Editorial de Philippe Lance: “Il y a quelque chose de pourri dans la République de France”.

En détournant la célèbre phrase d’Hamlet, something is rotten in the state of Denmark, je voudrais vous faire part de l’expérience de l’épouse d’un de nos confrères après son passage aux urgences de l’Hôpital de La Timone, un des plus grands hôpitaux PUBLICS de France et Centre Hospitalier Universitaire.

Bastide 1Lors de sa venue aux urgences, le personnel médical lui a imposé une orthèse de cheville et une paire de cannes sans lui demander son avis.

Quelque temps après, elle reçut un courrier de la société BASTIDE accompagné d’une facture.

Le courrier demandait si elle possédait une mutuelle et la facture n’était meme pas détaillée et parlait de “livraison”.

L’hôpital PUBLIC avait fourni du matériel d’une société privée dans ces murs, avait fourni l’adresse de la patiente sans demander son accord à une société privée afin que cette société puisse réclamer le remboursement complémentaire. L’hôpital de La Timone se permet d’imposer une société privée en faisant fi des 760 pharmacies du département et des quelques société de matériel médical proches de leurs patients sans demander l’accord écrit du patient. Comment accepter qu’un hôpital public accepte de favoriser dans de telles proportions une société privée? Sans oublier que chez nous, la patiente aurait obtenu le tiers payant intégral!!!

Y a t’il une convention occulte liant Bastide et La Timone? y a t’il des avantages occultes auprès du personnel médical? En quoi, s’il y a une convention tout à fait officielle, cela serait vraiment légal? En quoi justifier un besoin de santé publique? Toutes ces questions ont fait l’objet d’un courrier adressé à l’URPS PACA et à la FSPF pour savoir s’il y a une action possible à mener.

BASTIDE 2

Ce sont ces méthodes, hélas, quelquefois aussi employés illégalement par certains confrères peu déontologiques amis ils sont généralement sanctionnés par notre Ordre Régional.

Philippe LANCE

Président

Accès partiel aux professions : l’UNAPL dénonce la précipitation du Gouvernement dans la transposition des directives européennes

UNAPL

La Commission Européenne organisait, le 18 mai dernier à Bruxelles, une conférence sur la réforme de la réglementation des professions. Autant dire qu’elle revêtait un caractère très stratégique pour l’UNAPL puisqu’il s’agissait de faire le point sur le travail de révision des réglementations nationales accomplies depuis deux ans par les états membres, et de recenser et leurs propositions en matière de réforme. L’UNAPL a mis en garde la Commission contre les dérives de la déréglementation. A noter que 12 états-membres, sous la pression de Bruxelles ont déjà procédé à des réformes significatives conduisant à la déréglementation des professions.

Le Gouvernement va transposer dans le droit français, par le biais d’une ordonnance, la directive européenne relative à la reconnaissance des qualifications professionnelles. Le problème, c’est qu’il va bien au-delà de ce que la directive impose et ouvre la porte à l’accès partiel aux professions de santé.

Cette situation témoigne de l’habitude du Gouvernement à sur-transposer les textes européens. L’UNAPL réaffirme « son opposition la plus totale au mouvement engagé tant par le Gouvernement à travers la loi Sapin II, que par les instances Européennes, visant à supprimer l’exigence de qualification à l’installation dans certaines professions ». L’UNAPL est intervenue auprès du gouvernement et a été reçue vendredi 27 mai au ministère de la Santé.

 


 

 

Les organisations patronales alertent des conséquences sur l’économie

Depuis plusieurs semaines la France connaît des mouvements sociaux. L’UPA, l’UNAPL, l’UDES, la FNSEA, le MEDEF et la CGPME ont alerté, dans un communiqué commun, des conséquences des grèves dans les transports et des difficultés d’approvisionnement en carburant sur l’activité économique. Certaines entreprises tournent au ralenti et les plus fragiles sont menacées. Les six organisations patronales ont appelé l’Etat à veiller au respect du Droit et à prendre les mesures permettant de garantir l’intérêt général, la liberté de travailler et de circuler librement.

JUIN VERT : LE MOIS DU DEPISTAGE DU CANCER DU COL DE L’UTERUS

Ute-uerus-B_largeChaque année en France, le cancer du col de l’utérus touche 3 000 femmes et cause 1 000 décès.

En 2015, dans les Bouches-du-Rhône, seulement 57,53 % des femmes ciblées avaient réalisé un dépistage dans les trois ans.

Le rôle de nos équipes officinales est essentiel pour informer de la nécessité d’une réalisation régulière de ce dépistage par un plus grand nombre de femmes.

POPULATION CONCERNEE : les femmes de 25 à 65 ans, vaccinées ou non contre les HPV.

FRÉQUENCE : tous les 3 ans (après 2 frottis normaux effectués à 1 an d’intervalle).

40 % des femmes ne réalisent pas ou pas assez régulièrement de frottis.

Il s’agit des femmes :

  • de 50 à 65 ans ;
  • des catégories socio-économiques les moins favorisées ;
  • admises en ALD ;
  • en situation de handicap.

Nos moyens d’action :

  • En interrogeant systématiquement nos patientes sur la date de leur dernier frottis.
  • En leur rappelant que le frottis ne s’arrête pas à la ménopause, en raison de l’évolution lente des anomalies liées aux HPV.
  • En proposant un frottis de dépistage au moment de la déclaration de grossesse à nos patientes n’ayant pas fait de frottis depuis plus de 3 ans
  • En adressant nos patientes à une sage-femme (même en dehors d’une période de grossesse),  un gynécologue ou un médecin généraliste.

Le frottis peut aussi être fait, sur prescription, dans certains laboratoires d’analyses de biologie médicale et d’anatomopathologie.

Des informations sur le dépistage du cancer du col de l’utérus sont disponibles sur :

http://www.ameli-sante.fr/cancer-du-col-de-luterus/depistage-du-cancer-du-col-de-luterus-le-frottis.html

Attention: changement de taux de remboursement à partir du 1er juin 2016

Pour l’ensemble des spécialités reprises dans le tableau qui suit, le taux de remboursement sera fixé à 30 %

à compter du 1er juin prochain.

CIP Présentation
3400932946921 HYPERIUM 1 mg (rilménidine), comprimés (B/30)
3400937225731 HYPERIUM 1 mg (rilménidine), comprimés (B/90)
3400949930449 RILMENIDINE ACTAVIS 1 mg, comprimés (B/30)
3400949930678 RILMENIDINE ACTAVIS 1 mg, comprimés (B/90)
3400938960891 RILMENIDINE ALTER 1 mg, comprimés (B/30)
3400938961034 RILMENIDINE ALTER 1 mg, comprimés (B/90)
3400937500784 RILMENIDINE ARROW 1 mg, comprimés (B/30)
3400937500906 RILMENIDINE ARROW 1 mg, comprimés (B/90)
3400932947461 RILMENIDINE BIOGARAN 1 mg, comprimés (B/30)
3400937808088 RILMENIDINE BIOGARAN 1 mg, comprimés (B/90)

PERFADOM, pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ?

La FSPF, en réunion mercredi avec l’Assurance maladie, s’est faite le porte-parole des dysfonctionnements que vous rencontrez dans l’application de la nouvelle nomenclature PERFADOM. Elle a pointé le manque d’anticipation des services ministériels et de l’Assurance maladie dans la gestion de ce dossier.

Grâce à votre collaboration, les problèmes recensés ont été exposés, pièces à l’appui. Nous vous en remercions et restons à votre écoute en cas de difficultés nouvelles.

Nous avons obtenu qu’une circulaire soit diffusée, dans les prochains jours, par la CNAMTS à son réseau et mise en ligne sur ameli.fr afin d’être accessible à l’ensemble des professionnels de santé.

L’Assurance maladie s’est engagée à ce que cette circulaire apporte des réponses concrètes aux questions que vous vous posez.

Pendant cette période transitoire, la FSPF a obtenu une tolérance dans l’utilisation des codes de la nouvelle nomenclature, en attendant que les conditions de prescription et de facturation applicables à l’ensemble des acteurssoient précisées dans la circulaire.

Les Pharmaciens du Sud

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