femmes pour les accouchements.

L’ergot, nommé d’après l’éperon qu’il forme sur la plante, a été identifié et désigné ainsi par Denis Dodart, qui a signalé le rapport entre l’ergot de seigle et l’empoisonnement du pain dans une lettre adressée à l’Académie royale des sciences en1676.

John Ray a mentionné l’ergot pour la première fois en anglais l’année suivante.
François Quesnay, le médecin de madame de Pompadour, s’est intéressé à la « gangrène des Solognots » et a découvert que la maladie était due à la consommation d’un seigle avarié.

Dans les périodes de famine, les paysans consommaient « des grains corrompus et réduits en forme d’ergot de chapon » pour composer leur pain ou leurs bouillies.

En 1782, le médecin allemand Johann Daniel Taube publie un essai épidémiologique sur l’ergotisme, appelé acrodynie, qui sévit en Allemagne en 1770 et 1772 : « Geschichte der Kriebelkrankheit, besonders derjenigen, welche in den Jahren 1770 und 1771 in der Zellischen Gegend gewüthet hat » (Göttingen 1782).

L’ergot est encore signalé en 1808 par un médecin américain, Stearns, comme agent oxytocique dans « Account of the Pulvis Parturiens« . En 1824, Hosack a montré le danger de l’usage de l’ergot pour accélérer les accouchements. L’ergot est alors réservé au contrôle des hémorragies post-partum.
Le cycle du champignon n’a été décrit qu’en 1853 par les frères Tulasne. En 1875, Charles Tanret, à Paris, isole le premier alcaloïde cristallisé, nommé « ergotinine« , mais il se montra inactif dans les essais pharmacologiques.
Dès 1918, Arthur Stoll du laboratoire Sandoz, a commencé à identifier l' »ergotamine« , le premier des douze alcaloïdes toxiques contenus dans le champignon, Claviceps purpurea, responsable de l’altération et qui se montra actif dans les essais pharmacologiques. Des chimistes américains, Dudley et Moir, vont, en 1935, découvrir la structure de l’ergot de seigle : l’acide lysergique.

D’autres recherches sont faites à la même période sur la chimie des alcaloïdes (Jacobs, Craig, Smith, Timmis…) avec des essais cliniques de Rothlin et Cerletti en Suisse. Ces recherches sont poursuivies par Albert Hofmann, chez Sandoz, qui synthétise en 1938, des dérivés de cet acide pour élaborer des médicaments régulant la pression sanguine.

Cette recherche l’amène à découvrir accidentellement, en 1943, les propriétés hallucinogènes d’une de ces molécules, le LSD avec le professeur Ernst Rothlin.

Les plus grandes épidémies d’ergotisme sont survenues au xixe siècle. À partir du xviie siècle, du fait des avancées des sciences, on comprend que le pain provoquant l’ergotisme contient de l’ergot. La vigilance augmente et les intoxications diminuent dans les pays développés en raison de la surveillance attentive dont le seigle a fait l’objet. On va cribler le seigle pour vérifier les récoltes.

Durant l’été 1951, une série d’intoxications alimentaires (« l’affaire du pain maudit »), frappe la France, dont la plus sérieuse à partir du 17 août à Pont-Saint-Esprit, où elle fait sept morts, 50 internés dans des hôpitaux psychiatriques et 250 personnes affligées de symptômes plus ou moins graves ou durables.

Le corps médical pense alors que le « pain maudit » aurait pu contenir de l’ergot du seigle, mais sans en avoir la preuve.

source Wikipedia

Les Pharmaciens du Sud

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