DGS-Urgent n°2021-125 : Campagne de vaccination contre la COVID-19 (primo-vaccination et rappels) : Synthèse de la doctrine

Mesdames, Messieurs,

La poursuite de la campagne de vaccination constitue un enjeu majeur de santé publique, notamment dans le contexte actuel caractérisé par la reprise épidémique.

Ce document constitue donc un vademecum des dernières informations, doctrines et consignes sanitaires relatives à la vaccination contre la Covid-19. Il rappelle notamment que :

  • la primo-vaccination doit se poursuivre et être amplifiée, notamment chez les populations particulièrement vulnérables ;
  • la campagne de rappel est désormais ouverte à toutes les personnes de 18 ans et plus ;
  • la vaccination en primo-vaccination comme en rappel est recommandée chez la femme enceinte dès le premier trimestre de la grossesse ;
  • il n’existe aucun délai fixe à respecter entre la vaccination contre la Covid-19 et la vaccination antigrippale, qui peuvent être réalisées le même jour ou à distance ;
  • la réalisation d’un test sérologique en amont d’une injection de rappel n’est pas recommandée.

Une infographie des différents parcours vaccinaux est disponible ici.

Ce document sera mis à jour régulièrement.

Suivi des mises à jour :

Sommaire

I. Eléments généraux relatifs à la campagne de vaccination.

   1.    Modalités de la vaccination. 

            a.     Cadre général

            b.     Commande de vaccins.

            c.     Validité et finalisation des schémas vaccinaux pour les personnes vaccinées à l’étranger

   2.    Les dispositifs d’«aller-vers ». 

           a.     Tableau de bord des médecins traitants. 

           b.     Les seringues individuelles pré-remplies.

           c.     La mise en place d’équipes mobiles. 

   3.    Vaccination des 12-17 ans.

           a.     Cadre général 

           b.     Autorisation parentale. 

           c.     Recueil du consentement 

   4.    Contre-indications à la vaccination. 

           a.     Cadre général 

           b.     Liste des contre-indications. 

           c.     Réalisation des certificats de contre-indication.

           d.     Patient présentant une maladie rare. 

           e.     Obtention du QR code (passe sanitaire « activités ») 

   5.    La vaccination après une infection au Covid-19. 

II.    Focus sur la campagne de rappel vaccinal 

   1.    Populations éligibles à la dose de rappel 

   2.    Modalités du rappel vaccinal 8

           a.     Cadre général 

           b.     Inclusion du rappel vaccinal dans le passe sanitaire « activités » pour les personnes primo-vaccinées avec les vaccins AstraZenca, Moderna ou Pfizer-BioNTech. 

           c.     Inclusion de la dose supplémentaire d’ARNm dans le passe sanitaire « activités » pour les personnes primo-vaccinées avec le vaccin Janssen. 

           d.     Précisions sur le dosage du vaccin Moderna pour les personnes ayant reçu le vaccin Janssen. 

           e.     Modalités de saisie des vaccinations en rappel dans Vaccin Covid. 

   3.    Articulation des campagnes de rappel Covid-19 et antigrippale. 

           a.     Cadre général 

           b.     Modalités de saisie des vaccinations concomitantes grippe et rappel Covid. 

Annexe 1 : liste détaillée des publics éligibles à la campagne de rappel vaccinal 

Annexe 2 : tableau des règles de conservation des différents vaccins. 

     I.        Eléments généraux relatifs à la campagne de vaccination
 

1.    Modalités de la vaccination
 

a.    Cadre général
 

La vaccination contre le Covid-19 est accessible à toutes les personnes de 12 ans et plus avec les vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna, avec un espacement entre deux doses respectivement compris entre 3 et 7 semaines (21 – 49 jours) pour le vaccin Pfizer-BioNTech et entre 4 et 7 semaines (28 – 49 jours) pour le vaccin Moderna. Ainsi, la flexibilité d’espacement entre deux doses accordée pendant la période estivale pour Moderna prend fin pour revenir dans l’espacement initial prévu par l’autorisation de mise sur le marché (AMM) européenne pour ce vaccin. Il est à noter que, compte tenu de signaux de pharmacovigilance et par mesure de prudence, la Haute Autorité de santé (HAS) recommande, dans son avis du 05 novembre 2021, d’utiliser de préférence le vaccin Pfizer-BioNTech pour la vaccination des personnes de moins de 30 ans dès lors qu’il est disponible (pour plus d’information, veuillez consulter le DGS-Urgent n°2021_117).

La HAS recommande dans son avis du 9 juillet 2021 de privilégier l’utilisation de vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech et Moderna) pour les personnes qui démarrent la vaccination.

La vaccination est possible et recommandée chez la femme enceinte dès le premier trimestre de grossesse.

b.    Commande de vaccins
 

Les professionnels de santé habilités à prescrire et à injecter les vaccins contre le Covid-19 (la liste actualisée est consultable icipeuvent commander des doses de vaccins Pfizer-BioNTech et Moderna chaque semaine via le portail de commande. La commande de vaccins est déplafonnée depuis la publication du DGS-Urgent n°2021_103 le 30 septembre. Un DGS-Urgent précisant les modalités de commande applicables est diffusé régulièrement.

Un tableau des règles de conservation des différents vaccins figure en annexe.

c.     Validité et finalisation des schémas vaccinaux pour les personnes vaccinées à l’étranger
 

Les personnes résidant en France de manière temporaire ou permanente ayant bénéficié d’une vaccination à l’étranger doivent bénéficier d’une procédure particulière selon l’état d’avancement de leur parcours de vaccination afin de compléter leur schéma vaccinal en France et ainsi obtenir le passe sanitaire. Il existe 3 parcours distincts :

–       Les personnes ayant reçu deux doses d’un vaccin reconnu par l’EMA (Comirnaty de Pfizer-BioNTech, Spikevax de Moderna, Vaxzevria d’AstraZeneca ou une dose du vaccin Janssen de Johnson&Johnson) ou « EMA-like » (Covishield, R-Covi et Fiocruz dont la composition et le procédé de fabrication sont similaires à ceux du vaccin Vaxzevria d’AstraZeneca) à l’étranger bénéficient d’un schéma vaccinal complet reconnu par la France et peuvent par conséquent obtenir leur passe sanitaire via le portail « Français de l’Etranger » ou le portail « Touriste ». Les personnes ayant reçu une première dose de ces vaccins à l’étranger doivent recevoir une seconde dose d’un vaccin à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna) en France, au moins 4 semaines après leur dernière injection, afin de compléter leur schéma vaccinal et ainsi obtenir le certificat de vaccination.

–       Les personnes ayant reçu une dose d’un vaccin non reconnu par l’EMA mais ayant obtenu le label EUL (Emergency Use Listing) de l’OMS (Sinopharm (Beijing Institute of Biological Products ou BIBP), Sinovac et COVAXIN) doivent recevoir deux doses d’un vaccin ARNm en France (selon l’espacement en vigueur rappelé dans le a), au moins 4 semaines après leur dernière injection, afin de compléter leur schéma vaccinal et ainsi obtenir le passe sanitaire. Les personnes ayant reçu deux doses ou plus de ces mêmes vaccins doivent recevoir une dose de vaccin ARNm en France, au moins 4 semaines après leur dernière injection, afin de compléter leur schéma vaccinal et ainsi obtenir le certificat de vaccination

–       Les personnes ayant reçu une ou plusieurs doses d’un vaccin non reconnu par l’EMA et n’ayant pas obtenu le label EUL de l’OMS doivent recevoir deux doses d’un vaccin ARNm en France (selon l’espacement en vigueur rappelé dans le a), au moins 4 semaines après leur dernière injection, afin de compléter leur schéma vaccinal initial et ainsi obtenir leur certificat de vaccination. Pour plus d’information sur ces différentes procédures, veuillez consulter le DGS-Urgent n°2021_99.

2.    Les dispositifs d’«aller-vers »
 

La vaccination de toutes les personnes éligibles et non encore vaccinées demeure une priorité sanitaire.

Dans ce cadre, différents dispositifs et outils ont été mis à la disposition des professionnels de santé afin de leur permettre de repérer et d’aller chercher les personnes ayant un accès moindre à la vaccination et de convaincre les plus réticents.

a.    Tableau de bord des médecins traitants
 

Les médecins traitants peuvent avoir accès à un tableau de bord de leur patientèle non vaccinée ou n’ayant pas encore bénéficié d’un rappel vaccinal afin de leur proposer la vaccination. Ce tableau de bord automatisé est accessible directement à travers l’espace AmeliPro de l’Assurance Maladie.

b.    Les seringues individuelles pré-remplies
 

Les pharmaciens d’officine sont désormais autorisés de façon temporaire à reconstituer le vaccin Pfizer-BioNTech et à préparer le vaccin Moderna sous forme de seringues individuelles pré-remplies et à les distribuer aux professionnels de santé habilités à prescrire et administrer les vaccins contre le Covid-19. Pour plus d’information, veuillez consulter le DGS-Urgent n°2021_104.

c.     La mise en place d’équipes mobiles
 

Des équipes mobiles peuvent être mises en place, à la demande des ARS, pour conduire des opérations de vaccination dans des lieux publics, des établissements scolaires, sociaux ou médico-sociaux, ou pour proposer des vaccinations à domicile les patients qui le souhaitent.

3.    Vaccination des 12-17 ans
 

a.    Cadre général
 

Les personnes de 12 à 17 ans doivent recevoir deux injections de vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna) selon le même schéma que les personnes majeures. Les professionnels de santé habilités à prescrire et injecter ces vaccins aux personnes de 12 à 17 ans sont les mêmes que pour la vaccination des personnes majeures. Il est à noter que, compte tenu de signaux de pharmacovigilance et par mesure de prudence, la Haute Autorité de santé recommande, dans son avis du 05 novembre 2021, d’utiliser de préférence le vaccin Pfizer-BioNTech pour la vaccination des personnes de cette classe d’âge dès lors qu’il est disponible (pour plus d’information, veuillez consulter le DGS-Urgent n°2021_117).

b.    Autorisation parentale
 

L’autorisation d’un des deux parents est nécessaire à la vaccination des mineurs de 12 ans à 15 ans inclus. La présentation de l’attestation parentale signée disponible sur le site du ministère est donc indispensable à leur vaccination. Les mineurs de 16 ans et plus peuvent quant à eux accéder à la vaccination sur la base de leur seul consentement.

c.     Recueil du consentement
 

La vaccination ne peut pas être pratiquée sans le consentement du mineur– conformément à l’avis rendu par le Comité consultatif national d’éthique. Chaque mineur doit ainsi recevoir, lors de l’entretien préparatoire à la vaccination, une information claire et adaptée à son âge sur le Covid-19 et sur les vaccins. Le recueil du consentement du mineur ne nécessite pas de formulaire ou d’engagement écrit : il doit être recueilli à l’oral, pendant l’entretien préparatoire à la vaccination, par le professionnel de santé.

4.    Contre-indications à la vaccination
 

a.    Cadre général
 

Dans de rares cas, certaines personnes peuvent présenter des contre-indications à la vaccination. La HAS a établi une liste de contre-indications médicalement reconnues (annexe 2 du décret du 7 août 2021, modifié par le décret n° 2021-1521 du 25 novembre 2021 précisant les cas de contre-indications), certaines sont spécifiques aux enfants (exemple du « syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique », tel que rappelé dans l’avis du 11 juin 2021 du COSV).

b.    Liste des contre-indications
 

A date, la liste des contre-indications est la suivante :

  •         Les contre-indications inscrites dans le résumé des caractéristiques du produit (RCP) :

–       antécédent d’allergie documentée (avis allergologue) à un des composants du vaccin en particulier polyéthylène-glycols et par risque d’allergie croisée aux polysorbates ;

–       réaction anaphylactique au moins de grade 2 (atteinte au moins de 2 organes) à une injection d’un vaccin contre le Covid-19 posée après expertise allergologique ;

–       personnes ayant déjà présenté des épisodes de syndrome de fuite capillaire (contre-indication commune au vaccin Vaxzevria et au vaccin Janssen) ;

–       personnes ayant présenté un syndrome thrombotique et thrombocytopénique (STT) suite à la vaccination par Vaxzevria.

  •          Une recommandation médicale de ne pas initier une vaccination (première dose) :

–       syndrome inflammatoire multi systémique pédiatrique (PIMS) post-infection par Covid-19;

–       myocardites ou myo-péricardites associées à une infection par SARS-CoV2.

  •          Une recommandation établie après concertation médicale pluridisciplinaire de ne pas effectuer une dose supplémentaire de vaccin (deuxième dose ou dose de rappel) suite à la survenue d’un effet indésirable d’intensité sévère ou grave attribué suite à une précédente injection de vaccin signalé au système de pharmacovigilance (par exemple : la survenue de myocardite, de syndrome de Guillain-Barré …).
  •          Une recommandation établie par un Centre de Référence Maladies Rares (CRMR) ou un Centre de Compétence Maladies Rares (CCMR) après concertation médicale pluridisciplinaire (avis collégial) de ne pas initier la vaccination contre le Covid-19. 
  •         Les cas de contre-indication médicale temporaire faisant obstacle à la vaccination contre la covid-19 :

o   Traitement par anticorps monoclonaux anti-Covid-19;

o   Myocardites ou péricardites d’étiologie non liée à une infection par Covid-19survenues antérieurement à la vaccination et toujours évolutives. 

Dans l’état actuel des connaissances scientifiques, il n’y a pas de contre-indication à la vaccination des patients présentant des symptômes prolongés de le Covid-19 (ou « Covid long »).

Par ailleurs, dans son avis du 26 novembre 2021, le COSV rappelle que les maladies auto-immunes, dont la polyarthrite rhumatoïde et la sclérose en plaques (SEP), ne sont pas des contre-indications à la vaccination contre le Covid-19.

c.     Réalisation des certificats de contre-indication
 

Les médecins (généralistes ou spécialistes) ont la possibilité de délivrer un certificat de contre-indication (formulaire Cerfa spécifique) à une personne dont la situation correspond à la liste ci-dessus.

d.    Patient présentant une maladie rare
 

Un patient, qui présenterait une contre-indication très rare, devra se rapprocher du Centre de référence ou de Compétence maladies rares (CRMR/CCMR) qui le suit. Le CRMR/CCMR transmettra directement le formulaire Cerfa de contre-indication dument rempli à la caisse d’assurance maladie du patient. Si le patient n’est plus pris en charge par un CRMR/CCMR, le médecin traitant doit contacter la Filière de santé maladies rares correspondante à la pathologie du patient, qui l’orientera vers le CRMR/CCMR compétent. En cas de besoin, le médecin traitant peut se rapprocher du référent maladie rare de son Agence régionale de santé de rattachement afin d’obtenir les coordonnées de la filière compétente. Pour plus d’information sur la procédure liée aux maladies rares, veuillez consulter le DGS-Urgent n°2021_114.

Les certificats de contre-indications font l’objet d’un contrôle systématique a priori en terme de conformité et de cohérence par les services de l’Assurance maladie. Des contrôles a posteriori peuvent également être mis en place par les services médicaux de l’Assurance Maladie afin de détecter la délivrance d’un certificat de complaisance ou d’un faux certificat.

e.    Obtention du QR code (passe sanitaire « activités »)
 

Le premier volet du certificat de contre-indication doit être envoyé par voie postale par le patient à sa caisse de rattachement. Le CERFA n’a pas vocation à servir de passe sanitaire, il doit d’abord être converti par le service médical de l’Assurance maladie. Après validation du certificat par les services médicaux de l’Assurance maladie, le patient recevra son passe sanitaire « activités » dans un délai d’une semaine maximum après que son dossier ait été considéré comme recevable. Ce passe lui permettra d’accéder à tous les lieux et activités soumis au passe sanitaire sur le territoire national, avec le QR Code associé. Cependant, il ne donnera pas accès à un passe sanitaire « frontières » puisque tous les pays de l’Union Européenne ne disposent pas des mêmes règles sanitaires.

5.    La vaccination après une infection au Covid-19
 

Conformément à l’avis de la HAS du 11 février 2021, les personnes ayant déjà eu une infection doivent recevoir une seule dose de vaccin au moins deux mois après l’infection.

Si cette infection est survenue moins de 15 jours après une première dose de vaccin, il est recommandé de procéder à l’injection d’une seconde dose de vaccin à ARNm, au moins deux mois après l’infection (avis du COSV du 18 juin 2021). A noter que ce délai est de 4 semaines pour les personnes ayant été vaccinées avec le vaccin Janssen.

Certains centres de vaccination proposent la réalisation de tests rapides d’orientation diagnostique (TROD) sérologiques en amont de la vaccination afin de déterminer si le patient présente une infection antérieure et peut ainsi bénéficier d’un schéma de primo-vaccination monodose. Les personnes disposant d’une preuve d’infection passée à la COVID-19 (résultat de test PCR, antigénique1 ou sérologique datant de plus de deux mois) ne sont pas concernés. Pour plus d’information, veuillez consulter le DGS-Urgent n°2021-77.

En cas d’infection survenant plus de 15 jours après une première dose de vaccin, le COSV, dans ce même avis, considère que l’infection équivaut à une seconde dose de vaccin, avec un délai suffisant. Dans ce cas, le patient peut se tourner vers son médecin traitant ou le lieu dans lequel il a reçu sa première injection. Sur présentation de sa preuve d’infection, le professionnel de santé est autorisé à clôturer le schéma vaccinal et à lui délivrer son certificat de vaccination.

Ces différents schémas de vaccination ne s’appliquent pas aux personnes immunodéprimées.

    II.        Focus sur la campagne de rappel vaccinal
 

1.    Populations éligibles à la dose de rappel
 

La vaccination en rappel est accessible à l’ensemble des personnes de 18 ans et plus, ainsi qu’aux personnes de 12 à 17 ans immunodéprimées, atteintes d’une pathologie à haut risque de forme grave ou atteintes d’une ou plusieurs comorbidités.

2.    Modalités du rappel vaccinal
 

a.    Cadre général
 

A la suite de l’avis de la HAS du 25 novembre 2021, un délai de 5 mois doit être observé entre la dernière injection du schéma vaccinal initial et l’administration de la dose de rappel quel que soit le vaccin utilisé lors de la primo-vaccination. Ce délai est de 4 semaines pour les personnes ayant contracté le Covid-19 puis reçu une injection du vaccin Janssen. La vaccination en rappel des personnes immunodéprimées peut quant à elle intervenir dès 3 mois après la primo-vaccination, sur avis médical.

Dans le cas d’une infection à Covid-19 survenue au moins 15 jours après une première injection ou survenue à la suite d’un schéma de primo-vaccination, un délai de 5 mois doit être observé avant l’administration de la dose de rappel, quel que soit le vaccin utilisé lors de la primo-vaccination.

Les rappels vaccinaux doivent être effectués avec des vaccins à ARNm (Pfizer-BioNTech ou Moderna). La réalisation de rappels avec le vaccin Moderna doit se faire en demi-dose (doses de 0,25 ml contenant donc 50 microgrammes d’ARNm), conformément à l’AMM accordée le 25 octobre par l’EMA et à l’avis de la HAS du 05 novembre 2021, Par mesure de prudence au regard des signaux de pharmacovigilance, la Haute Autorité de santé recommande, dans ce même avis, d’utiliser de préférence le vaccin Pfizer-BioNTech pour la vaccination en rappel des personnes de moins de 30 ans dès lors qu’il est disponible (pour plus d’information, veuillez consulter le DGS-Urgent n°2021_117).

Conformément à l’avis du COSV du 13 avril 2021la réalisation de sérologies post-vaccinales (contrôle de la réponse immunitaire après primo-vaccination) n’est pas indiquée et ne doit pas conditionner la réalisation d’une dose de rappel. Dans sa mise à jour du 26 novembre 2021, le COSV souligne également l’absence de risque à recevoir un rappel vaccinal malgré un taux d’anticorps élevé. Ces recommandations ne concernent pas les personnes sévèrement immunodéprimées pour qui le COSV a émis des indications particulières dans son avis du 19 novembre 2021.

Le rappel vaccinal est également recommandé chez la femme enceinte dès le premier trimestre de grossesse comme l’indique le Conseil national des gynécologues et obstétriciens dans son avis du 17 novembre 2021, ainsi que le COSV dans son avis du 19 novembre 2021. Une mise à jour le 26 novembre 2021 de ce dernier avis recommande également le rappel vaccinal chez la femme enceinte âgée de moins de 18 ans.

b.    Inclusion du rappel vaccinal dans le passe sanitaire « activités » pour les personnes primo-vaccinées avec les vaccins AstraZeneca, Moderna ou Pfizer-BioNTech
 

Lors de la réalisation du rappel, un nouveau QR code est généré.

Comme prévu par le décret n°2021-1521 du 25 novembre 2021, à compter du 15 décembre 2021, la réalisation de la dose de rappel sera incluse dans le passe sanitaire « activités » pour les personnes âgées de 65 ans et plus. Cette dose doit être effectuée dès 5 mois après la dernière injection du schéma de primo-vaccination ou la dernière infection au SARS-CoV-2. Le passe sanitaire « activités » délivré à l’issue de la primo-vaccination expirera si ce rappel vaccinal n’est pas effectué dans les 8 semaines suivant l’éligibilité à la dose de rappel (dès 5 mois).

Par exemple, si je suis âgé de plus de 65 ans, que je n’ai pas effectué mon rappel au 15 décembre et que j’ai été vacciné il y a plus de 5 mois et 8 semaines, mon certificat de vaccination sera considéré comme expiré pour le passe sanitaire « activités ».

Par ailleurs, une personne éligible au rappel vaccinal ayant contracté le Covid-19 à la suite d’un schéma de primo-vaccination complet peut utiliser le QR Code de son résultat positif de test RT-PCR, test antigénique, ou autotest supervisé d’au-moins 11 jours, comme preuve de rétablissement valable 6 mois dans le passe sanitaire.

Par exemple, si je suis âgé de 65 ans, que j’ai été vacciné il y a plus de 5 mois et 8 semaines, mais que je n’ai pas effectué mon rappel le 15 décembre car j’ai contracté le Covid-19 il y a 3 mois, je peux utiliser mon certificat de rétablissement dans le passe sanitaire « activités » pendant les deux mois restants avant que je devienne éligible au rappel vaccinal.

La dose de rappel pour toutes les personnes âgées de 18 à 64 ans sera intégrée dans le passe sanitaire « activités » à compter du 15 janvier selon les mêmes modalités.

Pour plus d’information, veuillez consulter le DGS-Urgent n° 2021_122.

c.     Inclusion de la dose supplémentaire d’ARNm dans le passe sanitaire « activités » pour les personnes primo-vaccinées avec le vaccin Janssen
 

Le vaccin Janssen ne doit plus être considéré comme un vaccin monodose. Il nécessite la réalisation d’une dose additionnelle avec un vaccin à ARNm afin de compléter le schéma vaccinal initial, puis un rappel. Les personnes ayant contracté le Covid-19 avant d’avoir reçu une dose de ce vaccin doivent réaliser une dose de rappel avec un vaccin à ARNm dans les mêmes délais que la réalisation de la dose additionnelle.

Les personnes ayant reçu une dose de vaccin Janssen doivent recevoir une dose supplémentaire de vaccin à ARN messager, 4 semaines après leur injection. Les personnes vaccinées avec ce vaccin depuis plus de 4 semaines sont invitées à recevoir leur dose supplémentaire dans les meilleurs délais. C’est cette dose supplémentaire administrée dès 4 semaines après l’injection, et dans les 4 semaines suivant cette éligibilité qui conditionnera le maintien du certificat de vaccination dans le passe sanitaire.

Par exemple, si j’ai reçu une injection du vaccin Janssen, que je n’ai pas effectué ma dose additionnelle au 15 décembre et que j’ai été vacciné il y a plus de 8 semaines, mon certificat de vaccination sera considéré comme expiré pour le passe sanitaire « activités ».

Les personnes ayant contracté une infection au Covid-19, puis complété leur schéma de primo-vaccination avec une dose du vaccin Janssen sont éligibles à la dose de rappel 4 semaines après cette injection. Leur passe sanitaire « activités » délivré à l’issue de la primo-vaccination expirera si cette dose de rappel n’est pas administrée dans les 4 semaines suivant leur éligibilité.

Par exemple, si j’ai reçu une injection du vaccin Janssen après avoir contracté le Covid-19, que je n’ai pas effectué ma dose de rappel au 15 décembre et que j’ai été vacciné il y a plus de 8 semaines, mon certificat de vaccination sera considéré comme expiré pour le passe sanitaire « activités ».

A l’exception du cas mentionné au paragraphe précédent, l’ensemble des personnes primo-vaccinées avec le vaccin Janssen sont éligibles au rappel vaccinal dès 5 mois après l’injection de leur dose supplémentaire ou après leur dernière infection au Covid-19. Cette dose de rappel ne conditionne toutefois pas la validité du certificat de vaccination pouvant être utilisé dans le passe sanitaire « activités ».

Pour plus d’information, veuillez consulter le DGS-Urgent n° 2021_122.

d.    Précisions sur le dosage du vaccin Moderna pour les personnes ayant reçu le vaccin Janssen
 

Dans son avis du 19 novembre 2021, la Haute Autorité de santé précise que la dose supplémentaire de vaccin à ARNm recommandée suite à l’administration d’une dose du vaccin Janssen, n’est pas à considérer comme une dose de rappel mais comme une dose additionnelle visant à compléter le schéma vaccinal initial. Ainsi, lorsque le vaccin Spikevax (MODERNA) est utilisé pour cette dose supplémentaire, il doit être administré en dose pleine.

Une attention particulière doit donc être portée au dosage afin d’éviter tous risques d’erreurs d’injection :

  •          Les personnes ayant reçu une première dose de vaccin Janssen, ainsi que les personnes ayant contracté le Covid-19 moins de deux semaines après leur injection, doivent recevoir une dose additionnelle 4 semaines après leur injection ou infection. Si celle-ci est réalisée avec du Moderna, l’injection doit être faite avec une dose pleine. Le rappel qui interviendra à 5 mois à la suite de cette dose additionnelle devra être administré en demi-dose s’il est réalisé avec le vaccin Moderna.
  •          Les personnes ayant contracté le Covid-19 plus de deux semaines après une première dose de vaccin Janssen ou infectées à la suite de leur dose additionnelle doivent recevoir un rappel avec un vaccin à ARNm dès 5 mois à la suite de leur infection en demi-dose s’il est réalisé avec le vaccin Moderna
  •          Les personnes infectées avant leur vaccination avec Janssen, doivent recevoir une dose de rappel à partir d’un mois. Cette dose doit donc être administrée en demi-dose si elle est réalisée avec le vaccin Moderna.

e.    Modalités de saisie des vaccinations en rappel dans Vaccin Covid
 

La traçabilité des rappels vaccinaux doit être assurée dans le système d’information « Vaccin Covid ». A la saisie d’une nouvelle injection pour une personne dont le cycle vaccinal est enregistré comme terminé (après une, deux ou trois injections), les professionnels sélectionneront le motif « Rappel » dans la liste déroulante prévue à cet effet. Ce motif permet de distinguer les rappels des autres vaccinations, en l’occurrence les troisièmes doses pour les patients sévèrement immunodéprimés, pour lesquelles le motif « Motif médical » sera sélectionné.

3.    Articulation des campagnes de rappel Covid-19 et antigrippale
 

a.    Cadre général
 

La campagne de vaccination antigrippale est en cours. Dans son avis du 23 septembre 2021, la HAS confirme la possibilité de réaliser les injections de vaccin antigrippal et de vaccin contre le Covid-19 de manière concomitante, sur deux sites d’injection distincts. Si cette co-administration n’est pas possible pour des raisons pratiques, la HAS précise qu’il n’y a pas délai particulier à respecter entre les deux injections. Plus de 250 000 co-administrations ont déjà été réalisées en France.

Il est demandé aux professionnels de santé de proposer systématiquement le vaccin contre le Covid-19, qu’il s’agisse d’un rappel ou d’une primo-injection, aux personnes venant réaliser leur vaccination antigrippale, en particulier les personnes prioritaires ciblées par les recommandations, et inversement.

Par ailleurs, la co-administration des vaccins contre la grippe et contre le Covid-19 en centre de vaccination est possible dans les seuls cas où une personne se présenterait spontanément le jour du rendez-vous munie de son vaccin contre la grippe. Dans ce cas, seuls les professionnels habilités à pratiquer la vaccination contre la grippe peuvent réaliser l’injection (médecins, IDE, pharmaciens, sages-femmes).

b.    Modalités de saisie des vaccinations concomitantes grippe et rappel Covid
 

Il est désormais possible, dans Vaccin Covid, de sélectionner le motif « Rappel concomitant à vaccination grippe » dans le menu déroulant de la fenêtre qui s’ouvre quand le professionnel clique sur « Ajouter une vaccination » après un schéma vaccinal complet. Il est demandé aux professionnels de santé de bien renseigner ce motif lorsque la personne reçoit les deux vaccins le même jour.

                        Bernard CELLI                                 Pr. Jérôme SALOMON

  Responsable de la Task Force Vaccination         Directeur général de la santé

Annexe 1 : liste détaillée des publics éligibles à la campagne de rappel vaccinal


Les pathologies à haut risque de formes graves sont :

  • Angiopathie de moyamoya
  • APECED: ou polyendocrinopathie auto-immune de type 1
  • CADASIL et leucoencéphalopathies vasculaires familiales apparentées
  • Cardiopathies congénitales syndromiques cyanogènes avec insuffisance cardiaque instable
  • Cavernomes cérébraux héréditaires
  • Déficits du trafic intracellulaire chez les enfants (NBAS : neuroblastoma amplified sequence)
  • Déficits immunitaires héréditaires :

o   Patients avec déficits en AIRE, en NFBK2, et en interféron

o   Patients avec un défaut de production et/ou de réponse à l’interferon alpha (ce qui inclut les défauts IFNAR, UNC, TLR3)

o   SASH3 : une forme ultra exceptionnelle qui associe parfois une neutropénie à un déficit lymphocytaire.

  • Dissections des artères cervicales et cérébrales héréditaires
  • Epidermolyses bulleuses héréditaires sévères avec atteinte cardiaque ou rénale (formes syndromiques) ou type EBDR (formes multi-systémiques)
  • Fibrose pulmonaire associée aux connectivites (sclérodermie systémique, polyarthrite rhumatoïde, autres connectivites).
  • Fibrose pulmonaire idiopathique
  • Fibrose pulmonaire secondaire aux pneumoconioses (pathologies pulmonaires professionnelles).
  • Fibroses pulmonaires congénitales syndromiques ventilation dépendantes
  • Hernie de coupole diaphragmatique (uniquement pour les patients sous oxygène ou avec traitement anti HTAP)
  • Hypertension Artérielle Pulmonaire (HTAP)
  • Hypertension Pulmonaire associée aux maladies respiratoires chroniques (HTP-MRC)
  • Hypertension Pulmonaire Thrombo-Embolique Chronique (HTP-TEC)
  • Incontinentia pigmenti
  • Maladies à risque de décompensation aiguë en cas de fièvre, uniquement pour les cas très instables : maladies d’intoxication, maladies énergétiques,
  • Handicap neurologique lourd.
  • Maladies auto-immunes systémiques rares :

o   Patients sous corticothérapie à forte dose de manière prolongée

o   Patients recevant ou qui vont recevoir des immunosuppresseurs et du RITUXIMAB

  • Maladies bulleuses auto immunes (Pemphigus et Pemphigoides) nécessitant corticothérapie prolongée et/ou Rituximab
  • Maladies neurodégénératives avec troubles sévères de la déglutition conduisant à des fausses routes
  • Maladies rares digestives : Patients immunodéprimés ou sous immunosuppresseurs (au sens large incluant les biothérapies)
  • Maladies rares du foie sous immunosuppresseurs, en particulier les hépatites auto-immunes (avec ou sans greffe).
  • Malformations artério-veineuses cérébrales
  • Mucoviscidose
  • Neuropathies et myopathies associées à une insuffisance respiratoire avec CVF < 70% ou une insuffisance cardiaque.
  • Pancréatites auto-immunes (sous immunosuppresseurs ou non) de type 1 (maladie à IgG4)
  • Pancréatites auto-immunes (sous immunosuppresseurs ou non) de type 2
  • Pancréatites chroniques compliquées de diabète (type 3, pancréatoprive) peu importe l’âge (toutes causes rares confondues de pancréatite chronique : génétique (PRSS1, SPINK1, CTRC, CFTR, CPA1, CaSR, Cel-Cyb …….), tryglycéridémie sur FCS ou MCS, idiopathique , malformations pancréatiques …)
  • Pathologies osseuses constitutionnelles avec insuffisance respiratoire, avec syndromes restrictifs / déformation thoracique ou insuffisance rénale ou atteinte pluriorganes ou deficit immunitaires
  • Patients atteints de sclérose en plaques ou de rhumatismes inflammatoires chroniques ET sous traitement anti-CD20
  • Patients atteints de vascularites (vascularite à ANCA, néphropathie du purpura rhumatoïde etc etc ) de glomérulonéphrite à dépôts mésangiaux IgA, de glomérulonéphrite à dépôts de C3 et recevant à un traitement immunosuppresseur les exposant à un risque accru de forme sévère de Covid-19
  • Patients porteurs d’un lupus disséminés soumis à un traitement immunosuppresseur les exposant à un risque accru de forme sévère en cas de Covid-19. (Vacciner de préférence en dehors de toute poussée)
  • Patients présentant un SNI (SNLGM ou HSF) actif ou une GEM active et/ou soumis à un traitement immunosuppresseur les exposant à un risque accru de forme sévère en cas de Covid-19 (corticothérapie prolongée, anti CD20, mycophénolate mofétil,, azathioprine, cyclophosphamide, anticalcineurines (Ciclopsorine, Prograf))
  • Personnes ayant une complication immunitaire sous la forme d’anticorps dirigés contre leur principe thérapeutique habituellement utilisé (par exemple hémophilie avec anticorps anti-facteur VIII ou anti-facteur IX)
  • Personnes souffrant de maladies hémorragiques constitutionnelles qui utilisent un médicament en essai clinique
  • Personnes souffrant de maladies hémorragiques constitutionnelles qui ont une comorbidité identifiée (hépatite C, HTA, diabète…)
  • Scléroses latérales amyotrophiques (SLA)
  • Syndrome de Brugada
  • Thromboses veineuses cérébrales

Les personnes atteintes de comorbidité(s) sont les personnes :

  • atteintes de cancers et de maladies hématologiques malignes en cours de traitement par chimiothérapie
  • atteintes de maladies rénales chroniques sévères, dont les patients dialysés
  • transplantées d’organes solides
  • transplantées par allogreffe de cellules souches hématopoïétiques
  •  insuffisances d’organes
  • atteintes de certaines maladies rares et particulièrement à risque en cas d’infection (liste spécifique établie par le COS et les filières de santé maladies rares)
  • atteintes de trisomie 21 
  • atteintes de mucovisidose

Les personnes sévèrement immunodéprimées sont les personnes :

  • ayant reçu une transplantation d’organe ou de cellules souches hématopoïétiques
  • sous chimiothérapie lymphopéniante
  • traitées par des médicaments immunosuppresseurs forts, comme les antimétabolites (cellcept, myfortic, mycophénolate mofétil, imurel, azathioprine) et les AntiCD20 (rituximab : Mabthera, Rixathon, Truxima)
  • dialysées chroniques après avis de leur médecin traitant qui décidera de la nécessité des examens adaptés
  • au cas par cas, les personnes sous immunosuppresseurs ne relevant pas des catégories susmentionnées ou porteuses d’un déficit immunitaire primitif

Les professionnels de santé sont :

–       Les professions médicales :

o   médecin,

o   chirurgien-dentiste ou odontologiste,

o   sage-femme

–       Les professions de la pharmacie et de la physique médicale :

o   pharmacien,

o   préparateur en pharmacie et préparateur en pharmacie hospitalière,

o   physicien médical

–       Les auxiliaires médicaux, aides-soignants, auxiliaires de puériculture et ambulanciers

o   infirmier de soins généraux ou spécialisé, infirmier ou infirmière en pratique avancée,

o   masseur-kinésithérapeute,

o   pédicure-podologue,

o   ergothérapeute et de psychomotricien,

o   orthophoniste,

o   orthoptiste,

o   manipulateur d’électroradiologie médicale,

o   technicien de laboratoire médical,

o   audioprothésiste,

o   opticien-lunetier,

o   prothésiste et orthésiste pour l’appareillage des personnes handicapées,

o   diététicien, aide-soignant,

o   auxiliaire de puériculture,

o   ambulancier,

o   assistant dentaire.

–       Les conseillers en génétique

–       Les biologistes médicaux

–       Les professions à usage de titre :

o   Ostéopathes

o   Chiropracteurs

o   Psychologues

o   Psychothérapeutes

Points de vigilance :

  • En raison du circuit logistique en ville, les temps limites d’administration sont parfois compris entre 2 semaines et 1 mois lors de la réception en officine.
  • La date limite d’administration (DLA), calculée en fonction de la date de décongélation (JJ-1/MM+1/AAAA), ne correspond pas toujours à la date de péremption inscrite sur le vaccin : la date limite à considérer pour l’injection est la DLA.
  • Une fois décongelé, le vaccin ne doit pas être recongelé.

Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.

Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

Métropole Aix-Marseille-Provence – LA REOM SUITE : comment s’en exonérer ?

Chères Consœurs, Chers Confrères,

Je rappelle qu’en tant que professionnels, les pharmaciens ont 2 choix : 

1- continuer avec la collecte publique en payant la TEOM ET la REOM ET en s’engageant à faire le tri 5 flux donc de ne plus mettre dans les poubelles les papiers/cartons, le métal, le plastique, le verre et le bois.

2- arrêter de payer la REOM ( le paiement de la TEOM reste ) en s’engageant à entrer dans une collecte privée.

Comme dit lors de la précédente info, c’est cette deuxième solution que votre Syndicat FSPF 13 a travaillé dans l’intérêt de tous mais aussi pour aider à l’engagement d’une démarche écologique et citoyenne pour ceux qui le désirent .

Sur la liste des sociétés accréditées par MPM , nous avons privilégié 4 entreprises en fonction du coût , du mode de collecte , du problème de stockage des bacs à déchets , du lieu de la pharmacie , du volume des déchets , du nombre de tournées par semaine …

Chaque pharmacie doit contacter la société de son choix en fonction de ses besoins, s’engager à mettre les déchets à disposition de la société le jour prévue ( attention pas dans la rue car collecte in situ), signer un contrat d’engagement ( double signature pharmacie et société), aller sur le site de MPM, déclarer sortir de la collecte publique ( attention c’est définitif) , et scanner le document contractuel .

Je rappelle que tout carton retrouvé dans les poubelles de la ville pourra faire l’objet d’une amende et de la réintroduction du paiement de la REOM.

Pensez aussi à vous renseigner auprès des commerçants proche de votre officine pour savoir comment ils procèdent.

Confraternellement,

Valérie OLLIER – de LECLUSE

Présidente du Syndicat Général des Pharmaciens des Bouches du Rhône

LEMON TRI

Contact MANON ROBERT responsable du développement 07 81 38 09 19

Passage 1 fois par semaine , Marseille et extérieur , pas pour local dans une petite rue ( camion trop gros) , ajustement en fonction des quantités, aide à la réinsertion, attestation de recyclage. 

ORTEC ENVIRONNEMENT  

Contact ANAIS MAPANGOU chargée d’affaires 06 15 80 37 71Passage 1 ou plus par semaine , Marseille ( sauf centre ville) , Aubagne Allauch Etang de Berre , adaptabilité aux quantités et nombres de passages, avec ou sans bac, attestation recyclage.

 
SUEZ REBOND INSERTION

Contact MOHAMED HAMLAOU attaché commercial 06 37 45 14 57 – 04 96 15 13 88

Passage 1, 2 … 5 fois par semaine, bac pas obligatoire si on plie et attache les cartons , surtout Marseille ( mais possible La Ciotat …), ajustement possible, aide à la réinsertion. 

PB ENVIRONNEMENT 

Contact Monsieur Pieri 04 91 92 17 46

choix 2

Collecte papier avec engagement de destruction selon RGPD et attestation délivrée et client facturé à la collecte selon fréquence et volume, attestation de recyclage, collecte carton avec abonnement mensuel.

_________________________________________________________

Proposition LEMON TRI

MATÉRIEL DE TRI :

Il y a 2 options :
La pharmacie a un espace de stockage :
Mise en place de rolls : équipement de stockage optimisé pour limiter les collectes1000L ou 1725 L
La pharmacie n’a pas d’espace de stockage :
Nous collectons le carton en vrac. 
COLLECTE PERSONNALISÉ

  • Collecte optimisée assurée par notre filiale entreprise insertion Lemon Aide
  • Nous suivons les taux de remplissage et ajustons si besoin

REPORING – REYCLAGE

  • Traçabilité par matière
  • Suivi de 3 indicateurs : poids, qualité et filière de traitement
  • Rapport de performance fiable et exploitable
  • Attestation cerfa recyclage des 5 flux (justificatif légal à fournir)

PROPOSITION SUEZ RV REBOND INSERTION

1/ LES CARTONS (Pj FLYER CARTON)

FICHE-DECHET-CARTON-SUEZ-REBOND-INSERTIONTélécharger

FLYER-CARTON-SUEZ-REBOND-INSERTION-Télécharger

Nous proposons 4 formules de collecte pour les cartons :

Nos collectes s’effectuent pendant vos horaires d’ouvertures du lundi au vendredi.

Nous ne collectons pas les jours fériés, cependant si votre jour de collecte tombe un jour férié nous replanirons une collecte le lendemain du jour férié ou le sur lendemain.

Nos contrats sont modulables, vous pouvez changer vos jours de collecte et la quantité à collecter.

Nous proposons trois contrats :

Nos méthodes de collecte sont très simples, pour le contrat de 250L à 750L nous demandons que les cartons soient cassés et ficelés. (fiche déchet en Pj)

Au-dessus des 750L, nous mettons à disposition sous forme de location un rolls si besoin.

2/ LE MULTIFLUX SUEZ (Pj FLYER MULTI FLUX)

FLYER-MULTI-FLUX-SUEZ-REBOND-INSERTIONTélécharger

Nous effectuons également, les collectes de DIB, ordure ménagère, papier, verre…

Les collectes s’effectuent par sac de 100L pour tous les déchets, sauf le verre que nous collectons avec des bacs, mais cela ne devrait pas vous concerner.

Afin que je puisse faire une proposition pour le multi flux, j’ai besoin d’un certain nombre d’éléments tels que la fréquence de vos collectes, le flux collecté, les quantités et reste naturellement à votre entière disposition pour convenir d’un rendez-vous.

3/ Conclusion

Pour mettre en place la ou les prestations, il conviendra de m’adresser le contrat signé ainsi qu’un relevé d’identité bancaire (RIB).

Contrat-Carton-250LpdfTélécharger

Contrat-Carton-500LTélécharger

Contrat-Carton-750LTélécharger

Il est important de mentionner la date de démarrage du contrat et vous conseille de commencer en début de mois, car tout mois commencé est un mois du.

Une fois le contrat rempli et signé, il est communiqué à la logistique et je vous adresserai en retour une attestation de collecte à remettre à la métropole afin de diminuer le montant de votre redevance spéciale.

Avant toute acception, je reste évidemment à votre disposition pour toute information complémentaire concernant nos prestations.

Dans cette attente, je vous prie d’agréer, l’expression de mes sincères salutations

Mohamed HAMLAOUI

Attaché Commercial – Bouches-du-Rhône

Suez Rebond Insertion

Recyclage et valorisation France

Tél. :+33 (0)6 37 45 14 57

Fax: +33 (0)4 96 15 13 88

PROPOSITION ORTEC ENVIRONNEMENT

–      Une fiche technique de nos bacs roulants

–      Notre grille tarifaire par zone et par volume de l’ensemble des flux de déchets collectés

–      Notre plaquette commerciale englobant tous les déchets que nous pouvons collecter

Anais MAPANGOU
OE – MARSEILLE
Groupe Ortec
Tél. 06.15.80.37.71

FICHES-MATERIEL-BACS-ROULANTSTélécharger

ORTEC-GRILLE-TARIFAIRETélécharger

PLAQUETTE-GESTION-DES-DECHETS-3Télécharger

Réunion ARS PACA et SYNDICATS Pharmaceutiques départementaux

L’ARS Paca vient d’organiser une réunion visio ( comme tous les mois depuis cette crise COVID avec les syndicats régionaux.

Plusieurs sujets importants .

  • Nos TAG sont efficaces pour la détection du variant OMNICON  car il réagit sur la protéine Spike. Les tests salivaires sont interdits en pharmacie. Le TAG non remboursé est à 25 euros ni plus ni moins cher et toute pharmacie ne respectant pas cet encadrement de prix sera contrôlée par ARS.
  • Le taux d’incidence explose en PACA ( autour de 450) et le taux d’infection est supérieur à la moyenne nationale . Le taux d’hospitalisation augmente mais on n’a pas atteint un niveau critique.
  • Avec la 3eme dose , il n’y a pas assez de vaccins PFIZER donc nous allons recevoir du MODERNA et du PFIZER même si on n’en a pas commandé !!
  • Il faut savoir que les centres de vaccination n’auront QUE DU MODERNA à partir de la semaine prochaine.  Je rappelle que les moins de 30 ans ne doivent être vaccinés qu’avec PFIZER …. donc en pharmacie de ville !!
  • Précisons aussi que Pfizer permet de faire 7 doses et qu’on à 6 heures pour les injecter , Moderna permet 11 ou 12 doses et nous avons 19h pour les injecter.
  • Enfin petit rappel que l’équipe officinale connait certainement: la 3éme dose se fait dose entière pour PFIZER ( 0,3ml) et demi dose pour MODERNA soit (0.25ml).

V de L

L’Essentiel est vraiment essentiel

Les adhérents des syndicats départementaux affiliés à la FSPF* ont reçu les deux tomes d’un outil créé par l’équipe FSPF rue Ballu à Paris 75009.

J’ai parcouru attentivement le livre vert (le livre orange contient des affiches dont la plupart sont obligatoires) et j’ai été impressionné par la qualité du contenu. Etonnamment, nous n’avons eu aucun retour positif ou négatif de la part des adhérents, peut être parce que la plupart n’ont pas fait le lien entre leur syndicat départemental 13 ou 84 et l’édition 2022 de “L’Essentiel” sachant que la création de cette revue informative a été demandée par les présidents des syndicats départementaux auprès du bureau national FSPF.

A mon avis, cette revue annuelle réservée aux seuls adhérents de nos syndicats affiliés à la FSPF est une réussite et devient indispensable aux jeunes pharmaciens installés mais aussi aux pharmaciens titulaires expérimentés qui ne connaissent pas toutes les arcanes législatives de l’activité officinale.

Pourtant ce n’est pas mon impression qui compte mais la votre alors n’hésitez pas à nous contacter sur syndicat.pharmaciens13@gmail.com pour les adhérents du 13 ou syndicatpharmaciens84@wanadoo.fr pour les adhérents du 84 et nous donner votre avis.

Dans l’attente de vous lire,

Philippe LANCE

Directeur de publication

Le saviez vous?

La Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) est aujourd’hui la première force patronale en pharmacie d’officine.

  • Ses adhérents représentent plus de 75 % des pharmacies syndiquées et emploient près de 75 % des salariés de l’ensemble des officines syndiquées. 

La FSPF représente et défend les intérêts de la profession dans de multiples organismes officiels. Par exemple :

  • à l’UNPS, chargée du dialogue syndicats professionnels-Assurance maladie,
  • à l’UNAPL,
  • au HCAAM,
  • à la CAVP ou à l’APGIS (couverture santé, retraite, prévoyance…, des salariés de l’officine),
  • au FIF-PL et à ACTALIANS (ex OPCA-PL), organismes collecteurs de fonds pour la formation des titulaires et salariés de l’officine,
  • aux UTIP, associations de formation des pharmaciens,
  • chez Interfimo, filiale de LCL spécialiste du financement des professions libérales,
  • au GPUE…
  • La Fédération est constituée de syndicats départementaux dont les présidents se réunissent au moins deux fois par an en Assemblée générale (AG).
  • L’AG vote sur chaque grand dossier et mandate un Bureau, élu pour trois ans, qui est force de propositions et qui  négocie avec les pouvoirs publics et les partenaires de la profession, avec l’appui technique d’une dizaine de collaborateurs salariés.
  • Le Conseil d’administration (membres élus émanant des fédérations régionales) valide régulièrement les propositions du Bureau.

La FSPF est à l’origine de structures développant des outils innovants au service de la profession :

  • La MADP : www.madp.fr
  • Résopharma : organisme concentrateur technique au service des professionnels de santé qui a permis le développement des télétransmissions dans le cadre de SESAM-Vitale (gestion automatique des parts obligatoire et complémentaire) : www.resopharma.fr
  • Pharmastat : système d’analyse reposant sur le recueil de données des ventes réalisées par un échantillon représentatif d’officines permettant d’apporter une information statistique sur l’activité économique et professionnelle des officines et de négocier avec les Pouvoirs publics au mieux des intérêts de la profession (www.ims-pharmastat.fr).
  • Résogardes, service audiotel et Internet grand public (3237) de gestion des gardes pharmaceutiques département par département et 24h/24 : www.resogardes.com

ACTUALISATION – VARIANT B.1.1.529 : RENFORCEMENT DU DEPISTAGE ET DES MESURES AUX FRONTIERES

Mesdames, Messieurs,

Un nouveau variant du SARS-CoV-2 a été détecté en Afrique du Sud où la situation sanitaire est dégradée. Ce nouveau variant B.1.1.529 est classé comme VOC (« variant of concern ») et nommé variant « Omicron ».

Ce variant dispose d’un nombre très élevé de mutations, de délétions et d’insertions dans la protéine Spike (S), ce qui invite à la plus grande vigilance dans l’attente d’une caractérisation de la pathogénicité, d’un potentiel échappement immunitaire et d’une transmissibilité accrue de ce variant. Il présente également des mutations dans la protéine N.

Il apparaît dès lors nécessaire, en complément de la suspension à compter du 26 novembre et jusqu’au 04 décembre (00h) de tous les vols en provenance de sept pays d’Afrique Australe (Afrique du Sud, Botswana, Eswatini (Swaziland), Lesotho, Mozambique, Namibie, Zimbabwe), de prendre toutes les dispositions nécessaires visant à détecter des cas éventuels sur le territoire national et à limiter la circulation de ce variant du virus. Une attention particulière doit être portée sur les territoires ultramarins de La Réunion et Mayotte qui sont en lien direct ou indirect avec ces pays.

Il convient de noter que ce nouveau variant a également été détecté dans plusieurs autres pays, et notamment en Europe. En France, trois premiers cas ont été détectés à la Réunion et en métropole, et plusieurs autres cas sont en cours d’investigation. Les résultats de séquençage sont attendus sous peu.

A ce stade, le variant omicron peut être confirmé uniquement par séquençage. En revanche, ce dernier ne possédant aucune mutation d’intérêt recherchée actuellement par criblage (L452R, E484K/Q), un résultat de criblage négatif pour les 3 mutations recherchées (soit un résultat noté A0B0C0 dans SI-DEP) ou négatif pour la mutation L452R et indéterminé pour E484K/Q (A8B8C0) peut suggérer sa présence mais n’est pas spécifique.

NB : Il convient de rappeler aux laboratoires que le champ Joker 2 ne doit pas être renseigné si le résultat de la RT-PCR est : négatif “N”, ininterprétable “I” ou non conforme “X”.

En complément d’un résultat de criblage A0B0C0 et A8B8C0, la détection de la délétion 69/70 (détection indirecte par absence d’amplification de la sonde S sur le kit de dépistage RT-PCR de Thermo Fisher ou détection directe par tout autre kit spécifique de criblage détectant la délétion 69/70 et validé pour le variant omicron), de la mutation N501Y ou de la mutation K417N, peut suggérer sa présence.

NB : la délétion 69/70, les mutations N501Y et K417N sont à identifier par la lettre D dans SIDEP dans le champ Joker 2.

1/ Consignes relatives à l’adaptation du dépistage en vue de documenter la circulation de ce variant sur le territoire national

Les consignes mentionnées ci-dessous conviennent quel que soit le statut vaccinal observé

a)      Définition de cas :

Afin d’orienter les investigations et les conduites à tenir autour des cas, Santé publique France a publié sur son site une définition de cas disponible via ce lien.

Cette définition complète la définition de cas en vigueur pour les infections à SARS-CoV-2 (actualisées au 30/08/2021) telle que disponible sur le site de Santé publique France. Elles ont pour objectif de prioriser a) les actions de contact-tracing autour de ce nouveau variant, notamment lors d’éventuels clusters ; b) les indications de séquençage à visée interventionnelle pour confirmer la présence de ce variant ; c) les messages de prévention à destination des patients et de leurs contacts à risque.

Elles tiennent compte des techniques de RT-PCR de criblage disponibles actuellement dans les laboratoires de biologie médicale, et pourront être actualisées en fonction de leur évolution.

b) Interrogatoire des personnes dépistées

Il est rappelé aux laboratoires et aux professionnels de santé réalisant un dépistage du SARS-CoV-2 de questionner systématiquement toute personne venant se faire tester sur un séjour à l’étranger dans les 14 jours précédant la date des symptômes ou du prélèvement ou sur un potentiel contact à risque avec une personne y ayant séjourné.

En cas de réponse positive, cette mention fait l’objet d’un renseignement obligatoire de SIDEP (dans le champ « pays de provenance »).

Une attention particulière devra être portée aux pays à risque vis-à-vis du variant omicron dont la liste (cf. Annexe 1), susceptible d’évoluer dans les jours à venir, est disponible via ce lien.

c) Orientation vers un test RT-PCR

Il est demandé aux laboratoires et aux professionnels de santé d’orienter toute personne ayant séjourné dans les pays à risque[1] dans les 14 derniers jours ou ayant eu un contact à risque avec une personne y ayant séjourné et se présentant pour la réalisation d’un dépistage du SARS-CoV-2 vers la réalisation d’un test RT-PCR (y compris si elle se présente pour la réalisation d’un test antigénique, il convient de lui indiquer de réaliser un 2nd test RT-PCR si elle est positive afin de pouvoir par la suite adresser le prélèvement pour séquençage).

d) Conduite à tenir pour les cas

Cas suspect de variant Omicron: Tout cas suspect doit faire l’objet sans délai d’une RT-PCR de criblage. Si le résultat du criblage est A0B0C0 ou A8B8C0, le cas suspect devient cas possible et le séquençage du prélèvement doit être réalisé prioritairement.

Cas possible de variant Omicron : Tout cas possible doit faire l’objet sans délai d’un séquençage interventionnel, seul à même d’apporter une confirmation diagnostique. Les prélèvements à séquencer (avec un Ct < 28) seront à adresser à tout laboratoire en capacité de le faire (plateforme de séquençage CNR, laboratoire qui dispose d’une convention avec une ARS, laboratoire du réseau ANRS-MIE). Les séquençages devront faire l’objet sans délai d’une remontée obligatoire de la séquence et des métadonnées dans la base de données nationale EMERGEN. Si le résultat du séquençage confirme la présence du variant omicron, tout matériel biologique non inactivé disponible doit ensuite être transmis sans délai au CNR.

Tous les cas suspects, possibles ou confirmés de variant Omicron doivent faire l’objet d’un isolement strict jusqu’à la fin de la période d’isolement d’une durée de 10 jours.

Un contact-tracing renforcé sera réalisé par les CPAM pour tous les cas possibles et les ARS pour les cas confirmés.

e) Saisie des résultats dans SI-DEP

Pour assurer un bon suivi des cas suspects, possibles et confirmés, une saisie précise des résultats de tests, de criblages, et de séquençage le cas échéant, est cruciale. Pour rappel, elle doit s’opérer comme suit :

– Le champ obligatoire pays de provenance doit être dûment complété ;

– Le champ JOKER 2 ne doit pas être renseigné si le résultat de la RT-PCR est : négatif “N”, ininterprétable “I” ou non conforme “X” ;

– La délétion 69/70, la mutation N501Y ou la mutation K417N sont à identifier par la lettre D dans SIDEP dans le champ Joker 2 ;

– Le champ JOKER 3 de SI-DEP correspondant aux résultats de séquençage doit être systématiquement saisi.

2/ Mesures sanitaires relatives aux déplacements depuis Mayotte et La Réunion

A partir du 28 novembre, toute personne souhaitant se déplacer en provenance de Mayotte ou de La Réunion et à destination du reste du territoire national devra être munie d’un résultat de test ou d’examen de dépistage négatif réalisé moins de 48 heures avant le déplacement.

Des informations complémentaires sur les mesures aux frontières seront transmises ultérieurement.

Face à la menace que constituent les variants d’intérêt classés VOC par l’OMS, la pleine mobilisation de l’ensemble des acteurs est attendue sur l’ensemble des sujets.  Nous vous remercions de votre mobilisation.

Pr. Jérôme Salomon

Directeur Général de la Santé

ANNEXE 1 : Liste des pays à risque, caractérisés par une circulation particulièrement active du virus SARS-CoV-2 et par la découverte d’un variant susceptible de présenter un risque de transmissibilité accrue ou d’échappement immunitaire

·         Afrique du Sud

·         Botswana

·         Eswatini (Swaziland)

·         Ile Maurice

·         Lesotho

·         Malawi

·         Mozambique

·         Namibie

·         Zambie

·         Zimbabwe

Cette liste est susceptible d’évoluer. La liste en vigueur à date peut être consultée au IV de l’article 23-6 du décret du 1er juin 2021 modifié prescrivant les mesures générales nécessaires à la gestion de la sortie de crise sanitaire.


[1] Pays caractérisés par une circulation particulièrement active du virus SARS-CoV-2 et par la découverte d’un variant susceptible de présenter un risque de transmissibilité accrue ou d’échappement immunitaire.

 


Les messages “dgs-urgent” sont émis depuis une boîte à lettres DGS-URGENT@diffusion.dgs-urgent.sante.gouv.fr ou dgs-urgent@dgs.mssante.fr​.
Pour vérifier qu’ils ont bien été émis par une personne autorisée du ministère de la santé, consultez la liste des messages disponible sur le site Internet du ministère.
Source : DGS / Mission de l’information et de la communication / Sous-direction Veille et sécurité sanitaire (VSS)

ARS PACA – Mobilisation des effecteurs de la vaccination

Mesdames et messieurs les pharmaciens,

La circulation virale s’intensifie au niveau régional depuis 7 semaines maintenant.

Nous notons déjà un impact sur notre offre de soins. Le nombre de patients pris en charge en hospitalisation conventionnelle poursuit son augmentation. Le nombre des patients pris en charge en soins critiques augmente pour la première fois en PACA depuis le début du mois de septembre.

Comme vous le savez, le gouvernement a ouvert, à compter de samedi 27 novembre, l’accès à la dose de rappel pour toute personne âgée de 18 ans et plus. La dose de rappel doit être effectuée 5 mois après le schéma vaccinal initial. Dans ce contexte, la demande de vaccination va être importante dans les semaines à venir. Pouvoir répondre à cette demande est un enjeu de santé publique majeur pour nous protéger, protéger les autres et protéger notre système de santé.

Nous avons besoin, pour pouvoir répondre à cette demande, de mobiliser tous les effecteurs de la vaccination. Vous trouverez en pièce jointe le tableau récapitulatif de tous ces effecteurs et le tableau récapitulatif de leur rémunération.

Nous vous remercions de diffuser largement autour de vous ces informations et d’indiquer aux personnes volontaires pour participer à cet effort de vaccination qu’elles peuvent se rapprocher d’un centre de vaccination de proximité ou s’inscrire sur la plate-forme renfort RH Crise dont l’adresse est la suivante  https://renfortrh.solidarites-sante.gouv.fr/ en cochant la case « aide à la vaccination ». La participation des préparateurs et des étudiants en pharmacie est particulièrement attendue en dehors de leur obligations professionnelles .

Nous vous remercions pour votre implication et votre engagement depuis le début de la crise.

Cordialement.

Stéphanie BASSO | Pharmacien inspecteur de santé publique

Adjointe du département Pharmacie et Biologie

Direction de l’organisation des soins
Tel. direct : 04.13.55.80.80

Bureau 229

Vaccination anti-Covid : campagne de rappel et mobilisation des pharmaciens

A l’occasion d’un échange qu’il a eu avec les représentants des professions de santé, préalablement à la conférence de presse donnée le 25 novembre, le ministre de la Santé a appelé les professions de santé à vacciner le dimanche afin de répondre à la demande des patients, dans le cadre notamment de la généralisation de la troisième dose.

Les pharmaciens, investis depuis le début de la crise sanitaire dans la lutte contre la Covid-19, ont répondu présents. Entre les tests et la vaccination, mais aussi l’accompagnement des patients dans leurs démarches, les pharmaciens d’officine sont sur tous les fronts pour répondre aux besoins de la population.

Dans le contexte de recrudescence de contaminations, un arrêté publié ce jour autorise les étudiants de deuxième cycle (4ème et 5ème année) formés à vacciner contre la Covid-19 au sein des officines, sous la supervision d’un pharmacien d’officine formé. Jusqu’alors, ces étudiants ne pouvaient vacciner que dans les centres de vaccination. La FSPF se réjouit de cet élargissement, qu’elle avait sollicité à plusieurs reprises.

A la demande de la FSPF, la CNAM a en outre indiqué hier que les vaccinations réalisées le dimanche seraient majorées de 5 € (TVA à 0 %). La facturation à l’Assurance maladie se fera au moyen du code prestation INJ 12,90 € (soit 7,90 € + 5 €) en métropole ou INJ 13,20 € (soit 8,20 € + 5 €) dans les DOM.

La FSPF a par ailleurs appelé au maintien des centres de vaccination ouverts pour les prochaines semaines. La mobilisation de l’ensemble des professionnels de santé sur tout le territoire est indispensable pour lutter efficacement contre la Covid-19.

La FSPF avait obtenu cet été le relèvement du plafonnement de la rémunération pour le renseignement du téléservice Vaccin Covid (5,40 € par vaccination déclarée) à 540 € par jour (soit 100 renseignements du téléservice) et à 6 000 € par mois. Dans le contexte actuel, la FSPF a demandé une nouvelle augmentation du plafonnement mensuel.

Pour en savoir plus sur la campagne de rappel et sur les conditions de la vaccination le dimanche, notamment en termes de gestion du personnel, téléchargez notre foire aux questions actualisée.

Confraternellement,

Philippe BESSET

Président de la FSPF

Les Pharmaciens du Sud

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