Ticket de caisse à la demande du client : quelles sont vos obligations ?

Informer le consommateur

S’il n’est plus systématique d’imprimer les tickets de caisse, la loi impose de rappeler au consommateur qu’il peut obtenir un ticket au format papier, s’il le souhaite.

Pour ce faire, vous devez l’informer au moyen d’un affichage lisible et compréhensible lors du passage en caisse.

Imprimer le ticket à la demande

Si le client en fait expressément la demande, vous ne pouvez pas refuser l’impression de son ticket, et ce, même si un ticket dématérialisé lui a été transmis.

À noter que vous n’avez pas, en tant que professionnel, l’obligation de demander formellement au client s’il souhaite ou non son ticket. C’est au consommateur qu’il revient de vous le réclamer.

Respecter la réglementation en matière de collecte de données personnelles

Si vous proposez une solution permettant la réception du ticket, cela implique probablement la collecte et le traitement de données personnelles du client, comme ses coordonnées.

La collecte de données auprès de l’acheteur est subordonnée à son consentement explicite. Pensez donc à intégrer un dispositif permettant aux personnes de consentir ou d’exercer leur droit d’opposition à la réutilisation de leurs données.

Vous devez aussi veiller à ce que ces solutions répondent aux obligations en matière de protection des données personnelles, comme le rappelle la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil).

Ticket de caisse : quel cadre légal ?

Depuis le 1eraoût 2023, les tickets de caisse ne sont plus imprimés et distribués de manière systématique.

Cela permet de répondre à un double objectif :

  • réduire la consommation de papier,
  • limiter l’exposition de la population aux substances dangereuses pour la santé présentes sur la majorité des tickets imprimés.

Quels tickets ne doivent plus être imprimés systématiquement ?

En application de l’article L541-15-10 du code de l’environnement, les tickets suivants ne sont plus imprimés et distribués automatiquement :

  • les tickets de caisse dans les surfaces de vente et les établissements recevant du public,
  • les tickets de carte bancaire,
  • les tickets émis par certains automates (comme les distributeurs de billets),
  • les bons d’achat et tickets promotionnels ou de réduction.

Ces reçus sont imprimés uniquement sur demande du client.

Cela concerne tous les achats, quel que soit leur montant ou leur nature.

Les exceptions

Certains tickets ou notes ne sont pas concernés par l’interdiction d’impression systématique :

  • les tickets de caisse ou autres documents de facturation remis aux consommateurs sur lesquels sont mentionnées l’existence et la durée de la garantie légale de conformité (voir la liste complète des biens concernés),
  • les tickets imprimés par les instruments de pesage non automatique (tels que les tickets délivrés à l’issue de la pesée de fruits et légumes),
  • les tickets de carte bancaire relatifs à des opérations de paiement annulées, n’ayant pas abouti, ou faisant l’objet d’un crédit,
  • les tickets émis par des automates dont la conservation et la présentation sont nécessaires pour bénéficier d’un produit ou d’un service (par exemple, un ticket de parking),
  • les factures délivrées dans le cadre d’une activité professionnelle,
  • toute prestation de service pour laquelle la délivrance d’une note est obligatoire. Cela est le cas lorsque le prix de la prestation est supérieur ou égal à 25 €.

source économie.gouv.fr

Ameli communique – Grippe : accélérons la vaccination

Madame, Monsieur,
Chère consoeur, cher confrère,

Les premiers résultats de la campagne de vaccination contre la grippe saisonnière et le Covid-19 sont encourageants et nous vous remercions pour votre mobilisation.

Pour assurer une bonne protection des personnes à risque de formes graves de ces affections, il est essentiel que l’ensemble des professionnels de santé maintiennent leurs efforts pour encourager la vaccination.

Quelques rappels importants :

1) Sur amelipro, 3 bons de prise en charge sont mis à votre disposition et peuvent être remis aux :

  • personnes pour lesquelles aucune prescription n’est nécessaire : parents d’enfants de 11 à 17 ans à risque, personnes éligibles de 18 à 64 ans à risque, plus de 65 ans, femmes enceintes, personnes souffrant d’obésité sévère ;
  • parents d’enfants de 6 mois à 10 ans à risque pour lesquels une prescription est nécessaire ;
  • parents d’enfants de 2 à 17 ans sans comorbidités pour lesquels la vaccination peut être proposée.

2) Les vaccins Fluad® et Efluelda® sont remboursables uniquement dans la prévention de la grippe chez l’adulte de 65 ans et plus : or nous observons une part importante d’administration de ces vaccins en dehors des recommandations vaccinales de la Haute Autorité de Santé.

Pour plus d’informations, vous trouverez un mémo sur ameli.fr en fonction de votre profession : médecininfirmiersage-femmepharmacien.

A noter : l’Assurance Maladie vous a adressé une invitation à vous faire vacciner : pensez également à vous protéger, pour vous et vos patients, en particulier les plus fragiles.

Avec toute mon attention,
Dr. Catherine Grenier
Médecin-conseil nationale de l’Assurance Maladie

Rappel: ABRYSVO® (laboratoires Pfizer)

Le pharmacien est autorisé à prescrire et administrer ce vaccin.

Vaccination au calendrier vaccinal, recommandée pour les personnes ≥ 75 ans, ou ≥ 65 ans et plus présentant une maladie respiratoire chronique pouvant s’aggraver en cas d’infection à VRS (particulièrement la BPCO) ou cardiaque (particulièrement l’insuffisance cardiaque). Le vaccin n’est pas encore remboursé dans cette indication.

Pour les femmes enceintes

Vaccination recommandée entre 32 et 36 semaines d’aménorrhée pour protéger le nourrisson. Le vaccin est remboursé à 100 % dans le cadre de l’assurance maternité.

Un délai d’au moins 2 semaines entre Abrysvo et un vaccin contre la coqueluche. Administration simultanée possible avec un vaccin contre la grippe saisonnière ou un vaccin contre la covid 19.

Privilégier l’immunisation passive du nouveau-né (nirsévimab, Beyfortus) en cas de nouvelle grossesse après une première vaccination avec Abrysvo.

source mesvaccins.net

Vaccination maternelle (Abrysvo®)

Le vaccin pour la vaccination maternelle contre le VRS contient une proteine une protéine de surface du virus VRS (prefusion) des deux sous-types différents, type A et type B, sans adjuvant (Abrysvo®). Il est actuellement autorisé – et remboursé par l’assurance maladie obligatoire depuis le 1er juillet 2025 – pour une utilisation chez les femmes enceintes âgées de 18 ans ou plus, entre 32 et 36 semaines de grossesse.

L’administration se fait entre octobre et février, si la date prévue de l’accouchement est avant la fin du mois de mars.

La vaccination de la future mère entraîne une augmentation des anticorps anti-VRS dans son sang, qui sont transmis à l’enfant à naître via le placenta. Ainsi, les enfants nés pendant la saison du VRS sont protégés contre une infection grave.

source Infovac

Le patient se présente à l’officine sans ordonnance : prescription et facturation du vaccin et de l’injection

Si le patient se présente sans ordonnance, vous devez :

  • vérifier l’éligibilité du patient à la prise en charge du vaccin d’après le calendrier vaccinal, les indications de l’AMM et les indications thérapeutiques remboursables des vaccins ;
  • télécharger le bon de prise en charge du vaccin sur amelipro ou sur la page « mémo assurance maladie » de votre logiciel ;
  • compléter le bon de prise en charge qui servira de prescription ;
  • facturer via la norme de facturation le vaccin (code CIP) et l’injection (code prestation « RVA ») :
    • pour les autres vaccins du calendrier vaccinal : identifiez-vous en tant que prescripteur et exécutant (1) sur la facture télétransmise.

Les conditions de prise en charge sont celles du droit commun.

(1) La plupart des logiciels pharmaciens complètent automatiquement l’exécutant.

source ameli

Les Pharmaciens du Sud

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