Covid-19

Vaccination et passe sanitaire : nouvelles mesures

Lors d’une conférence de presse du jeudi 25 novembre, le ministre de la Santé a annoncé de nouvelles mesures en vue de lutter contre la Covid-19, pour la plupart intégrées dans un décret publié ce jour et qui seront précisées dans un DGS-Urgent à paraître très prochainement.

  • Vaccination

A compter du samedi 27 novembre, le rappel de vaccination est ouvert aux plus de 18 ans.

Ce rappel peut désormais être réalisé 5 mois après la deuxième dose (contre 6 mois auparavant), à l’exception des personnes vaccinées avec Janssen pour lesquelles la dose complémentaire de vaccin ARNm peut être réalisée un mois après la dose initiale.

Pour conserver le bénéfice du passe sanitaire, les personnes devront effectuer leur rappel vaccinal dans un délai de 7 mois après la deuxième dose. Pour les personnes vaccinées avec Janssen, la dose complémentaire de vaccin ARN devra être réalisée dans un délai de 2 mois après la dose initiale.

Cette mesure s’applique à compter du 15 décembre pour les personnes âgées de 65 ans et plus et pour les personnes vaccinées avec Janssen. Le ministre de la Santé a annoncé le 25 novembre qu’elle entrerait en vigueur le 15 janvier 2022 pour les personnes âgées de 18 ans et plus.

A noter : de manière simplifiée, le ministre de la Santé a indiqué qu’une infection à la Covid-19 correspond à une injection de vaccin. Si une personne a été infectée après avoir été vaccinée, il convient de calculer le délai de 5 à 7 mois à compter de la date d’infection. Un DGS-Urgent précisera les modalités selon les différents cas de figure (deux doses et une infection, une infection entre les deux doses, etc.).

Compte tenu des évolutions annoncées par le ministère de la Santé, les demandes de vaccination vont se multiplier.

Afin de pouvoir répondre aux besoins de la population et de recevoir rapidement les vaccins, la FSPF a demandé que les commandes de flacons par les officines puissent être effectuées directement auprès des grossistes-répartiteurs.

La FSPF a par ailleurs souligné la nécessité de laisser les centres de vaccination ouverts pour les prochaines semaines. La mobilisation de l’ensemble des professionnels de santé sur tout le territoire est indispensable pour lutter efficacement contre la Covid-19.

L’impact de ces évolutions sur l’obligation vaccinale des professionnels de santé fera l’objet d’une information ultérieure.

  • Tests

A compter du 29 novembre 2021, le passe sanitaire généré à l’issue d’un test RT-PCR ou antigénique ou d’un autotest supervisé est valable 24h (contre 72h auparavant).

Confraternellement,

Philippe BESSET

Président

DGS-Urgent n°2021-121 :OUVERTURE DU PORTAIL POUR LA COMMANDE DE VACCINS ENTRE LES 29 ET 30 NOVEMBRE 2021

Mesdames, Messieurs,

Nous vous prions de bien vouloir trouver ci-dessous des précisions sur les modalités de la prochaine session de commandes en flacons de vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech entre les 29 et 30 novembre.

Ce document s’articule en trois parties :

I) MODALITES D’OUVERTURE DU PORTAIL DE COMMANDE

II) PRECISIONS SUR LES COMMANDES ANTERIEURES

III) POINT D’ATTENTION SUR LA PEREMPTION DES DOSES DE VACCIN

I. MODALITES D’OUVERTURE DU PORTAIL DE COMMANDES ENTRE 29 ET 30 NOVEMBRE

Le portail de télé-déclaration sera ouvert du lundi 29 novembre 8h au mardi 30 novembre à 23h  pour la commande en vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech des pharmaciens, médecins, IDE, sages-femmes, chirurgiens-dentistes, services de santé du travail (SST), laboratoires de biologie médicale (LBM), services de santé universitaire (SSU), les maisons de santé pluri-professionnelles (MSP), les centres de santé (CDS) ainsi que les foyers d’accueil médicalisés (FAM) et les maisons d’accueil spécialisées (MAS). Ils pourront commander autant de flacons de vaccins Moderna et Pfizer-BioNTech qu’ils le souhaiteront, en responsabilité et en veillant bien à ne pas constituer de stocks non utilisés.

Dans le contexte actuel d’accélération de la campagne de vaccination, nous devons collectivement nous mobiliser afin de minimiser les pertes de doses et la constitution de stocks dormants. Nous vous demandons donc d’extraire un maximum de doses dans chaque flacon (7 doses pour Pfizer-BioNTech, 12 doses pour Moderna en doses pleines et jusqu’à 24 pour les ½ doses Moderna) et de ne pas commander au-delà de ce que vous estimez possible d’injecter.

Un ajustement des commandes demeure envisageable si celles-ci s’avéreraient dépasser les doses effectivement injectées en ville et les rendez-vous ouverts, conduisant in fine à une hausse nette des stocks à terme. 

Il est rappelé aux professionnels de santé que depuis l’avis de la HAS du 5 novembre, il est à nouveau possible d’effectuer les rappels Moderna, en demi-dose. Cet avis est motivé par la décision de l’EMA en date du 25 octobre dernier d’autoriser les rappels Moderna selon cette modalité. Il est également rappelé que suite à l’avis de la HAS du 5 novembre, il est désormais recommandé de privilégier la vaccination à l’aide du vaccin Pfizer-BioNTech, lorsque celui-ci est disponible, pour les personnes âgées de moins de 30 ans, qu’il s’agisse des primo-vaccinations ou des rappels.

Pour les rappels en vaccin Moderna, une boite de kit d’administration contenant 100 seringues ayant un pas de 0,01 ml a été livrée aux officines ayant commandé entre le 19 et le 23 novembre. Des seringues supplémentaires peuvent être commandées via le portail de commande auprès des grossistes-répartiteurs.

Les EHPAD, USLD et résidences autonomies seront également autorisés à commander, dans le cadre de leur campagne de rappels, autant de flacons de vaccins Pfizer-BioNTech qu’ils le souhaiteront, dans la limite du nombre de leurs résidents et en veillant à ne pas constituer de stocks non utilisés.

Les médecins, les sages-femmes et les chirurgiens-dentistes peuvent commander des flacons via leur officine de rattachement, comme précisé par le DGS-Urgent N°2021_19. Les infirmiers, les LBM, les SSU, les CDS, les MSP, les FAM et les MAS sont invités à se rapprocher de l’officine de leur choix, afin qu’elle commande pour eux.

Nous vous invitons à commander le nombre nécessaire de flacons et à les injecter rapidement, afin d’éviter au maximum de constituer un stock inutilisé.

Dates de livraison en officine : l’ensemble des flacons de vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna commandés la semaine du 29 novembre arriveront dans les officines entre le 10 et le 14 décembre. Les rendez-vous de vaccination peuvent être prépositionnés à partir du lendemain de la date prévisionnelle de livraison.

II. PRECISIONS SUR LES COMMANDES ANTERIEURES

Les flacons de vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna commandés les 22 et 23 novembre seront livrés en totalité en officine entre le vendredi 3 et le mardi 7 décembre.  

Confirmation de livraison : un mail de confirmation de la commande précisant la date et les volumes de livraison de vaccin Moderna et Pfizer-BioNTech sera envoyé le vendredi 26 novembre aux officines (volumes commandés par l’officine pour elle-même et pour les effecteurs pour lesquels elle a commandé), aux médecins, chirurgiens-dentistes et sages-femmes (volumes qui leur sont destinés).

III. POINT D’ATTENTION SUR LA PEREMPTION DES DOSES DE VACCIN

Quel que soit le vaccin, nous vous recommandons de bien consulter les étiquettes de péremption et les dates limites d’administration sur le flacon avant toute injection.

Nous vous rappelons que les vaccins Pfizer-BioNTech livrés en pharmacie se conservent au maximum un mois à 2-8°C. Nous vous invitons à la plus grande vigilance sur les dates de péremption des flacons qui vous sont livrés, car ces dernières peuvent être très courtes. Nous vous conseillons donc d’en commander le nombre nécessaire et de les injecter rapidement, afin d’éviter de constituer un stock inutilisé.

Si un flacon de vaccin (Pfizer-BioNTech ou Moderna) n’a pas été récupéré après un délai d’une semaine, l’officine peut le proposer à d’autres professionnels de santé en respectant scrupuleusement toutes les modalités de conservation et de transport de ce vaccin, ou l’utiliser pour ses propres rendez-vous de vaccination. Les pharmaciens concernés sont invités à contacter les professionnels ou établissements de santé concernés avant de redistribuer les doses qui leur étaient initialement attribuées.

Nous vous rappelons que les flacons périmés doivent être évacués suivant la filière d’élimination CYCLAMED, quel que soit le vaccin. Vous trouverez les modalités du circuit d’élimination des déchets issus de la vaccination covid-19 en ville dans l’annexe 1 du DGS-Urgent n°2021_98.

***

En cas de question sur la distribution des vaccins aux professionnels de santé en ville, les pharmaciens peuvent contacter le service client via le formulaire « Contacter le support » du portail de télé-déclaration : des conseillers pourront répondre à leurs questions et les renseigner sur les livraisons prévues pour leur officine (dates et volumes exacts de livraison).

Bernard CELLI                                     Pr. Jérôme SALOMON

 Responsable de la Task Force Vaccination       Directeur général de la Santé


Deuxième dose pour les personnes vaccinées avec Janssen

Dans un avis publié le 19 novembre dernier, la HAS précise les modalités d’administration du vaccin SPIKEVAX ® (Moderna) aux personnes ayant reçu une dose unique du vaccin Janssen.

La dose supplémentaire de vaccin à ARNm que la HAS recommande d’administrer aux personnes vaccinées avec une dose unique du vaccin Janssen ne doit pas être considérée comme une dose de rappel mais comme une dose additionnelle visant à compléter le schéma vaccinal. Lorsque le vaccin Spikevax® de Moderna est administré aux personnes ayant reçu une dose unique du vaccin Janssen, ce dernier doit donc être administré en dose pleine (0,5 mL, soit 100 microgrammes d’ARN messager).

Consultez notre tableau récapitulatif actualisé des modalités de rappels de vaccination anti-Covid en cliquant ici.

Confraternellement,

Philippe BESSET

Président de la FSPF

Affiche co-vaccination

Mesdames et Messieurs les pharmaciens,

Je vous transmets en pièce jointe un exemplaire de l’affiche (légèrement décalée) qui sera envoyée par voie postale à l’ensemble des pharmaciens de la région.

Bon courage.

Cordialement.

Laurent Peillard | Responsable du Département pharmacie et biologie 
 Pharmacien inspecteur de santé publique
Direction de l’organisation des soins

NDLR: les responsables des syndicats 13 et 84 ont bien aimé. 🙂

DGS-URGENT N°2021-120 : RECOMMANDATIONS RELATIVES A L’ANTICIPATION ET L’ADAPTATION DE LA REPONSE DE L’OFFRE DE SOINS AUX SITUATIONS DE TENSIONS.

Mesdames, Messieurs,

Les difficultés à remplir les tableaux de garde ou à maintenir une offre de soins complète sont récurrentes depuis plusieurs années pendant les mois d’hiver et d’été. Ces difficultés sont rencontrées dès cet automne dans les établissements du fait des vagues successives de l’épidémie COVID-19, d’une recrudescence de l’épidémie COVID-19 ces dernières semaines et d’une circulation active et précoce des virus hivernaux, notamment la grippe et le virus respiratoire syncytial (VRS).

Pour faire face à ces tensions, le présent message présente les actions à mettre en place et les principales recommandations nationales pour anticiper et adapter la réponse de notre système de santé aux situations de tension jusqu’à début 2022 :

  • Lancement d’une enquête nationale mensuelle pour préciser la situation des établissements de santé ;
  • Rappel des dispositifs nationaux de soutien à la mobilisation du personnel soignant ;
  • Recommandations portant sur :

o   L’activation des cellules territoriales de suivi des tensions de l’offre chargée de veiller à la permanence des soins en ville et en établissements de santé et l’activation des leviers pour anticiper et limiter les risques pesant sur l’offre de soins ;

o   L’anticipation, la préparation et les réponses aux situations de tension dans les structures de médecine d’urgence.

o   L’organisation de la PDSA et le renforcement de la continuité des soins en ville.

Compte tenu de la période actuelle, nous insistons sur la nécessité d’engager dès à présent tous les leviers pour maintenir ouverts les services en situation critique, notamment les urgences.

Lancement d’une enquête nationale mensuelle de suivi de la situation des établissements de santé

Conformément aux annonces du ministre, une enquête SOLEN nationale sera lancée dans les prochains jours auprès de tous les établissements de santé pour suivre la situation :

  • Des ressources humaines hospitalières,
  • Des structures d’urgence,
  • De la capacité et de l’activité d’hospitalisation.

Sur le modèle de l’enquête « obligation vaccinale » qu’elle remplace, elle sera adressée directement à chaque établissement via un lien par mail, les ARS disposant d’un accès aux données des établissements de leur région. Nous vous demandons une vigilance particulière à la réception et au renseignement de cette enquête par les établissements de votre région.

Activation des cellules territoriales de suivi des tensions de l’offre

Au niveau de chaque région, une gouvernance territoriale, pilotée par l’ARS, est mise en place. Elle doit pouvoir mettre en réseau l’ensemble des acteurs (SAMU, établissements de santé publics et privés, URPS, établissements et services médico-sociaux, etc.) afin de disposer d’une vision partagée de la situation, de ses évolutions, et de mettre en œuvre la stratégie régionale développée par l’ARS dans le cadre du plan ORSAN REB. Il vous revient d’y participer pleinement.

Ainsi, les ARS vont :

  • Réactiver, le cas échéant, le pôle « offre de soins » de la Cellule Régionale d’Appui et de Pilotage Sanitaire (CRAPS), en charge notamment de mettre en réseau les acteurs du système de santé régional et de faire le lien avec les dispositifs ou cellules de régulation territoriale ;
  • Réactiver, le cas échéant, le pôle « ressources humaines » de la Cellule Régionale d’Appui et de Pilotage Sanitaire (CRAPS), en charge notamment de la gestion des renforts en personnel au profit des structures sanitaires et médico-sociales.

Anticipation, préparation et réponses aux situations de tension dans les structures de médecine d’urgence

Les mesures du Pacte de refondation des urgences sont en cours de déploiement ; la réforme du droit des autorisations d’activités de soins dont les décrets devraient être publiés dans les prochaines semaines pour une application en 2022 permettra de repenser l’organisation de la médecine d’urgence.

Dans l’attente de la mise en application de ces textes, il est demandé aux ARS et aux établissements d’engager tous les efforts pour maintenir ouverts les services d’urgences. A cette fin, il leur est proposé des éléments d’analyse et des solutions permettant d’anticiper les situations de rupture pouvant affecter l’offre de soins telle que planifiée dans le projet régional de santé, et de sécuriser le fonctionnement des structures de médecine d’urgence.  

En complément des leviers nationaux mentionnés supra, les leviers qui peuvent être activés, notamment pour soutenir spécifiquement les structures de médecine d’urgence, sont les suivants :

1.       A la main des établissements, mesures relevant de la gestion interne à l’établissement des personnels médicaux et non médicaux :

o   Encourager les établissements à systématiser un entretien préalable à un départ afin d’en analyser les motifs et proposer des solutions à l’agent et, pour les contractuels, veiller, dans la mesure du possible, au respect du préavis ;

o   Appel aux volontaires en interne, y compris chez les internes de dernier semestre, docteurs juniors, assistants spécialistes (AS), chefs de clinique assistants des hôpitaux (CCA), etc.

2.       Sous la coordination des ARS, mesures relevant de la solidarité territoriale :

o   Appel aux volontaires en externe : les médecins libéraux qui pourraient intervenir dans le cadre de contrat ou de mises à disposition ;

o   Mobilisation des établissements voisins, y compris privés ;

o   Mobilisation du CDOM pour l’organisation de la PDSA renforcée et la participation à la régulation du SAMU, y compris les week-ends et jours fériés.

3.      Sous la coordination des ARS, mesures plus coercitives, auxquelles il pourrait être recouru si les mesures précédentes n’étaient pas suffisantes :

o   Plan blanc de l’établissement

–          Assignations par le directeur de l’établissement : par ordre de priorité privilégier les AS/CCA et les praticiens exerçant dans les services de médecine sous réserve de la COPS et des priorités locales. Dans ce cas, une filière pour les prises en charge bénignes pourra être réorganisée aux urgences, qui sera assurée par les praticiens non urgentistes et une filière neuro/cardio assurée par les spécialistes ;

o   Réquisition des intérimaires par demande de l’ARS auprès du préfet ;

o   Réquisition des libéraux par demande de l’ARS auprès du préfet.

Cette « boîte à outils », détaillée en annexe 1, qui reprend et met à jour des travaux menés avec le CNUH devrait permettre aux acteurs de la médecine d’urgence (représentants des professionnels, fédérations et conférences hospitalières, ARS) d’apporter une réponse adaptée à la situation locale.

Nous nous permettons d’insister sur la nécessité d’obligation de résultat quant au maintien le plus large possible de l’ouverture des services, et partant de la nécessité de mobiliser à plein les leviers internes aux établissements, notamment la solidarité interne, et, à défaut, la solidarité territoriale.

Rappel des dispositifs nationaux de soutien à la mobilisation RH

Pour soutenir la mobilisation des soignants, plusieurs dispositifs RH demeurent actifs ou ont été réactivés au niveau national :

1.       Majoration de 50% des heures supplémentaires des personnels paramédicaux de la fonction publique hospitalière jusqu’au 31 janvier 2022 ;

2.       Majoration de 50% du temps de travail additionnel des praticiens hospitaliers et majoration de 20% des gardes pour les personnels hospitalo-universitaires jusqu’au 31 janvier 2022 ;

3.       Recours au dispositif d’indemnisation des jours de congés non pris pour les personnels de la fonction publique hospitalière dans les établissements de santé et médico-sociaux jusqu’au 31 janvier 2022 ;

4.       Mobilisation possible des retraités par une extension des dérogations aux règles du cumul emploi retraite plafonné pour les professionnels de santé jusqu’au 31 décembre 2021 :

  • Pas de délai de carence de 6 mois après départ à la retraite ;
  • Cumul intégral de la retraite et du revenu d’activité, sans écrêtement de la pension de retraite s’ils dépassent un certain seuil ;
  •  Extension à toutes les reprises ou poursuites d’activité quel que soit le régime d’affiliation.

5.       En recours national, mobilisation de renforts humains pour renforcer les établissements de santé et médico-sociaux les plus en tension. Ces renforts s’appuient principalement sur les dispositifs territoriaux existants, sur la Plateforme Renfort RH Crise et sur la Réserve sanitaire de Santé publique France. Néanmoins, ces dispositifs demeurent actuellement en grande tension et les capacités d’appui de la Réserve sanitaire sont ainsi très limitées.

Pour mémoire, le processus de sollicitation de ce 5ème dispositif est le suivant :

Etape 1 : identification des besoins RH (effectifs et profils) par l’ARS demandeuse

  • L’ARS réalise une estimation précise des besoins de renforts des structures sanitaires, sociales et médico-sociales à court et moyen termes (ex : anticipation d’ouvertures ou fermetures de lits) : profils (expérience, diplômes) et effectifs de professionnels souhaités.
  • L’ARS s’assure avant transmission que toutes les ressources intra-régionales ont été mobilisées (appui inter-établissements, plateforme renfort RH-Crise et liste des volontaires accessible sur Digdash, candidatures spontanées, plateformes de mise en relation directes, agences d’intérim, etc.).

Lorsque toutes les possibilités de recrutement régionales sont mobilisées, l’ARS peut transmettre une demande de renforts à la Réserve sanitaire (avec en copie le Centre de crise sanitaire centrecrisesanitaire@sante.gouv.fr et le CORRUSS alerte@sante.gouv.fr).

Etape 2 : identification des capacités de renfort par le CCS/CORRUSS

  • Le CCS/CORRUSS, en lien avec SpF et la DGOS, vérifie l’adéquation de la demande avec la stratégie nationale (analyse du contexte épidémique, des ressources disponibles, arbitrage bénéfice/risque entre transferts inter-régionaux de professionnels de santé et tensions dans la région de départ des professionnels).
  • Le CCS/CORRUSS définit la stratégie de réponse (identification des départements/régions susceptibles de venir en renfort).
  • En raison d’un vivier de ressources humaines limité, le CCS/CORRUSS en lien avec la DGOS peut prioriser, auprès de la Réserve sanitaire, les demandes émises par les ARS en fonction des situations les plus dégradées.

Etape 3 : recherche de renfort complémentaire par le CCS/CORRUSS

En fonction des possibilités d’appui de la Réserve sanitaire d’une part, et du besoin et des possibilités offertes par la Plateforme Renfort RH-Crise d’autre part, le CCS/CORRUSS peut mettre en place les actions suivantes:

  •  A partir de la plateforme RH, mise à disposition d’une liste de professionnels des départements/régions avoisinantes, dont les profils correspondent aux besoins ;
  • Ouverture d’un droit d’accès à un vivier supplémentaire sur la Plateforme Renfort RH-Crise (départements et régions limitrophes selon la situation épidémiologique de ces territoires) ;
  • En lien avec la DGOS, sollicitation directe des sociétés savantes pour l’identification de profils spécialisés ;
  • Appel à la solidarité nationale par la sollicitation directe des ARS pour lesquelles la situation épidémiologique est plus favorable pour apporter un appui RH.

Une circulaire interministérielle sera également publiée prochainement pour mobiliser encore plus fortement le service public de l’emploi (Pôle Emploi) pour attirer les professionnels de santé sur les métiers du soin en établissement et contribuer à répondre aux besoins de recrutement (mise en valeur des besoins en recrutements, identification des candidats potentiels, mise en place de parcours d’accompagnement des candidats, communication grand public sur les besoins de recrutement sur les métiers du soin…).

Organisation de la PDSA et renforcement de la continuité des soins en ville

L’équilibrage de la charge de la PDS est un élément d’acceptabilité important des efforts qui reposent sur les services d’urgence des établissements de santé.

Ainsi, face à la reprise des épidémies hivernales et du Covid, dans un contexte de tensions fortes sur l’offre de soins dans certains territoires, en particulier dans les services d’urgences, il convient de s’assurer que l’organisation de la PDSA garantisse un accès à un avis médical aux heures et jours de fermetures des cabinets libéraux pour des demandes de soins non programmés au cours de cet hiver, notamment durant les congés scolaires et aux dates les plus critiques (25 et 31 décembre), conformément aux engagements prévus au cahier des charges régional de la PDSA.

La fiche, en annexe 2, synthétise des recommandations pouvant être mises en œuvre au niveau régional par votre ARS

Nous attirons votre attention sur le fait que ce message est accompagné de deux annexes, la première concerne l’Anticipation, préparation et réponses aux situations de tension dans les structures de médecine d’urgence et la seconde concerne l’Organisation de la PDSA et renforcement de la continuité des soins

Hiver 2021/2022. 

Vous trouverez ces deux dernières au même titre que le message sur le titre que ce message sur le site du Ministère au lien suivant : https://solidarites-sante.gouv.fr/professionnels/article/dgs-urgent. 

Nous tenons à vous remercier pour votre implication et votre mobilisation.

Katia Julienne                                            Pr. Jérôme Salomon

Directrice Générale de l’Offre de Soins                 Directeur Général de la Santé



Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.
Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS).

Veuillez trouver ci-dessous les alertes polliniques de votre secteur géographique :

Allergies: c’est la période du cyprès.

Bouches-du-Rhône :

Pollen Risque
Cyprès Risque élevé
Noisetier Risque faible
Frêne Risque faible

Var :

Pollen Risque
Cyprès Risque élevé
Noisetier Risque faible
Frêne Risque faible

Vaucluse :

Pollen Risque
Cyprès Risque élevé
Noisetier Risque faible
Frêne Risque faible

Reseau National de Surveillance Aerobiologique (RNSA)


 

L’étrange mea culpa de Leclerc (et Auchan).

Étonnamment MEL a “avoué” avoir vendu dans certains de ses hypermarchés des “laits à la salmonelle” après les alertes de retour du groupe Lactalis.

Dans un premier temps, ma réaction a été de penser qu’il a eu le courage de reconnaître une faute grave. C’est ma Foi intangible en l’Homme.

Mais, après une longue réflexion, cela m’est apparu comme un simple calcul ou la morale et le repentir n’existent pas.

En fait, il y a 2 hypothèses possibles:

1) suite aux contrôles systématiques de la DDPP* sur tous les fournisseurs de laits et farines Picot et Milumel, LECLERC a préféré prendre les devants face aux PV de constatation de l’administration française.

2) la plainte d’un client de Leclerc a déclenché les aveux.

Du courage, point.

A ce sujet, certains confrères nous demandent de communiquer sur les erreurs de la Grande Distribution.

Je reste très réticent à ce sujet tant que je n’ai pas eu des infos sur les mêmes contrôles opérés dans les officines dépositaires des marques du groupe Lactalis.

Aux dernières nouvelles , Intermarché, Carrefour, Système U et Coral sont aussi concernés. De notre côté, nous sommes 21500 officines dont un certain nombre de pharmacies dépositaires de la marque.

Si, par miracle, tous les pharmaciens titulaires, adjoints et préparateurs de France et d’outre-mer ont bien fait le job (ils reçoivent tous les alertes DP sur les écrans d’ordinateurs et les courriers de Lactalis sans oublier la presse professionnelle et les alertes grossistes alors ne doutez pas , la profession le fera savoir.

En attendant, pour nos confrères qui ont référencé ces deux marques avant le rappel des lots, il est impératif de regarder l’historique des ventes et de contacter les clients s’ils peuvent être identifiés, surtout pour les pharmacies discounters car, souvent, les clients achètent par plusieurs boites à la fois et ils peuvent encore en détenir!

Philippe Lance

Président

* DDPP: Direction départementale de la protection des personnes.

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