Nouvelles signalétiques à afficher

Depuis 2007, il est interdit de fumer, notamment, dans tous les lieux fermés et couverts qui accueillent du public ou qui constituent des lieux de travail. Les officines de pharmacie sont bien évidemment concernées par cette interdiction, qui doit faire l’objet d’une signalétique affichée à destination des salariés comme des patients.

Les modèles de signalisation à apposer dans les lieux où il est interdit de fumer ainsi que dans les emplacements mis à disposition des fumeurs ont été actualisés par arrêté du 21 juillet 2025.

Les affiches à télécharger:


Les signalétiques relatives à l’interdiction du fumer, dont les modèles sont fixés par la réglementation, ont été modifiées récemment[1].

En vigueur depuis le 23 juillet 2025, ces nouveaux modèles, que vous trouverez ci-joints, doivent être affichés dans votre officine en remplacement des signalétiques préexistantes[2].

La présente circulaire est l’occasion de faire un rappel sur l’interdiction de fumer (I) et de faire un point sur l’usage de la cigarette électronique (vapotage) (II).

I/ Interdiction de fumer en officine

Le code de la santé publique[3] interdit de fumer dans tous les lieux fermés et couverts :

  • qui accueillent du public ;
  • ou qui constituent des lieux de travail.

Répondant à ces deux critères, les officines de pharmacies sont concernées à double titre par l’interdiction de fumer, qui s’impose aussi bien au personnel, salarié ou non, qu’aux patients.

L’interdiction du fumer doit faire l’objet d’une signalisation prévue par la réglementation. Elle doit être affichée dans l’espace réservé aux salariés ainsi que dans l’espace de vente.

Le modèle de signalisation « espace sans tabac » est joint à la présente circulaire.

S’il le décide, le pharmacien titulaire a la possibilité de mettre en place, après consultation du médecin du travail et des représentants du personnel s’ils existent, un emplacement à la disposition des salariés fumeurs[4].

La mise en place d’un espace fumeur est une simple faculté. Lorsqu’un tel espace est mis en place, la consultation du médecin du travail et, le cas échéant, des représentants du personnel, doit être renouvelée tous les deux ans.

L’espace réservé aux fumeurs doit respecter un cahier des charges strict[5]. Il doit notamment s’agir d’une salle close, affectée exclusivement à la consommation de tabac, d’une certaine surface, équipée d’un dispositif d’extraction d’air au débit spécifique et indépendant du dispositif de ventilation du bâtiment…Ce local doit être régulièrement entretenu et contrôlé afin de pouvoir attester, à l’occasion de tout contrôle, qu’il respecte les conditions imposées par la réglementation.

Un avertissement sanitaire, dont le modèle est fixé par la réglementation, doit être apposé à l’entrée du local.

Le modèle de signalisation « emplacement fumeur » est joint à la présente circulaire.

II/ Quid du vapotage en Pharmacie d’officine ?

La réglementation relative à l’utilisation des produits de vapotage n’est pas identique à celle relative aux produits du tabac.

En effet, si le code de la santé publique[6] interdit le vapotage dans les lieux de travail fermés et couverts à usage collectif, il institue une exception pour les locaux qui accueillent du public.

En théorie, personnel comme patients n’ont donc pas l’interdiction de vapoter dans les officines de pharmacie.

En pratique toutefois, le pharmacien titulaire, garant notamment des conditions de santé et de sécurité au travail en qualité d’employeur, conserve la possibilité d’interdire le vapotage par toute personne présente dans l’officine (personnel, patients, livreurs…).

L’interdiction de vapoter peut être mise en place par note de service ou, le cas échéant, dans le cadre des dispositions du règlement intérieur[7].

Dans ce cas, l’interdiction de vapoter doit faire l’objet d’une signalisation apparente, affichée dans l’espace réservé aux salariés ainsi que dans l’espace de vente.

La réglementation ne fixe pas de modèle particulier de signalisation relative à l’interdiction de vapoter. Pour obtenir un modèle de signalisation, nous vous conseillons de solliciter votre service interentreprises de santé au travail.

[1] Cf. arrêté du 21 juillet 2025 fixant les périmètres et les modèles de signalisation prévus respectivement aux articles R. 3512-2 et R. 3512-7 du code de la santé publique (Journal officiel du 22 juillet 2025).

[2] Pour ce qui concerne la signalétique « espace sans tabac », l’arrêté du 21 juillet 2025 prévoit que le modèle en vigueur depuis 2010 reste valable, à condition toutefois qu’il mentionne la référence à l’article R. 3512-2 du code de la santé publique (mention qui ne figure pas sur le modèle de 2010). Par commodité, nous vous conseillons de procéder à la mise à jour pure et simple de votre signalétique.

[3] Cf. article R. 3512-2.

[4] Les officines étant des lieux de travail mais aussi des lieux accueillant du public, un tel espace fumeur pourrait, en théorie, également être mis en place à l’attention des patients.

[5] Cf. articles R. 3512-4 et R. 3512-5 du code de la Santé publique.

[6] Cf. article R. 3513-2 du code de la santé publique.

[7] Seules les entreprises employant au moins 50 salariés ont l’obligation d’établir un règlement intérieur (cf. article L. 1311-2 du code du travail).

source FSPF

Ordre du jour de l’assemblée générale des présidents des départements FSPF du 9 et 10 décembre à Paris

Voici l’ordre du jour de l’assemblée général de des présidents syndicaux départementaux affiliés FSPF:

1ère journée : mardi 9 décembre

9h30 – 11h                      I. PARTIE STATUTAIRE

1/ Présentation du dispositif de vote électronique et rappel du programme de l’assemblée générale

                                           2/ Adoption des procès-verbaux de l’assemblée générale ordinaire des 25 et 26 mars 2025 et des assemblées générales extraordinaires des 17 et 30 juillet 2025

                                           3/ Ratification du remplacement de M. Antonin BERNARD, administrateur de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de la région Rhône-Alpes, par M. Laurent SAUVE et de M. Frédéric LOUP, administrateur de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de la région Ile-de-France (nom du remplaçant non communiqué au jour de l’envoi de la convocation)

                                           Frank BASQUE

                                           4/ Projection des comptes au 31 décembre 2025

                                           5/ Budget prévisionnel pour 2026

                                           6/ Questions diverses

                                            Christelle QUERMEL

11h – 13h II. POLITIQUE GENERALE

1/ PLFSS pour 2026 :

  • Présentation des principales mesures intéressant la Pharmacie d’officine
  • Calendrier et prochaines échéances

                                            Philippe BESSET

                                           

2/ Evolution du modèle de rémunération des pharmaciens d’officine :

  • Mission IGAS-IGF sur la chaîne de distribution pharmaceutique : audition de la FSPF
  • Résultats de la grande consultation des pharmaciens d’officine

                                            Julien CHAUVIN

                                           

3/ Réforme de la représentativité syndicale et du financement des organisations syndicales de professionnels de santé

                                           

4/ Financiarisation et promotion du modèle coopératif et associé des pharmaciens d’officine

                                            François-Xavier HEMERY

                                           

5/ Questions diverses

                                            Philippe BESSET

14h30 – 15h30               III. PHARMACIE CLINIQUE ET EXERCICE COORDONNE

                                            1/ Rapport de la commission du 23 septembre 2025

                                            2/ Point sur l’interprofessionnalité

                                            3/ Questions diverses

Christophe WILCKE

15h30 – 16h30               IV. ETUDES ET STRATEGIE ECONOMIQUES

                                            1/ Rapport de la commission du 24 septembre 2025

                                            2/ Questions diverses

Julien CHAUVIN

16h30 – 17h30               V. VIE SYNDICALE

                                            1/ Rapport de la commission du 22 octobre 2025

                                            2/ Questions diverses

Frank BASQUE

2ème journée : mercredi 10 décembre 2025

9h – 9h45                         VI. METIER PHARMACIEN

                                            1/ Rapport de la commission du 30 septembre 2025

2/ Territoires fragiles : point sur le dépôt des candidatures à l’aide financière conventionnelle

                3/ Actualité réglementaire

4/ Travaux en cours avec l’ANSM

5 / Réforme des conditions de prise en charge des fauteuils roulants

                                            6/ Questions diverses

Lucie BOURDY-DUBOIS

9h45 – 10h30               VII. ENTREPRISE OFFICINE

                                            1/ Rapport de la commission du 30 septembre 2025

                                            2/ Réforme du 3ème cycle des études de pharmacie

                                3/ Questions diverses

Elise PALFRAY

10h30 – 11h15               VIII. CONVENTION ET SYSTEMES D’INFORMATION

1/ Rapport de la commission du 23 octobre 2025

                                2/ Actualité relative à l’assurance maladie obligatoire

                                3/ Actualité relative à l’assurance maladie complémentaire

                                4/ Questions diverses

Valérian PONSINET

11h15 – 12h                    Echanges croisés avec le président BESSET

                                            Conclusions et clôture de l’assemblée générale

L’ordre de passage des intervenants et les horaires sont communiqués à titre indicatif.

Modalités de tarification des fauteuils roulants ou véhicules pour personnes en situation de handicap (VPH)

Une prise en charge intégrale

À partir du 1er décembre 2025, les fauteuils roulants – aussi appelés véhicules pour les personnes en situation de handicap (VPH) – inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables (LPP) sont pris en charge intégralement.

Une réforme pour un accès équitable pour tous

Chaque année, en France environ 150 000 personnes acquièrent un fauteuil roulant et 500 000 personnes en louent un.  
Cette réforme vise à simplifier l’ensemble du processus, à mettre fin aux restes à charge de ces personnes et à leur garantir un accès équitable aux fauteuils roulants sur tout le territoire.

Quels sont les fauteuils roulants concernés par cette prise en charge ?

La prise en charge sans reste à charge s’applique aux fauteuils roulants qui respectent les exigences techniques minimales décrites dans la nomenclature. Cette conformité est indispensable, car elle garantit la qualité, la fiabilité et la sécurité pour les utilisateurs.

Prise en charge des adjonctions ou options très spécifiques

Les adjonctions ou options très spécifiques qui ne sont pas listées dans la nomenclature peuvent faire l’objet d’une prise en charge sur devis, après une demande d’accord préalable par le patient auprès de l’Assurance Maladie. 
Toute demande d’accord préalable recevra une réponse dans un délai de 2 mois maximum (délai maximum variable selon le type de demandes). Si aucune réponse n’est donnée dans ce délai, le silence vaut accord.

La prise en charge avant le 1er décembre 2025

Auparavant, la prise en charge financière d’un fauteuil roulant pouvait reposer sur de multiples financeurs : pour certains besoins, l’Assurance Maladie assurait une prise en charge insuffisante pour couvrir l’ensemble du coût des besoins les plus spécifiques. Le reste à charge pouvait atteindre plusieurs milliers d’euros pour un fauteuil. En conséquence, des solutions supplémentaires pouvaient être mobilisées telles que le fonds de compensation des départements, la prestation de compensation du handicap (PCH) ou d’autres solutions, conduisant à des délais d’accès de plusieurs mois voire années. 

Règles de prescription

Besoin de courte durée (< 6 mois)

Pour des situations de personnes présentant une incapacité de marche partielle ou totale provisoire, une prescription de location de courte durée (LCD) de 3 mois renouvelable une fois est possible pour les catégories de fauteuils ci-dessous. Le prescripteur doit être un médecin, un ergothérapeute ou un masseur-kinésithérapeute.

CatégorieAbréviationCondition 
de 1re prescription
Condition 
de renouvellement
Condition 
si 6 mois de LCD
FR non modulaire à propulsion manuelle ou à pousser standardFMPPremière prescription de 3 mois maximumRenouvellement possible 1 foisAu bout de 6 mois de LCD :si le besoin persiste, une option d’achat peut être prescrite ;si une résolution du besoin est anticipée dans un délai de 3 mois, une dernière prescription de 3 mois est possible, l’option d’achat ne peut alors être déclenchée
FR non modulaire à propulsion manuelle ou à pousserFMPR
FR modulaire à propulsion manuelle ou à pousserFRM

La LCD dans certaines situations spécifiques

La location de courte durée (LCD) d’un fauteuil roulant électrique (FRE) devient possible pour certaines situations spécifiques :

  • pour les personnes dans l’impossibilité provisoire de propulser elles-mêmes un fauteuil roulant à propulsion manuelle soit en raison de leur déficience, soit en raison de leur situation environnementale et qui ont des capacités cognitives leur permettant d’assurer la maîtrise du fauteuil roulant à propulsion par moteur électrique ;
  • lors d’un événement médical intercurrent entraînant une situation de handicap temporaire nécessitant l’utilisation d’un fauteuil roulant électrique chez des patients se déplaçant habituellement en fauteuil roulant manuel ;
  • pour une pathologie neurologique, neuromusculaire, rhumatologique, ou une autre maladie rapidement évolutive ou des pathologies dont l’évolution est non prévisible (par exemple, certains stades de sclérose latérale amyotrophique, de sclérose en plaque, de dystrophie musculaire, de Locked in syndrome, du sida, de cancers entraînant une incapacité à la marche…) nécessitant d’avoir recours rapidement et pour une courte durée à un fauteuil roulant électrique.

La prise en charge de la location de courte durée d’un fauteuil roulant électrique (FRE) est permise sur prescription d’un des professionnels suivants :

  • un médecin spécialiste compétent en médecine physique et de réadaptation (MPR), d’un médecin titulaire d’une équivalence par le biais d’un diplôme interuniversitaire (DIU) de médecine de rééducation couplé à une expérience professionnelle dans le domaine de la MPR ;
  • un médecin titulaire d’un DU appareillage dont celui des personnes en situation de handicap ;
  • un ergothérapeute exerçant au sein d’une équipe pluridisciplinaire.

Cette prise en charge nécessite la réalisation d’un essai préalable pratique effectué en présence d’une équipe pluridisciplinaire (MPR et d’un ergothérapeute ou d’un masseur-kinésithérapeute ayant une pratique dans le domaine des VPH).

Besoin de long terme (> 6 mois)

Dans ces situations, l’achat d’un VPH est à privilégier selon les conditions ci-dessous.

Indications Grandes classesDénominations des catégoriesAcronyme
VPH non modulaire 
Incapacité de marche partielle ou totale permanente Fauteuil non modulaire à propulsion manuelle ou à pousserStandardFMP
À assise rigideFMPR
VPH modulaire 
Incapacité de marche partielle ou totale permanente Fauteuil roulant à propulsion manuelle ou à pousserStandardFRM
Et besoins spécifiques de la personne utilisatrice en termes de mobilité et d’efficience de propulsionConfigurableFRMC
Et besoins spécifiques dynamiques de la personne utilisatrice expérimentée dans la maniabilité autonome, les transferts et les franchissements, pour une utilisation intérieure et extérieureActifFRMA
Pratique d’une activité sportiveSportifFRMS
Et besoins spécifiques d’installation et de changement de positionsMultipositionFRMP
Et besoin d’une verticalisation régulière et si ses capacités fonctionnelles ne permettent pas à la personne de se verticaliser elle-mêmeDe verticalisationFRMV
Fauteuil roulant à propulsion électriqueEt impossibilité de propulsion soit en raison d’une déficience, soit en raison d’une situation environnementale, et capacités cognitives et physiques permettant d’assurer la maîtrise du fauteuil roulant modulaire à propulsion par moteur électrique
Nécessite un fonctionnement suffisant des membres supérieurs (dextérité, coordination) pour conduire l’appareil ou pour pouvoir utiliser un autre mode de commande  et des capacités notamment visuelles nécessaires à l’utilisation du FRE en sécurité
Fauteuil roulant à propulsion électriqueStandardFRE
MultipositionFREP
De verticalisationFREV
Personnes de moins de 18 ans présentant une incapacité de marche partielle ou totale, provisoire ou définitive, et/ou qui sont dans l’impossibilité, temporaire ou définitive, d’utiliser elles-mêmes un autre VPH et/ou qui se trouvent dans des situations environnementales ou d’activité empêchant l’utilisation d’un autre VPH.
Indiquées pour les personnes n’ayant pas besoin de maintien ou de positionnement.
PoussetteStandardPOU_S
Personnes de moins de 18 ans présentant une incapacité de marche partielle ou totale, et/ou qui sont dans l’impossibilité d’utiliser elles-mêmes un autre VPH et/ou qui se trouvent dans des situations environnementales ou d’activité empêchant l’utilisation d’un autre VPH.
Ce type de véhicule s’adresse aux usagers ayant un besoin de maintien, de positionnement lié notamment à une perte du tonus musculaire
Multiréglable et évolutivePOU_MRE
Incapacité de marche partielle ou totale, provisoire ou définitiveIncapacité de marche partielle ou totale, provisoire ou définitive, uniquement si elles sont installées dans un système de soutien du corps réalisé sur moulage en matériaux thermo formable haute températureBase roulante modulaire BASE
Cycle à roues multipleDéficience motrice, acquise ou congénitale et autonomie de déplacement réduite, incapacité de marche partielle ou totale, provisoire ou définitiveCycles à roues multiples CYC
Scooter modulaireLimitation sévère et durable de l’activité de marche, dans l’impossibilité d’atteindre leurs objectifs de participation sociale en utilisant un fauteuil roulant à propulsion manuelle du fait de leur incapacité à propulser elles-mêmes un fauteuil roulant à propulsion manuelle en extérieur soit en raison de leur déficience soit en raison de leur situation environnementale
Nécessite des capacités physiques, perceptives et cognitives nécessaires pour assurer la maitrise du scooter
Scooter modulaire SCO

Le parcours de prise en charge et les règles de prescription diffèrent selon le type de VPH.

Type de VPHÉvaluation du besoinPréconisationsEssaiPrescription définitive
FMP, FMPR, POU_S et BASESans objetSans objetSans objetMédecin 
ou ergothérapeute
FRMMédecin 
ou ergothérapeute
Médecin 
ou ergothérapeute
OuiMédecin 
ou ergothérapeute
FRMC, FRMA et FRMPMPR ou médecin titulaire d’un DU Appareillage ou d’une formation à la compensation du handicap ou ergothérapeuteMPR ou médecin titulaire d’un DU appareillage ou d’une formation à la compensation du handicap ou ergothérapeuteOuiMPR ou médecin titulaire d’un DU appareillage ou d’une formation à la compensation du handicap ou ergothérapeute
FRMS, FRMV, FRE, FREP,  FREV, POU_MRE, CYC et SCOÉquipe pluridisciplinaireÉquipe pluridisciplinaire MPR ou médecin titulaire d’un DU appareillage ou d’une formation à la compensation du handicap ou ergothérapeute exerçant au sein d’une équipe pluridisciplinaire

Dans ce tableau, l’équipe pluridisciplinaire est composée d’au moins un médecin spécialiste compétent en médecine physique et en réadaptation (MPR) ou un médecin titulaire d’un DU appareillage, et un ergothérapeute ou un masseur-kinésithérapeute ayant une pratique dans le domaine des VPH.

Besoin de long terme et évolutif (> 6 mois)

Dans ces situations, la location de longue durée (LLD) est possible pour les catégories de fauteuils suivantes, répondant aux mêmes indications qu’à l’achat : FRMP, FRMV, FREP, FREV, POU_MRE.

L’évaluation du besoin ainsi que les préconisations doivent émaner d’une équipe pluridisciplinaire. La prescription définitive peut être rédigée par l’un des professionnels suivants :

  • MPR ;
  • médecin titulaire d’un DU appareillage ou d’une formation à la compensation du handicap ;
  • ergothérapeute exerçant au sein d’une équipe pluridisciplinaire.

À noter : il est prévu de former davantage les prescripteurs via le développement professionnel continu (DPC), avec des formations reconnues comme celles prévues dans les formations initiales ou le DPC en compensation du handicap. 

La liste des formations est en cours d’élaboration et sera communiquée dans la foire aux questions sur le site du ministère chargé des personnes handicapées.

Renouvellement

Le renouvellement de la prise en charge d’un VPH d’une même catégorie (d’une classe donnée) ne peut pas intervenir avant une période de :

  • 5 ans pour les usagers de plus de 16 ans ;
  • 3 ans pour les enfants de moins de 16 ans.

La date à prendre en compte est celle de délivrance du VPH précédent, incluant le cas échéant la période de location de courte durée qui a précédé l’option d’achat.

Si le modèle de fauteuil roulant choisi est identique au précédent (même catégorie, même modèle ou nouvelle version), il suffit d’avoir une nouvelle prescription, aucun essai n’est nécessaire.
Par contre, si le modèle choisi est différent du précédent, alors les règles de prescription et de délivrance sont les mêmes que celles applicables lors de la première acquisition d’un fauteuil roulant.

Règles de cumul et non-cumul

Le prescripteur peut prescrire un fauteuil supplémentaire uniquement si le besoin évalué justifie un équipement complémentaire pour répondre à un usage différent.

Un tableau précisant les règles de cumul prévue par la nomenclature est disponible sur le site du ministère en charge des personnes handicapées.

Comment prescrire pour la prise en charge intégrale ?

Les modèles de documents (fiche évaluation des besoins, fiche de préconisation, certificat d’aptitude à la conduite) nécessaires à la prise en charge des VPH sont disponibles sur le site du ministère chargé des personnes handicapées.

Période transitoire

Afin de prendre en compte le délai de mise en conformité avec le nouveau cadre de prise en charge, un cadre dérogatoire est prévu pour l’achat :

  • avant le 1er décembre 2025, en cas de prescription, devis et facture établis selon la nomenclature antérieure au 6 février 2025, la prise en charge s’effectue selon l’ancienne nomenclature ;
  • entre le 1er décembre 2025 et le 30 novembre 2026, la prise en charge peut se faire soit selon l’ancienne nomenclature (sur la base d’une prescription antérieure au 1er décembre 2025), soit selon la nouvelle nomenclature à condition que la prescription, le devis et la facture soient conformes au même cadre de prise en charge. L’objectif est de permettre de régler au mieux vos dossiers en cours ;
  • à partir du 1er décembre 2026, seul le nouveau cadre de prise en charge sera applicable.

À noter : pour les prescriptions réalisées avant le 1er décembre 2025 et conformes aux nouvelles règles, le patient peut solliciter l’application des nouvelles conditions de prise en charge.

Pour plus d’informations, une foire aux questions (FAQ) est mise à disposition sur le site du ministère chargé du handicap.

source ameli.fr

Prise en charge des fauteuils roulants ou véhicules pour personnes en situation de handicap (VPH)

Une prise en charge intégrale : conditions et options

À partir du 1er décembre 2025, les fauteuils roulants, aussi appelés véhicules pour les personnes en situation de handicap (VPH), inscrits sur la liste des produits et prestations remboursables (LPP), sont pris en charge intégralement.

Une réforme pour un accès équitable pour tous

Chaque année, en France, environ 150 000 personnes acquièrent un fauteuil roulant et 500 000 personnes en louent un. 

Cette réforme vise à simplifier l’ensemble du processus, à mettre fin aux restes à charge de ces personnes et à leur garantir un accès équitable aux fauteuils roulants sur tout le territoire.

Quels sont les fauteuils roulants concernés par cette prise en charge ?

La prise en charge sans reste à charge s’applique aux fauteuils roulants qui respectent les exigences techniques minimales décrites dans la nomenclature. Cette conformité est indispensable, car elle garantit la qualité, la fiabilité et la sécurité pour les utilisateurs.

Prise en charge des adjonctions ou options très spécifiques

Les adjonctions ou options très spécifiques qui ne sont pas listées dans la nomenclature peuvent faire l’objet d’une prise en charge sur devis, après une demande d’accord préalable à réaliser auprès de l’Assurance Maladie.

Toute demande d’accord préalable recevra une réponse dans un délai de 2 mois maximum (délai maximum variable selon le type de demandes). Si aucune réponse n’est donnée dans ce délai, le silence vaut accord.

La prise en charge avant le 1er décembre 2025

Avant le 1er décembre 2025, la prise en charge financière d’un fauteuil roulant pouvait reposer sur de multiples financeurs. Pour certains besoins, l’Assurance Maladie assurait une prise en charge insuffisante pour couvrir l’ensemble du coût des besoins les plus spécifiques. Les restes à charge pouvaient atteindre plusieurs milliers d’euros pour un fauteuil. En conséquence, des solutions supplémentaires pouvaient être mobilisées telles que le fonds de compensation des départements, la prestation de compensation du handicap (PCH) ou d’autres solutions, entraînant un allongement du délai pour pouvoir acheter un fauteuil, de plusieurs mois ou années.

Le nouveau parcours simplifié pour demander une prise en charge à compter du 1er décembre 2025

Il existe désormais un guichet unique, qui simplifie les parcours de prise en charge et réduit le délai de prise en charge. Dès lors qu’une personne se voit prescrire un fauteuil roulant par un professionnel de santé autorisé (médecin, ergothérapeute ou masseur-kinésithérapeute selon les situations), après évaluation de son besoin, l’assurance maladie obligatoire est désormais le seul guichet pour demander une prise en charge.

Location ou achat ?

Le prescripteur va choisir le type de prescription selon la durée de votre besoin :

  • pour un besoin jusqu’à 6 mois : la location est à privilégier ;
  • pour un besoin de plus de 6 mois : l’achat est à privilégier ;
  • pour un besoin évolutif : la location longue durée est à privilégier.

Les étapes pour demander une prise en charge de son fauteuil roulant à l’achat ou à la location de longue durée

Pour bénéficier d’une prise en charge à l’achat ou à la location de longue durée, vous devez suivre le parcours suivant :

  • consultation chez un professionnel de santé compétent (médecin ou ergothérapeute) pour réaliser une évaluation de votre besoin ;
  • élaboration par le professionnel de santé d’une fiche de préconisation de la catégorie de VPH requise tenant compte de vos besoins spécifiques (facteurs personnels, pathologie, usage, facteurs environnementaux) ;
  • phase d’essai du fauteuil durant généralement 7 jours : en cas d’essai concluant, prescription définitive ;
  • si besoin : demande d’accord préalable pour certains types de fauteuil ;
  • mise à disposition du fauteuil, formation si nécessaire ;
  • signature d’une lettre vous engageant à participer au processus de réutilisation du matériel lorsque vous n’en aurez plus l’usage ou qu’il ne correspondrait plus à votre besoin médical (en application du II de l’article L. 165-1-8 et du R. 165-105 du Code de la Sécurité sociale). Vous devez conserver cette lettre d’engagement (par exemple de façon dématérialisée sur Mon espace santé). Le distributeur doit aussi la conserver ;
  • facturation à l’Assurance Maladie par le distributeur ou le pharmacien. Il est important que vous présentiez votre carte Vitale (carte physique ou appli carte Vitale) pour sécuriser la facturation réalisée par le distributeur ;
  • suivi, incluant les éventuelles adaptations ou réparations.

Pour plus d’informations, une foire aux questions (FAQ) est mise à disposition sur le site du ministère chargé des personnes handicapées.

Prise en charge des frais de maintenance et de réparation

Les frais de maintenance et de réparation, qui permettent de prolonger l’utilisation d’un fauteuil roulant, sont pris en charge par l’Assurance Maladie dans le cadre d’un montant forfaitaire annuel. Ce forfait est revalorisé d’environ 50 %. 

Le montant de ce forfait dépend du type de fauteuil :

  • pour les fauteuils manuels : 260 euros par an,
  • pour les fauteuils électriques : 750 euros par an.

Ce forfait est facturable en plusieurs fois au cours de l’année en fonction des besoins, dans la limite du montant total, sur une année calendaire, soit du 1er janvier au 31 décembre.

Le forfait inclut :

  • les pièces ;
  • la main-d’œuvre ;
  • les déplacements ;
  • un prêt de fauteuil de rechange, en cas de délai d’intervention de 3 à 10 jours selon la complexité du fauteuil.

En cas de fauteuil acquis avant le 1er décembre 2025

Les assurés qui ont bénéficié d’une prise en charge pour leur fauteuil avant la réforme du 1er décembre 2025 peuvent bénéficier des nouveaux forfaits de réparation associés à la catégorie de leur fauteuil. 

Renouvellement du fauteuil roulant : les conditions

Le renouvellement de la prise en charge d’un fauteuil roulant d’une même catégorie (d’une classe donnée) ne peut pas intervenir avant :

  • une période de 5 ans pour les assurés de plus de 16 ans,
  • une période de 3 ans pour les enfants de moins de 16 ans.

La date à prendre en compte est celle de délivrance du fauteuil précédent, incluant le cas échéant la période de location de courte durée qui a précédé l’option d’achat.

Si le modèle de fauteuil roulant choisi est identique au précédent (même catégorie, même modèle ou nouvelle version), il suffit d’avoir une nouvelle prescription, aucun essai n’est nécessaire.
Par contre, si le modèle choisi est différent du précédent, alors les règles de prescription et de délivrance sont les mêmes que celles applicables lors de la première acquisition d’un fauteuil roulant.

Période transitoire de prise en charge avant et après le 1er décembre 2025

Pour la période de mise en place de cette réforme, un cadre dérogatoire est prévu :

  • avant le 1er décembre 2025, en cas de prescription, devis et facture d’un fauteuil roulant (VPH) établis selon la nomenclature antérieure au 6 février 2025, la prise en charge s’effectue selon l’ancienne nomenclature (voir en détail l’encadré dans la première section « Une prise en charge intégrale : conditions et options ») ;
  • entre le 1er décembre 2025 et le 30 novembre 2026, la prise en charge peut se faire soit selon l’ancienne nomenclature (sur la base d’une prescription antérieure au 1er décembre 2025), soit selon la nouvelle nomenclature à condition que la prescription, le devis et la facture soient conformes au même cadre de prise en charge. L’objectif est de permettre de régler au mieux vos dossiers en cours ;
  • à partir du 1er décembre 2026, seul le nouveau cadre de prise en charge sera applicable.

À noter : pour les prescriptions réalisées avant le 1er décembre 2025 et conformes aux nouvelles règles, l’assuré peut demander l’application des nouvelles conditions de prise en charge.

source ameli.fr

Les Pharmaciens du Sud

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