CHOISISSONS L’OFFICINE: Investissons notre taxe d’apprentissage dans la formation de nos apprentis

Nous ne devons pas gaspiller notre taxe d’apprentissage dans le financement de formations sans lien avec nos officines

 

Consacrons-là à la formation de nos apprentis

 préparateurs en pharmacie

Cette année le CFA nous communique la liste des pharmaciens n’ayant pas versé la taxe d’apprentissage. Certains en sont exonérés car ils ont des apprentis, mais il y a encore près de 300 pharmacies, dans les Bouches du Rhône qui ne la versent pas au CFA

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Du collyre vieux de 2000 ans dans une épave

Du collyre vieux de 2000 ans dans une épave

PAR LUCIA SILLIG
Des chercheurs ont retrouvé des préparations médicales à bord d’une épave grecque datant du IIe siècle avant notre ère. Leur composition et leur forme laissent penser qu’il s’agit de soins pour les yeux
Les médicaments découverts à bord de l’épave du Pozzino ont très certainement dépassé leur date de péremption. Le bateau a sombré aux alentours de l’an 130 av. J.-C., dans le golfe de Baratti, en Toscane. Au milieu de fioles et d’instruments médicaux, les archéologues ont mis la main sur des préparations pharmacologiques. Des chercheurs italiens, qui publient le 7 janvier leurs travaux dans Proceedings of the National Academy of Sciences, ont analysé ces tablettes. Leur composition, largement à base de zinc, ainsi que leur forme laissent penser qu’il s’agit de collyre.

Le bateau, découvert en 1974, gisait par 18 mètres de fond près des restes du port marchand étrusque de Populonia. Les objets retrouvés à son bord – des bols syrio-palestiniens en verre, des poteries de Pergame, des amphores à vin de Rhodes ou encore des lampes d’Ephèse – indiquent que l’embarcation, ou du moins son chargement, venait de l’est, probablement de Grèce, et plus particulièrement de l’île de Délos.

Les archéologues ont aussi déniché plusieurs petites boîtes en étain appelées pyxides ainsi que 136 fioles en bois, un mortier en pierre et une ventouse en bronze. Tous ces ustensiles étaient probablement réunis dans un petit coffre en bois qui a été complètement détruit et dont il ne restait que le verrou en métal. «Ces découvertes suggèrent qu’un médecin voyageait à bord avec son équipement professionnel», notent les auteurs de l’étude. Une analyse aux rayons X a révélé qu’une des pyxides contenait cinq disques gris d’environ 4 centimètres de diamètre et 1 centimètre d’épaisseur. «Elle était fermée, ce qui a probablement favorisé la conservation des médicaments sur une si longue durée», précise Erika Ribechini, du Département de chimie et de chimie industrielle de l’Université de Pise.

Elle et ses collègues ont analysé la composition des pastilles. «Ces dernières étaient constituées à plus de 80% de sels inorganiques à base de zinc, poursuit la chercheuse. Ces sels ont une action rafraîchissante, protectrice, antiallergique, anti-inflammatoire, anti-bactérienne et antivirale.»

Parmi les autres ingrédients, de l’amidon, des fibres végétales, de l’huile – probablement d’olive – et de la résine de pin, qui aurait pu être utilisée pour ses propriétés antiseptiques et pour ralentir la dégradation du mélange.

Le nom latin collyrium, dérivé du grec collyra, veut dire «petit pain circulaire». Pour les auteurs, la forme des médicaments et leur composition indiquent qu’il s’agit de préparations ophtalmologiques. «Des grandes pastilles à appliquer directement sur les yeux», précise Erika Ribechini.

«Les emplâtres pour les yeux sont un grand classique de la pharmacologie ancienne, notamment chez les Egyptiens, commente Vincent Barras, historien de la médecine à l’Université de Lausanne. On les posait sur les yeux en cas d’inflammation, ils avaient des propriétés calmantes.» Michael Kessler, directeur du Musée historique de la pharmacie de Bâle, ajoute que les soins ophtalmiques sont mentionnés dans le papyrus Ebers, datant du XVIe siècle avant notre ère, l’un des plus vieux traités médicaux que l’on ait retrouvés: «C’était un des grands volets de la médecine égyptienne. Les infections étaient courantes, les gens devenaient aveugles.»

Il est rare de mettre la main sur des médicaments aussi anciens que ceux de l’épave du Pozzino. «Il est encore plus rare d’analyser leur composition et de pouvoir comprendre le rôle des différents ingrédients», souligne Erika Ribechini. «On retrouve encore des préparations du XVIIe ou du XVIIIe, mais, au-delà, elles sont souvent décomposées ou oxydées», ajoute Michael Kessler. Pour lui, la découverte est particulièrement intéressante parce qu’elle fournit des résultats analytiques qui viennent confirmer ce que l’on sait déjà grâce aux textes.

Les écrits se conservant mieux que les onguents, pastilles et autres potions, c’est en effet sur eux qu’est principalement basée notre connaissance de l’histoire de la pharmacie. Outre le papyrus Ebers, des tablettes sumériennes traitant de médecine et datant à peu près de la même époque ont été retrouvées. Pour ce qui est de la médecine grecque, dite d’Hippocrate, qui prend essor aux alentours du Ve siècle avant J.-C., les ouvrages du médecin, botaniste et pharmacologue grec Dioscoride sont la principale référence. «Ses écrits restent la base de la pharmacopée jusqu’au XVIIe siècle», relève Vincent Barras. Le savant y énumère les propriétés des minéraux, des plantes, des graisses, d’origine végétale, animale ou même humaine.» La matière fécale humaine fait aussi partie des ressources mentionnées.

Si, pour Erika Ribechini, l’étude des médicaments anciens pourrait être une source d’inspiration pour la pharmacologie moderne, certains ingrédients, comme le zinc, n’ont pas besoin d’être redécouverts puisqu’ils n’ont cessé d’être utilisés.

© 2013 LE TEMPS SA

ANSM: carnet de suivi des patients sous AVK

Carnet d’information et de suivi du traitement par AVK

Modalités de diffusion du carnet de suivi

Vous êtes biologiste ou vous êtes pharmacien

Pour obtenir des carnets de suivi à distribuer à vos patients, adressez vous au :

Comité d’Education Sanitaire et Sociale de la Pharmacie Française (CESPHARM)
e-mail : cespharm@ordre.pharmacien.fr

Commande en ligne sur le site www.cespharm.fr

Vous êtes un patient traité par anticoagulants

Ce carnet vous sera remis par votre médecin, votre biologiste ou votre pharmacien. N’hésitez pas à le lui demander.

L’ANSM précise qu’il est convenu avec les laboratoires commercialisant les spécialités antivitamine K que les médecins, les biologistes ou les pharmaciens doivent s’adresser directement auprès des deux organismes cités ci-dessus pour obtenir des carnets.

Redevance Sacem: Sonorisation du lieu de travail et du commerce

Les commerces qui souhaitent diffuser de la musique de sonorisation doivent obtenir l’autorisation préalable des auteurs et régler des droits d’auteur. Parallèlement, l’utilisation de supports enregistrés donne lieu à rémunération des artistes-interprètes et producteurs, déterminée de façon forfaitaire en fonction du type d’activité et de l’importance des établissements.

Lieux concernés

La redevance est due pour tous les espaces diffusant de la musique en fonds sonore, dans un but d’agrément pour la clientèle commerciale d’un établissement : salles de restauration (y compris la restauration rapide), bars, magasins de détail, grandes surfaces, parkings, ascenseurs, salons de coiffure, etc.

Cette obligation concerne également les espaces de travail des salariés, non ouverts au public, ainsi que l’attente téléphonique.

Déclaration

L’exploitant de l’établissement doit déclarer la sonorisation de son espace à la délégation régionale de la Société des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique (Sacem), qui collecte les droits d’auteur et agit pour le compte de la Société pour la perception de la rémunération équitable (Spré), en matière de perception des droits pour les artistes-interprètes et les producteurs de musique.

La Sacem conclut alors un contrat qui prévoit qu’en contrepartie des droits versés, l’exploitant peut diffuser à volonté le répertoire géré par la Sacem. Ce contrat annuel est reconduit tacitement, sauf s’il y est mis fin, ce qui implique de cesser les diffusions musicales.

À partir de cette déclaration, les établissements reçoivent une facture pour la Sacem et une autre pour la Spré, à régler dans les 23 jours.

En cas de non-respect de cette obligation de déclaration, l’utilisateur en infraction encourt des poursuites judiciaires, le fait de diffuser de la musique protégée sans autorisation constituant un délit de contrefaçon, puni de 3 ans d’emprisonnement et 300.000 € d’amende.

La redevance de droits d’auteur et la rémunération équitable pour la sonorisation d’un établissement consistent en un forfait annuel, dont le montant est adapté au type d’activité et à l’importance des établissements.

La délégation régionale Sacem peut établir un devis précis sur la base des éléments communiqués par le commerçant .

 

 

Les droits dus sont soumis à la TVA , dont les taux sont de :

  • au taux de réduit de 7 % sur les droits d’auteur,
  • au taux moyen de 13,30 % pour la rémunération équitable, en raison du double taux de 19,6 % (part producteurs) et 7 % (part interprètes).
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