Enquête trésorerie de l’officine 2024 : encore 10 jours pour participer

Avec pour objectif de continuer à défendre vos intérêts auprès du nouveau gouvernement et de l’Assurance maladie, la FSPF a lancé le 12 septembre une enquête nationale sur la trésorerie des pharmacies d’officine.

L’intérêt de cette enquête est double :

  • dresser un état des lieux objectif de la situation financière des officines ;
  • établir un baromètre annuel à la rentrée de septembre avant la discussion par le Parlement du projet de loi de financement de la Sécurité sociale, rendez-vous annuel essentiel pour l’équilibre économique des entreprises officinales.

Vous êtes déjà nombreux à avoir répondu à notre enquête et nous vous en remercions. Pour celles et ceux qui n’ont pas encore participé, nous nous rappelons que vos réponses nous permettront de présenter un état actualisé de la situation financière du réseau officinal lors d’un prochain entretien avec le cabinet du Premier ministre.

Vous pouvez participer à cette enquête nationale jusqu’au 30 septembre 2024.

Les résultats vous seront transmis dans une prochaine newsletter.

Je participe à l’enquête

Dans un contexte de pénurie de médicament en France, une dizaine de laboratoires condamnés à verser 8 millions d’euros pour ne pas avoir constitué de stocks

Ces sanctions inédites prononcées par l’ANSM correspondent à des manquements constatés en 2023. Elles concernent des produits pour lesquels une interruption de traitement peut mettre en danger la vie du patient à court ou moyen terme.

Le Monde avec AFP

Il s’agit d’une condamnation inédite dans un contexte de pénuries de médicaments. Les autorités sanitaires viennent de condamner une dizaine de laboratoires pharmaceutiques à payer un total de 8 millions d’euros pour ne pas avoir maintenu de stocks suffisants de traitements jugés essentiels, ont-elles annoncé mardi 24 septembre.

« L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) prononce 8 millions d’euros de sanctions financières à l’encontre des laboratoires pharmaceutiques qui n’ont pas respecté leurs quatre mois de stock de sécurité », a-t-elle déclaré dans un communiqué.

La loi a été durcie ces dernières années envers les groupes pharmaceutiques afin de renforcer leurs obligations en matière de stocks de médicaments. Ces mesures, prises alors que les pénuries de médicaments s’aggravent d’année en année, forcent les entreprises à maintenir des stocks de deux mois, voire dans certains cas de quatre mois, de médicaments dits d’intérêt thérapeutique majeur. Ces médicaments sont ceux pour lesquels une interruption de traitement peut mettre en danger la vie du patient à court ou moyen terme.

Les sanctions annoncées mardi, et qui correspondent à des manquements constatés en 2023, sont sans précédent. Au titre de 2022, à peine plus de 500 000 euros de sanctions avaient été décrétées.

Cette fois, une trentaine de références sont concernées et couvrent un large spectre thérapeutique. « Les manquements identifiés concernent par exemple les anti-hypertenseurs, des anticancéreux, des antimicrobiens, des médicaments en neurologie… », a expliqué à l’Agence France-Presse Alexandre de La Volpilière, directeur général de l’ANSM. « Aucune classe n’est malheureusement épargnée par ce phénomène. »

« Sur les laboratoires, les principaux sont Biogaran, Sandoz, Viatris : les plus grosses sanctions concernent des médicaments génériques, ce qui correspond aux principales ruptures d’approvisionnement qu’on a pu constater ces dernières années », a-t-il ajouté.

L’une des plus grosses sanctions touche, par exemple, Biogaran, grand groupe français spécialiste des génériques, pour des stocks insuffisants d’une molécule contre l’hypertension, l’irbésartan.

Ces annonces ont été favorablement accueillies par les associations de patients, inquiètes de l’aggravation des pénuries de traitements. « C’est un bon signal, puisqu’avant les amendes étaient beaucoup plus faibles », se félicite Catherine Simonin, de France Assos Santé, qui fédère de nombreuse associations. Elle y voit le signe que « les contrôles sont faits ».

L’Assurance Maladie communique:

En tant que travailleur indépendant, l’Assurance Maladie vous accompagne pour faire face aux conséquences de la maladie ou du handicap pouvant mettre en péril votre activité ou votre entreprise. Vous pouvez bénéficier d’aides financières spécifiques du Conseil de la Protection Sociale des Travailleurs Indépendants :

– L’Aide au maintien dans l’Activité : contribue à financer votre remplacement, l’aménagement de votre environnement professionnel (poste de travail, locaux, du véhicule), les mesures d’accompagnement à la réorientation professionnelle

– L’Aide Financière Exceptionnelle aux Invalides actifs : aide à résoudre une difficulté ponctuelle qui menacerait la poursuite de votre activité et entrainerait une situation de précarité (incendie, accident, perte de marché, défaut de paiement d’un client…)

– Les Aides au Répit : aides pour accompagner un proche en perte d’autonomie, nécessitant de réduire votre activité et diminuer vos revenus, ou augmenter vos charges (coûts liés à la prise en charge au domicile, à un séjour en hébergement temporaire, ou un séjour de vacances accompagnées)

Découvrir le détail des aides

Par ailleurs, vous pouvez bénéficier, sous certaines conditions, de toutes les aides non spécifiques proposées par l’Assurance Maladie.

Cordialement,
Votre conseiller de l’Assurance Maladie

DES FONDS POUR LES TRAVAILLEURS INDÉPENDANTS EN DIFFICULTÉ

Chers Amis Professionnels Libéraux, Mesdames, Messieurs,

Comme vous le savez, nous avons des représentants UNAPL/U2P au sein du Conseil Régional de la Protection des Travailleurs Indépendants – CRPSTI. PACA

Pour n’en citer que quelques-uns, Claude TARTAR, Président UNAPL PACA, Alain ANGLÈS, Pdt de la CGAD 13 et VP d’U2P13, Isabelle ROUX, UNAPL 84… et moi-même, votre dévoué Secrétaire général…

Nous vous informons que le Conseil CRPSTI/URSSAF PACA dispose encore de quasi la moitié de ses fonds pour aider les travailleurs indépendants en difficulté.

En cette période compliquée pour nos entreprises, nous vous invitions à diffuser largement auprès de vos ressortissants travailleurs indépendants les différentes aides mobilisables à l’aide du lien : 

https://les-aides.fr/organismes/dvGSwMDA4g/cpsti.html

Par ailleurs, les représentants au CRPSTI ont interpellé les CPAM pour communiquer également sur les aides mobilisables par les travailleurs indépendants en maladie et en particulier lorsqu’ils sont arrêtés depuis + de 90 jours.

Des assistantes sociales sont disponibles en CPAM pour monter les dossiers.

Avec toute notre Amitié militante,

Michel FARHI

Secrétaire UNAPL 13

VP UNAPL Région SUD

Les salariés rejettent la proposition de revalorisation salariale de la FSPF

Lors d’une réunion de la CPPNI qui s’est tenue ce jour, la FSPF a proposé aux organisations syndicales de salariés de procéder à une augmentation différenciée des salaires.

La Fédération a ainsi proposé deux revalorisations du point de salaire :

  • une augmentation de 2 % pour les salariés non-cadres ;
  • une revalorisation de 1 % pour les salariés cadres.

L’objectif de cette proposition, inédite en Pharmacie d’officine, était de pouvoir améliorer plus fortement le pouvoir d’achat des salariés non-cadres dont les niveaux de rémunération les exposent davantage aux effets de l’inflation.

A titre d’exemple, sur la base d’un coefficient 250 de préparateur et d’un coefficient 500 de pharmacien, cette augmentation différenciée aurait permis d’octroyer, dans les deux cas, une revalorisation identique de 38 euros bruts par mois.

Aucun accord n’ayant été trouvé autour de cette proposition, la FSPF a proposé une revalorisation de la valeur du point conventionnel de salaire de 1,2 % pour l’ensemble des salariés, tout en rappelant également ses propositions en matière d’accélération des débuts de carrière pour les emplois de préparateur en pharmacie et de pharmacien adjoint dans le cadre des négociations relatives aux classifications.

Les organisations syndicales de salariés ont également rejeté cette proposition qu’ils ont jugée insuffisante.

Alors qu’en juillet 2023, la précédente revalorisation des salaires s’élevait à 3 %, la FSPF tient à rappeler que, dans un contexte politique et social incertain, et alors que l’INSEE annonce une inflation ramenée à 1,8 % sur un an, une telle proposition représente un effort conciliant les intérêts des salariés et l’impératif de soutenabilité économique pour les entreprises officinales.

La FSPF regrette le choix des organisations syndicales de salariés de poursuivre le blocage du dialogue social de la branche et de pénaliser ainsi employeurs comme salariés, sur l’ensemble des sujets de négociation mis ainsi en suspens.

Vous n’êtes pas encore adhérent(e) de la FSPF et souhaitez bénéficier d’un accompagnement en droit du travail ? Une seule bonne idée, adhérez !

Les Pharmaciens du Sud

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