Quinquina

Quinquina (Cinchona officinalis )

Le Quinquina ou Kina-kina (écorce des écorces) est importé en Europe sous le nom d’écorce du Pérou.

C’est dans ce pays que les Indiens avaient découvert ses propriétés antimalariques.

Cette écorce doit sa dénomination latine à la femme du vice-roi du Pérou, la Comtesse d’El Chinchon qui aurait dû sa guérison à l’emploi de cette écorce.

Reconnaissante, elle facilita l’introduction de cette drogue en Espagne où elle porta le nom de « Poudre de la Comtesse ». Puis, commercialisée par les Jésuites, elle devint « Poudre des Jésuites ».

Pour lutter contre le paludisme qui sévit un peu partout et n’épargne pas la région de Versailles, Louis XIV la fait importer en France.

Le Roi, lui-même atteint par les fièvres, reçoit cette poudre sous forme d’un remède secret, de Talbot, un garçon apothicaire de Cambridge et guérit.

En remerciement, le Roi octroie à Talbot une pension contre la divulgation de la formule de son remède secret. L’action thérapeutique du Quinquina est reconnue bien que la médecine officielle représentée par la Faculté de Médecine de Paris et son Doyen Guy Patin en proscrive l’emploi.

Contrôles GENERATIO: l’application violente du « T.P contre génériques ».

La CPCAM des BDR a instauré des contrôles génériques appelés « contrôles GENERATIO » (élaboré par Gilles CAZAUX, ex-directeur des CPAM des BdR et de l’Hérault).

Par convention le pharmacien a un objectif générique chaque année après accord entre Syndicats Nationaux et la CNAM (sauf en 2011) fixé aux alentours de 80%.

De plus pour augmenter la pénétration des génériques un décret est paru au J.O. appelé Tiers payant contre générique applicable sur tout le territoire national sauf je crois 6 départements.

Ce texte indique qu’un malade refusant le générique alors que rien n’est précisé sur l’ordonnance doit payer l’intégralité de l’ordonnance.

Par contre si sur l’ordonnance il est précisé devant le nom du médicament «  non substituable » le pharmacien doit délivrer le princeps et peut pratiquer le tiers payant au malade.

Les contrôles GENERATIO ne porte pas sur le pourcentage de pénétration en premier lieu mais sur le pourcentage en tiers payant.

Si un confrère a un taux de pénétration faible aux alentours de 55 à 60%, la caisse regarde son taux de tiers payant pour ces dossiers.

Si le taux atteint les quasi 100%, cela veux dire que le confrère n’applique pas le décret tiers payant contre générique donc contrôle GENERATIO.

Donc pourcentage de pénétration 55 à 60% et pourcentage de tiers payant aux alentours de 60 % : pas de contrôle GENERATIO.

 Si pourcentage de pénétration 55 à 60% et pourcentage de tiers payant aux alentours de 100% : contrôle GENERATIO.

 

En quoi consiste un contrôle Génératio?

Les paiements à priori sont supprimés. (totalement anormal)

Tous les flux sont contrôlés. Les ordonnances avec des princeps non généricables sont payées. Les ordonnances avec des princeps généricables qui n’ont pas été génériqués sont contrôlées.

Si sur l’ordonnance il y a « non substituable », le paiement est déclenché. S’il n’y a rien marqué le dossier est rendu au pharmacien qui devra se faire payer par le malade.

Ces contrôles sont déclenchés sans prévenir le pharmacien et commence à se généraliser à cause de la baisse de substitution ( NS sur les prescriptions, patients toujours pas éduqués, les CMU qui refusent pour des raisons culturelles, médias ou médecins qui font un livre contre le générique, confusion entre génériques et médicaments contrefaits, effet Médiator® du Dr Mabuse alors que c’était un princeps)

Le fait que la substitution baisse mais que le TP est toujours à 99%, la Sécu déclenche les contrôles.

Et oui, qui d’entre nous applique à fond l’abandon de l’avance des frais pour les assurés qui bloquent du lobe frontal. 

Admettons que les syndicats et les CPAM ont fait une bourde car ils ont crée une mesure difficilement applicable sauf si nous nous sommes pris un contrôle Génératio (ça fait mal).

Votre syndicat est en négociation avec la Sécu pour qu’elle réduise ces contrôles Génération.

C.F et P.L

Colchicine et Colchimax: Rappel important de l’AFSSaPS

Vous pouvez lire le dernier rappel de l’AFSSaPS sur son site: http://www.afssaps.fr/Infos-de-securite/Points-d-information/Mise-en-garde-pour-les-specialites-a-base-de-colchicine-Point-d-information

 

ou sur notre site: https://pharmaciens13.info/?page_id=904

 

Ce rappel concerne toute l’équipe officinale qui a autorisation de délivre des médicaments au public.

 

MSA Agrica Camieg et MG (PTT)

Attention: MSA AGRICA Régime complémentaire : de nombreux confrères nous contactent pour des rejets de la part mutuelle ; en étudiant attentivement les attestations on y trouve le sigle TM pour la colonne pharmacie.
TM = ticket modérateur donc pas de prise en charge de la part de la mutuelle. Dans d’autres colonnes les prises en charge sont exprimées en % BR (% de la Base de Remboursement).
Nota Bene: Régime obligatoire MSA, CAMIEG et Mutuelle Générale (ex PTT)  : devant les impayés croissants et l’impossibilité de joindre les centres le Syndicat envisage de suspendre le tiers payant faites nous remonter vos impayés.
Les Pharmaciens du Sud

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