Communication ameli.fr

La confidentialité de vos données et de celles de vos patients est notre priorité.

Nous avons été informés que des données personnelles de professionnels de santé avaient été exposées lors de la violation d’une plateforme de télétransmission d’un opérateur de Tiers Payant.

Pour garantir la sécurité de vos accès aux services réservés aux Professionnels de santé, nous attirons votre attention sur les mesures suivantes :

–  Nous vous invitons à changer au plus vite le mot de passe de votre compte amelipro en vous assurant qu’il est différent de celui que vous utilisez sur d’autres sites ou messageries.
–  La sécurité du dispositif d’identification lors de vos appels au 36 08 (numéro dédié aux professionnels de santé) a été renforcée ainsi que les mesures de sécurité pour la connexion et l’accès aux informations patients dans amelipro. Certaines fonctionnalités sont accessibles uniquement lorsque vous vous connectez avec votre carte CPS.
ATTENTION : Les agents de l’Assurance Maladie ne vous demanderont jamais la transmission intégrale de votre RIB professionnel.

Devant l’augmentation constante des attaques informatiques et des tentatives d’hameçonnage, l’Assurance Maladie souhaite attirer votre attention sur la sécurisation des accès aux données et vous rappeler quelques conseils de sécurité à appliquer dans ce contexte :

–  créer une boite mail dédiée à amelipro que vous n’utiliserez pas pour une autre activité,
–  mettre à jour régulièrement votre mot de passe amelipro en vous assurant qu’il est différent de celui que vous utilisez sur d’autres sites ou messageries.
–  ne pas fournir vos identifiants d’accès amelipro à d’autres personnes,
–  surveiller régulièrement l’activité de votre compte en vous rendant en haut à droite sur Gestion de compte > Mon compte > Consulter mes derniers évènements. Si vous décelez une activité suspecte, pensez à modifier votre mot de passe et prévenez l’Assurance Maladie au 3608 (service gratuit + prix appel).

VICKS VAPORUB et détournement de son usage

Depuis quelques jours , nous avons une demande accrue d’achat de Vicks Vaporub suite à une parution sur les réseaux sociaux de son éventuelle efficacité si on l’applique dans les narines pour ne pas attraper la COVID.

Cette information vient malheureusement du monde médical mais le laboratoire vient de communiquer largement pour contredire cette utilisation dont l’efficacité n’est pas prouvée et qui est contraire à leurs recommandations ( ne pas appliquer sur la bouche, les yeux, le nez et l’ensemble du visage .). Sans parler du risque de possible convulsion  !!

Nous, pharmaciens , sommes présents pour protéger la population contre tout mauvais usage des médicaments.

Soyez vigilants 


Valérie de Lécluse 

Présidente FSPF13


NDLR:  La revue Prescrire rappelait en juillet 2018 que l’usage de la pommade aux allures inoffensives ne doit pas être banalisé. Celle-ci faisait savoir que le centre régional de pharmacovigilance Nord-Pas-de-Calais avait rapporté une série d’observations d’effets indésirables et d’usages à risque de la pommade. En cause : « des dérivés terpéniques concentrés*, qui exposent à une toxicité neurologique notamment à des convulsions ». Selon elle, la base de données de pharmacovigilance contient 21 notifications d’effets indésirables avec cette pommade, dont 12 graves.

Parmi elles, des cas de réactions allergiques et des crises convulsives. Plus généralement, la revue médicale mettait en garde contre diverses “recettes” qui circulent sur Internet, concernant l’application du Vicks Vaporub en quantité parfois importante, comme un remède qui serait naturel. La pommade est dotée à tort « de nombreuses vertus dans diverses situations, telles que : l’acné et les points noirs, la sécheresse vaginale, la répulsion des moustiques, des douleurs variées. », note-t-elle.

De son côté, la Société de pneumologie de langue française rapporte des cas de « pneumopathies lipidiques après applications sur le nez, même sans application intranasale, sur une longue durée, des convulsions, des taches de dépigmentation sur le visage. »

*Camphre, lévomenthol, huile essentielle d’eucalyptus, thymol

Tout savoir sur la taxe d’apprentissage

Depuis 2020, sous l’effet du réaménagement prévu par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, le décalage d’un an entre le paiement de la taxe d’apprentissage et l’année au titre de laquelle elle est due (paiement de la taxe sur les rémunérations versées en N-1) est supprimé.

Aucune taxe d’apprentissage ne sera due sur les rémunérations 2019 pour éviter que les entreprises n’aient à financer à la fois l’apprentissage sur les rémunérations 2018 (en application de l’ancien régime avec le décalage d’un an) et sur les rémunérations 2019 (en vertu du nouveau régime prévoyant un paiement de la taxe contemporain en année N).

Qui doit payer la taxe d’apprentissage (TA) ?

Depuis le 1er janvier 2019, la taxe d’apprentissage et la contribution à la formation professionnelle sont rassemblées dans la contribution unique à la formation et à l’alternance. Voici les caractéristiques de cette contribution unique en son versant taxe d’apprentissage.

Sont redevables de la taxe d’apprentissage, les entreprises exerçant une activité industrielle, commerciale ou artisanale et remplissant les 3 conditions cumulatives suivantes :

Certains employeurs sont toutefois exonérés de la taxe d’apprentissage :

  • les entreprises employant un ou plusieurs apprentis et dont la base annuelle d’imposition ne dépasse pas six fois le Smic annuel
  • les personnes morales ayant pour objectif exclusif l’enseignement
  • les sociétés civiles de moyens (SCM) dont l’activité est non commerciale (sous certaines conditions)
  • les groupements d’employeurs composés d’agriculteurs ou de sociétés civiles agricoles qui bénéficieraient eux-même de l’exonération.

Comment est calculée la taxe d’apprentissage (TA) ?

La base de calcul de la taxe d’apprentissage et de la CSA est la masse salariale de l’année précédente, c’est-à-dire le montant total des salaires soumis aux cotisations sociales et des avantages en nature versés par l’entreprise (primes, gratifications, indemnités…etc.).

Taux de la taxe d’apprentissage

En métropole et dans les départements et régions d’outre-mer (DROM), le taux de la taxe d’apprentissage représente 0,68 % de la masse salariale soit masse salariale x 0,68 %.

Il existe un régime particulier en Alsace-Moselle ou le taux de la taxe d’apprentissage est fixé à 0,44 % soit masse salariale x 0,44 %.

Répartition de la taxe d’apprentissage

Suite à la réforme, la fraction régionale de la taxe d’apprentissage est supprimée. La taxe d’apprentissage comprend 2 parts :

  • 1 part égale à 87 % de la taxe destinée au financement de l’apprentissage (ancien quota d’apprentissage)
  • 1 part égale à 13 % de la taxe destinée à des dépenses libératoires effectuées par l’employeur dédiées au financement des formations initiales professionnelles et technologiques hors apprentissage (ancien hors quota).

Les subventions versées au CFA (Centre de formation d’apprentis) sous forme d’équipements et de matériels conformes aux besoins des formations dispensées sont des dépenses déductibles de la taxe d’apprentissage.

Comment déclarer et payer la taxe d’apprentissage (TA) ?

Déclaration de la taxe d’apprentissage

La taxe d’apprentissage ne fait pas l’objet d’une déclaration spécifique. Elle doit se faire par le biais de la déclaration sociale nominative (DSN). Celle-ci doit être souscrite au cours du mois suivant la période d’emploi rémunérée. 2 cas de figures possibles :

  • au plus tard le 5 du mois pour les entités d’au moins 50 salariés
  • au plus tard le 15 du mois pour les autres cas (entités de plus de 50 salariés en décalage de paie, entités de moins de 50 salariés).

La CSA doit être déclarée de la même manière que la taxe d’apprentissage.

Paiement de la taxe d’apprentissage

À partir de 2020, sous l’effet du réaménagement prévu par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, le décalage d’un an entre le paiement de la taxe d’apprentissage et l’année au titre de laquelle elle est due (paiement de la taxe sur les rémunérations versées en N-1) est supprimé.

La collecte de la taxe d’apprentissage interviendra avant le 31 mai de l’année N sur les rémunérations versées l’année N. Elle sera assurée par les OPCA renommés OPCO. À partir de 2021, le recouvrement de la taxe d’apprentissage et de la contribution à la formation professionnelle sera transféré à l’Urssaf.

LPPR Modification des modalités de prise en charge de la perfusion et de la nutrition parentérale à domicile

Deux arrêtés du 12 avril 2016 modifiant les modalités de prise en charge de dispositifs médicaux et prestations associées pour la perfusion à domicile et la nutrition parentérale inscrits à la LPPR ont été publiés au Journal Officiel du 16 avril dernier.

Un avis publié ce même jour fixe les tarifs et prix limites de vente au public desdits produits et prestations.

Ces modifications prennent effet à compter du 1er mai 2016.

Certains éditeurs de logiciels n’étant pas prêts pour l’implantation de ces modifications dans les logiciels existants des officines, le Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône vous invite à lui communiquer toute difficulté liée à la facturation de ces prestations que vous pourriez rencontrer, et va demander à ce que la CPAM13 applique les nouvelles règles de prise en charge avec une certaine tolérance, pendant une période transitoire.

Les Pharmaciens du Sud

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